Dead in Vinland : Survivre en famille… une dure affaire !

dead in vinland

Après Dead in Bermuda, le studio français CCCP vous propose la suite des aventures dans Dead in Vinland. Après une heure de jeu, voici un petit tour des mécaniques du jeu.

Imaginez vous à bord d’un bateau avec votre famille exilée de leur île natale quand une tempête fit rage et vous voici échoués sur une île déserte. En gros, c’est le pitch ultra résumé de Dead in Vinland. Cependant, résumer le scénario et l’univers à cette simple mésaventure serait irrespectueux du travail des créateurs. En effet, l’univers du jeu s’appuie sur de vrais faits historiques agrémentés de mythologie nordique. Je ne peux que vous inviter à vous rendre sur le site officiel du jeu pour en apprendre plus sur tout ce joli background intéressant.

Dead in Vinland allie plusieurs mécaniques. Si la gestion et la survie en point’n’click restent la colonne vertébrale du soft, vous prendrez part à des combats 3v3 au tour-par-tour et vos choix d’actions/dialogues impacteront directement le scénario. Ajoutez à cela tout le côté RPG permettant de faire évoluer les compétences des protagonistes et vous avez un jeu de survie ambitieux et original. Avant de nous attaquer au gameplay à proprement parler, un mot sur la direction artistique. Alors que l’ambiance n’est pas au beau fixe, les personnages et les décors arborent de belles couleurs bien vives. Le chara-design est plus que séduisant avec de fortes individualités.

Une famille et des rencontres

Vous commencez avec Eirik, sa femme Blodeuwedd, leur fille Kari et Moira la sœur de Blodeuwedd. Comme dit précédemment, les relations peuvent évoluer et vos choix influenceront le tempérament de chacun des membres. Aspect très important car la dépression règne sur les rescapés. Sachez qu’il y aura en tout quatorze personnages jouables. Vous rencontrerez ces derniers aléatoirement en fonction de votre exploration. A noter qu’ils sont tous crédibles et ancrés dans l’histoire de Dead in Vinland. A vous de décider de les ramener au camp ou pas… L’union fait la force mais nécessite une meilleure organisation et, surtout, plus de ressources. Et qui dit aventure dit grand méchant ! Un tyran viendra à votre rencontre pour asseoir son autorité et reviendra tous les sept jours réclamer un tribut de dix unités de bois (au début après ça sera plus dur). Il est bon de savoir que l’île regorge de mystères à percer dont l’identité de ce tyran. Le jeu comporte deux fins et se termine en 100 jours de survie environ soit à peu près une trentaine d’heures. A titre d’exemple, j’ai joué environ une heure et survécu cinq jours.

Manger, bouger, c’est bon pour le moral

Une journée se divise en deux phases : le matin et l’après-midi. Simple. A chaque phase ses activités. Au choix, vos personnages pourront : explorer, cuisiner, chasser, couper du bois, crafter, dormir ou encore se soigner. Bien entendu, certains personnages ont plus d’affinités avec certaines activités, ce qui influera directement leur temps de réalisation. Vu que c’est réaliste, une activité fatiguera le personnage qui aura encore plus faim et soif, ce qui accroîtra sa dépression et augmentera les risques de blessures… Vous voyez le genre. La gestion de tous ces éléments est vraiment bien foutu et vous donnera du fil à retordre pour survivre les premiers jours.

Le bois, le feu et l’eau : trois éléments indissociables et obligatoires pour garder la tête hors de l’eau. Le bois sert à alimenter le feu, qui vous permet de fabriquer de l’eau potable entre autres. Si votre feu s’éteint c’est la cata : plus d’eau potable, plus de lumière, plus de chaleur la nuit. Un conseil, gardez toujours un œil sur l’état de votre feu. A la nuit tombée, vous pourrez nourrir et/ou abreuver vos personnages. Le système de réhydratation (image ci-dessus) est basé sur une probabilité en fonction de la quantité d’eau que vous attribuerez à chacun. Un système qui paraîtra surement injuste et nécessite, selon moi, un petit rééquilibrage. La nuit est aussi le moment durant lequel les dialogues se déroulent. L’ambiance générale variera en fonction de vos choix. Et si la dépression augmente, rien ne vaut une bonne bière pour redonner le sourire !

Intempéries et crafting réalistes

Là où Dead in Vinland fait fort, c’est sur la matérialisation de la météo et ses conséquences. La pluie vous ramènera de l’eau potable et non potable en quantité mais fera déprimer votre groupe et consommera votre feu plus rapidement. A l’inverse, un grand soleil sera bon pour la santé mentale mais vos personnages auront chaud et soif. Je n’ose imaginer ce qu’il se passera quand la sécheresse ou une tempête s’abattra sur votre camp…

Quant au craft, il vous suffira de faire preuve de bon sens pour construire ce que vous voulez. Globalement, le jeu est assez réaliste pour que le bon sens soit votre meilleure réponse. Sans être pour autant un jeu bac à sable comme Don’t Starve, vous aurez la liberté de modeler votre partie selon vos désirs. De plus, la composante RPG s’applique aussi aux bâtiments. Vous pourrez donc améliorer votre camp sur plusieurs niveaux.

Combats dignes d’un RPG

Dans Dead in Vinland, vous devrez vous combattre contre l’ignoble despote et ses sbires. Un combat surviendra aléatoirement lors d’une exploration , à un moment clé de l’histoire ou lors d’une interaction avec certains éléments de l’île. Le personnage à l’origine de la rencontre fortuite sera d’emblée convoqué sur le champ de bataille. A vous de sélectionner deux autres alliés ou pas. Ici, du tour-par-tour classique avec deux positions d’attaques possibles : courte portée ou longue portée. Les mécaniques sont basiques avec l’ordre d’attaque indiqué en haut et des points d’action à dépenser. Comme tout bon RPG, les attaques et les compétences varient en fonction des personnages : sort de soutien, attaque au corps-à-corps, dégâts de zone, etc. Sachez que si un de vos alliés meurt lors d’un combat, il ne sera pas mort pour de bon mais sévèrement blessé.


Dead in Vinland propose un nouveau style de jeu de gestion scénarisé où le bon sens sera votre meilleure arme. Avec de nombreux paramètres aléatoires à prendre en compte, ce jeu s’adresse aux fans du genre. Ces derniers seront sans aucun doute conquis par la direction artistique, la dose d’humour présente ainsi que les possibilités d’action. Les combats et les dialogues viennent casser le rythme routinier de la gestion pure et dure. Avec tous ses mystères à éclaircir, les 150 zones à explorer, les 14 personnages potentiellement jouables, le jeu vous tiendra en haleine des dizaines d’heures à condition de survivre.

Prévu pour début 2018, Dead in Vinland sera disponible sur Steam au prix de 20€.

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