[Découverte] Justice League Doom War

Justice League Doom War

Lex Luthor fédère les pires antagonistes de DC.

Public visé : 12+
Collection : Urban Comics

Date de sortie : 26 juin 2020
Pagination : 528 pages

 

Et si le mal absolu pouvait sauver l’univers ?

Lex Luthor, influencé par l’entité Perpetua, mère des Monitors et conceptrice du Multivers, a depuis quelque temps fondé et dirigé une Légion Fatale dans le but de prouver à l’humanité qu’une seule voie était possible pour la sauver : celle du Mal absolu. Déclarant une « année du crime » et proposant à chaque super-vilain d’augmenter ses capacités afin de triompher de leurs ennemis, Lex Luthor utilise la technologie extraterrestre pour se métamorphoser en Apex Lex, un être à même de diriger le monde une fois celui-ci asservi.

Tel est le pitch de départ de Justice League Doom War qui a pour but de faire suite à un arc narratif comprenant No Justice, New Justice et l’épopée Batman Metal sans oublier Death Metal qui en sera la conclusion. Une nouvelle épopée servie par une cohorte d’artistes réputés tels Jorge Jimenez (Superboy), Francis Manapul (Flash), Javier Fernandez (Nigthwing), Jim Cheung (Avengers, Justice League) pour les visuels et Scott Snyder (Batman Eternal, Justice League) , James Tynion IV (Batman) ou encore Tom Tailor (Injustice) au scénario.

Justice League Doom War

Un gâteau de miel au miel avec un peu de sucre.

528 pages, un généreux pavé dans votre bibliothèque où le défi sera de trouver quel personnage DC Comics n’est pas présent (on a quelques réponses de notre côté). Malheureusement il faut bien reconnaitre que la narration n’est pas égale et que par moment le plat peut paraitre indigeste, surtout si vous manquez de référence ou que les histoires de portée cosmique ne sont pas votre péché mignon.

Comme attendu pour un tel ouvrage, le récit principal est entrecoupé d’histoires annexes et de flashbacks, et il faut noter la qualité de la plupart de ces interludes. Notamment celui sur Edward Nigma, le Sphinx. Pour l’histoire principale le verdict est plus nuancé. Pour le plat principal, il commence comme un complot terroriste, devient enquête policière et se poursuit en un conflit cosmique où les auteurs ont fait un pot pourri de tous les concepts disponibles dans leur cuisine. Feront ainsi partie de la recette force statique, force verte, combat psychique, retour dans le passé, voyage dans le futur, les 7 énergies sombres, univers alternatifs force véloce et vote télépathique des mortels pour désigner un vainqueur entre Fatalité et Justice.

Si l’enjeu est très facilement suivi et compréhensible, il n’en est pas de même pour les moyens mis en œuvre par les camps en présence pour y parvenir tant on a l’impression d’être parfois en présence de concepts valises collés arbitrairement pour faire avancer le schmilblick ou tenter de justifier telle ou telle action. Autre point discutable, hormis quelques personnages, on ne les sent pas réellement en danger et les termes – fin de l’univers, oblitération de la Justice League – paraissent quelque peu galvaudés surtout quand on fait le décompte des victimes à la toute fin.

On attendra la sortie de Death Metal, concluant l’arc narratif présenté, pour se poser la question de la qualité globale de celui-ci et de la nécessité voire l’obligation de se plonger dans Justice League Doom War, tant les évènements à connaitre pour se lancer confortablement dans Death Metal pourraient, semble-t-il, se résumer en quelques phrases.

Justice League Doom War

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