Attendu comme le messie par de nombreux joueurs, Lost Ark va enfin prophétiser dans nos contrées en mars 2022. Et pour s’y préparer une première bêta fermée vient de se terminer.
Lost Ark est ce qu’on pourrait nommer un MMO ARPG. Comprendre, un jeu massivement multijoueur où l’on tabasse du monstre par lot de 30. Officiellement sorti il y a à peu près 3 ans de l’autre côté de la planète pour nos amis coréens, japonais et russes, Lost Ark a longtemps été à la recherche, assez passive, d’un éditeur dans nos contrées. Sonnez trompettes, résonnez clairons, c’est Amazon Games qui se colle à la tache.
2022 année A-RPG
Path of Exile 2, Diablo 4 (peut être) et maintenant Lost Ark sont les gros noms du genre attendus et tout comme le premier de la liste, Lost Ark se présente en Free 2 Play. De quoi poser un choix cornélien sur votre temps de jeu, choix aisément pris en ayant donc la possibilité d’en tester 2 sans conséquence sur votre budget vidéoludique.
Première session de bêta en mode fermée, celle-ci avait surtout pour but de tester le réseau, les serveurs bref l’infrastructure devant accueillir Lost Ark. Car pour ce qui est du contenu, les contrées d’Archésia sont déjà parcourues depuis quelques années par des dizaines de milliers de joueurs, voire centaines de milliers au plus fort de la popularité du titre. Une audience toujours difficile à analyser eu égard à son modèle économique, joueuses et joueurs se sentant moins obligés de jouer en l’absence d’un abonnement.
Première mimines posées sur notre clavier durant ces quelques joueurs, la bêta ayant pris place sur une semaine. Clavier brutalisé à base de combos se voulant dévastateurs. Car c’est là l’autre grosse différence avec ces illustres concurrents, POE et Diablo nous ont habitué à avoir un template centré sur certains pouvoirs à spammer sans modération. Lost Ark lui nous offre une panoplie de pouvoirs à enchainer, combotter, pour faire monter une jauge permettant une ou des attaque(s) dévastatrices et spectaculaires.
Show Must Go (tout court)
Ce qui a marqué la rétine des joueurs suivant Lost Ark depuis quelques années, c’est surtout la mise en scène. Certes graphiquement le jeu était superbe à sa sortie et commence à rentrer dans le rang, mais c’est surtout les angles de caméra, les entrées des boss, la scénographie des combats qui nous aura donné envie d’en voir toujours plus. D’aller plus loin, de vite aller dans le donjon ou raid suivant pour continuer d’en prendre plein les yeux.
Sans compter sur votre personnage qui vous proposera un gameplay bien différent suivant la classe et aussi le sexe choisi. Ainsi un Martialiste homme ne donne pas accès aux mêmes classes avancées que son homologue féminin. Mais celle qui aura retenu notre attention est la Gunslinger, qui via le maniement de revolver, d’un fusil à pompe et d’un fusil longue portée, propose le gameplay le plus technique à notre goût, nous demandant de passer de l’une à l’autre des armes avec des pouvoirs spécifiques.
Alors certes tout n’est pas très original, on retrouver la fameuse tourbilol apanage de tout barbare dans tout jeu depuis des années, certes le jeu est très linéaire, chaque zone a une entrée et une sortie et la progression se fait dans un couloir de quêtes et de progression, mais c’est sacrément fun, car spectaculaire, à jouer.
Les affres du F2P
A voir à terme ce que Lost Ark nous réserve. Le nombre de titres F2P est conséquent et si POE propose une expérience complète sans jamais lorgner sur le Pay to win, Lost Ark pourrait être un peu plus ambiguë. D’autant qu’il nous perd assez vite entre tout ce qu’il nous peut nous offrir : housing, devises diverses et variées, montures, métiers, donjons, raids, expéditions, affinité avec une panoplie de PNJs, familiers, livre d’aventures, decks de cartes. De quoi se perdre et surtout nous donner un sentiment de contenu avant de tomber dans les affres, cette fois-ci du genre MMORPG, à savoir la vaine répétition.
Mais en tant que jeu gratuit, arriver au niveau max sera déjà une très belle aventure qui laissera de beaux souvenirs aux aventurier d’Archésia.
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