En early access depuis le 9 février, Diplomacy is Not an Option a un nom qui donne des envies jupitériennes.
Amateurs de Civilization passez votre chemin ! Ce que vous propose Door 407 est un massacre médiéval en bonne et due forme. Une façon de redéfinir le terme : se la jouer moyenâgeuse. Car dans Diplomacy is NOT an option, le mot clef est bien le « NOT » signifiant par là-même que vous allez redéfinir le terme d’hécatombe.
Car voyez-vous, vous jouissiez gentiment (ou non) de votre fonction de seigneur local avant que les impôts perçus, et mal utilisés, ne finissent par donner la rage au bon peuple. Bon peuple qui, plutôt que d’enfiler un gilet couleur soleil, décide plutôt de prendre les fourches pour vous donner une leçon de macro-économie à domicile et sans présentation powerpoint.
Et si j’use délibérément d’un ton amusé, c’est justement car Diplomacy is NOT an option propose une narration second degré que ce soit lors des cutscenes ou des messages donnés par vos conseillers tout au long des parties.
Trop is NOT enough
Diplomacy is NOT an option est un jeu de stratégie assez classique de prime abord. Un bâtiment central dont le niveau d’évolution rendra accessible la construction d’autres bâtiments, qui eux mêmes permettront la production d’unités spécifiques. Mais là où le jeu dévie un peu c’est dans son rythme. Ici, du moins dans un premier temps, il ne faut pas détruire une base adverse mais bien survivre à des hordes de sauvageons dont l’arrivée est chronométrée. Et pour gagner il faut survivre à un certain nombre de vagues. Alors oui on peut faire une jolie ville à la Sim City, mais honnêtement, on n’a pas le temps.
Et il ne faut pas avoir peur de produire comme jamais pour avoir une armée très conséquente permettant de résister à la dernière. On planquera ce qu’on peut derrière des murs, on fera deux enceintes mais il va falloir ressortir les réflexes starcraftiens pour vous transformer en avant centre zerg. Heureusement, le jeu propose un mode de difficulté promenade qui laisse un peu respirer et découvrir l’humour du jeu. Et si vous ne vous voyez pas être royaliste, pas de soucis, la seconde mission vous proposera de soutenir la révolution mais le jeu n’en sera que plus difficile.
Cons de mimes
En early-acces vous aurez tout le temps de découvrir Diplomacy is NOT an option via les nombreux streams déjà disponibles. Le jeu propose déjà un spectacle fort appréciable quand on voit débarquer des milliers d’unités qu’on explose joyeusement à l’artillerie. On espère que Door 407 en profitera pour corriger quelques petites choses par-ci par là. Notamment la gestion des unités sur les murs dont la mise en place ne se fait pas automatiquement. Comprenez si vous sélectionnez un groupe d’archers pour lui dire d’aller se mettre en poste, seul le premier ira puisque la place est prise. De même on aimerait que lorsque on ferme les portes de la ville, habitants et infanterie comprennent qu’il ne faut pas chercher à faire le tour des murs pour continuer à exercer leur activité. Autant on peut demander aux soldats de maintenir une position, autant pour les bucherons…
En l’état Diplomacy is NOT an option est déjà une belle surprise et n’en sera que meilleure lorsque l’ergonomie aura été peaufinée et l’IA des unités améliorée. Un vent de fraicheur pour le genre.
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