TEST – Disney Mirrorverse

Disney Mirrorverse est le titre du tout nouveau RPG sorti sur mobile. A t-on droit à une véritable expérience ludique ou sommes-nous face à une machine à fric ?

disney mirrorverse

Développeur : Kabam
Éditeur : Netmarble
Support : Android et iOS
Version pour le test : Android
Genre : RPG
Date de sortie : 24 juin 2022

Disney Mirrorverse est donc arrivé sur le marché du mobile ce 23 juin 2022. Lorsqu’un titre a l’avantage d’être gratuit, on s’interroge sur ses inconvénients, lévitant généralement autour des micros-transactions et sur les freins à notre progression. De l’autre côté, on est aussi en droit de se questionner sur le plaisir d’y jouer et d’y retrouver un univers que l’on apprécie. Cela tombe bien, on plonge ici chez nos héros (et anti-héros) de Pixar et Disney. On espère alors que le contenu soit au rendez-vous et pas totalement conditionné à des achats supplémentaires.

Commençons donc la présentation du jeu.

L’entrée dans l’arène

Commencer l’aventure dans Disney Mirrorverse reste agréable. On reçoit des héros, on en débloque des nouveaux et on se presse de débloquer les prochains emplacements en progressant dans l’aventure. Fort heureusement, on nous demande pas rapidement de débourser notre argent. Du moins on en éprouve pas encore la nécessité lors de la première heure.

J’ai dû terminer les trois premiers mondes sans dépenser un sou, en choisissant une team et en augmentant leur niveau. Lors de l’entrée dans l’arène, la difficulté des affrontements n’était pas très grande mais elle gagne en tension lors du deuxième monde et surtout lors du troisième monde.

D’ailleurs, comment joue t-on à Disney Mirrorverse ?

En un tutoriel, tout est expliqué et il faut l’avouer, de façon très claire et intuitive. Un bouton qui fait office de joystick sur la gauche de l’écran et qui servira à se déplacer. On apprécie les dash qui permettent d’esquiver rapidement les coups de l’adversaire, faciles à utiliser en faisant glisser rapidement ce même bouton. Pour le combat, ce sera sur le côté droit de l’écran, comme si on retrouvait les boutons d’une manette. On retrouve donc un bouton d’attaque permanent sur lequel il faudra tapoter consécutivement pour attaquer sans cesse. Puis sur ce même flanc droit de l’écran apparaît aussi les coups spéciaux. Une fois que votre team est complète, vos alliés attaqueront de façon automatique mais vous pourrez activer les super attaques (une fois re-chargées) avec un bouton.

Bon à savoir, si vous souhaitez lancer des combats automatiques, ce sera possible encore une fois. De quoi s’occuper autrement et continuer de progresser sans être zombifié par des combats qui finissent forcément par être redondants.

Différentes classes.

Logiquement il est conseillé de trouver un équilibre dans son équipe. On retrouve des héros qui sont spécialisés dans le combat au corps à corps, d’autres à distance comme l’archère Merida. On retrouve aussi des combattants qui sont classés en soutien. Il faudra donc se servir de toutes ces spécialisations pour mieux s’en sortir.

Il faudra attendre un petit temps mais vous pourrez aussi améliorer les compétences et les bonus octroyés par les héros. Ainsi Mickey ne sera pas le seul à vous aider par des effets (bonus d’attributs) lors de vos combats. De l’aide, vous en aurez besoin lorsque les combats contre les boss s’enchaînent. D’ailleurs on apprécie le design de certains boss lorsqu’ils sont en mode evil. Ils sont tous conçus de manière à ce que leur côté « dark » ressorte avec du violet foncé et un air très menaçant. On retrouve ainsi des héros dans le camp du bien (mais tournés en démon) mais aussi des antagonistes bien connus des fans de Disney et Pixar (Baymax, Scar, Maléfique, Jack Sparrow et cie).

Pay-to-win ou pay tout court ?

Lorsqu’un studio mise sur le free-to-play (un jeu gratuit), c’est qu’il cache derrière multiples façons de rentabiliser votre investissement voire votre addiction. Les microtransactions ne manquent pas dans Disney Mirrorverse. Si on ne ressent pas forcément le besoin de passer rapidement à la caisse, les propositions se font de plus en plus envahissantes. Et on parle de spam avec des chiffres affichés à 25 euros pour de simples packs.

On le sait, c’est lorsque l’on bute sur la progression d’un jeu que l’on a tendance à comprendre du besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Mais la première heure de jeu se fait sans accroc. Dès lors que l’on débloque de nouveaux contenus, on découvre une difficulté trop élevée. S’investir dans les niveaux pour la collecte de ressources, ça bloque au bout de 3 niveaux…

D’un côté on aura espoir de repousser l’échéance au maximum dans le mode Histoire principal mais la difficulté croissante nous confronte à l’évidence. Plus on avance, plus on aura besoin de ces fameux packs. Puis, ce qui était agréable dans le combat dans la session de découverte devient redondant. Il n’y a pas de réelle raison de s’y investir hormis l’addiction et l’impatience.

Des événements spéciaux viennent ponctuer l’aventure et s’offrir à vous pour varier les plaisirs (ou les envies de passer à la caisse). Mais globalement on reste le cul entre deux chaises. Si on veut profiter de l’entièreté du contenu et progresser au maximum, bien sûr que l’on va devoir payer des euros par dizaine. Mais d’un autre côté, on sait que la dépense n’est pas tout à fait obligatoire.

Vient la question du public ciblé. Les joueurs habitués aux jeux mobile verront vite le piège et avanceront tant que c’est possible. Mais on reste dans l’univers Disney. Alors on se dit que le public ciblé est aussi jeune. Et là ça devient plus complexe à juger. L’apparition des packs sur l’interface suscitera peut-être des émotions chez eux, des envies d’obtenir un personnage en particulier. On connait l’engrenage, quand ça commence, ça risque de ne jamais finir…

Difficile de recommander ce Disney Mirrorverse pour le moment tant on devine rapidement la logique économique derrière. Une histoire on ne peut plus classique pour des mécaniques redondantes au bout de quelques minutes. Certes les déplacements en 3D sont intuitifs et les attaques restent faciles à prendre en main, mais la difficulté croissante tend plus vers l’appel au porte-monnaie qu’à une courbe d’apprentissage pour le joueur. La direction artistique ne relève pas non plus le niveau, elle est quelconque malgré quelques persos « dark » sympas.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu si vous aussi vous l’avez testé via les commentaires sous l’article. Vous pouvez également venir nous rendre une petite visite sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube et notre compte curateur Steam.

Points forts

  • Facile à prendre en main
  • Joli combo déplacement + attaque
  • Certains héros en mode dark

Points faibles

  • Vite répétitif
  • Les micros-transactions envahissantes
6

Fair

Toujours dans la magique potion du jeu vidéo !

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