Salut c’est moi Mono
Le petit robot
Dans les ruines je me balade
Avec mes bras upgradables
Un monde usine, du moins en apparence, un univers post-apocalyptique et un petit robot confronté à de nombreuses embuches que vous devrez résoudre ou éviter. Bienvenue dans Monobot.
Monobot : Une histoire qui respire la joie de vivre.
Toi qui viens avec l’espoir, laisse-le sur le pas de l’écran d’accueil. Vous incarnez Mono, un robot à peine réactivé au sein de la grande usine. Pourquoi ? Comment ? A vous de le découvrir, de même que le pourquoi de l’hostilité mortelle envers votre personne. De le découvrir et même de l’interpréter, car on ne vous prend pas par la main tout en criant des évidences dans vos oreilles. Quelques mails ici et là, quelques écrans « cinématiques » sans dialogue et c’est très bien ainsi, le tout porté par une bande-son assez discrète en début d’aventure mais de très bonne facture.
Vous disposez de peu d’atouts au début de votre aventure, mais vous découvrirez des laboratoires permettant de modifier votre enveloppe robotique.
La première modification sera un bras magnétique, permettant d’interagir avec certains équipements décorés d’un aimant. La seconde, obtenu quelques dizaines de minutes plus tard, vous permettra de changer de place avec un objet.
Simple et assez efficace tant les premières énigmes se résoudront en 2 ou 3 étapes mais vous demanderont un petit peu d’observation et de compréhension sur la bonne utilisation de vos outils.
Rassurez-vous, ça se compliquera légèrement par la suite.
Par vents et par monts.
Les « énigmes » sont de plusieurs natures, utilisations et bon enchainements de vos capacités données par vos bras, déplacements de bloc, jeu de taquin, stratégie de déplacement pour éviter des ennemis armés, le tout dans un environnement changeant, gravité normale, gravité à 30%, vents vous poussant inexorablement vers une mort certaine, et même pilotage de gros camion (on aime tous les gros camions) seront autant de renouvellent et d’évolution du gameplay.
Alors que manque-t-il à Monobot ? Le rythme assez lent, surtout dans la première heure, pourra ne pas plaire à tous. Ajoutons une linéarité habituelle pour ce genre de jeu et une durée de vie ne s’élevant pas au delà des 4 ou 5 heures même pour les plus lents d’entre nous. Avoir un troisième bras possible et opter pour l’un plutôt qu’un autre avec des résolutions différentes aurait été un gros plus, mais le budget ne le permettait sans doute pas.
Monobot est l’archétype du bon petit jeu qui plaira à beaucoup soit par son esthétisme visuel et/ou sonore ou par ses énigmes et son aventure. Rythme peut-être un peu lent, durée de vie limitée mais une vraie belle expérience pour celles et ceux qui se laisseront séduire par un petit robot qui a beaucoup de choses à découvrir sur son monde et lui-même.
