Ghost Recon Breakpoint permet de retrouver le monde bien connu de Tom Clancy, à base de trahison, d’honneur et de flingues, pour affronter d’anciens camarades.
Cette fois c’est personnel
Si vous avez pu assister à la bêta du jeu la semaine passée, vous avez pu remarquer certains bugs, et nous serons navrés de vous apprendre que… aucun bug n’a vraiment été corrigé. Alors n’ayez pas peur si quelque fois, vous croisez un hélicoptère sans pilote. Du point de vue gameplay, vous ne serez pas déçu. Comme tout jeu de la franchise, vous devrez évoluer à travers l’histoire en tirant sur tout ce qui bouge (et ce qui ne bouge pas), dans la boue et la trahison sur l’île d’Auroa. Niveau missions, vous ne serez pas déçu d’apprendre qu’il existe multiple tâches afin de découvrir ce qui a bien pu arriver pour que les Wolves deviennent votre terrible ennemi, dans un open-world plus que satisfaisant. Attention néanmoins à avoir un temps de réaction assez rapide afin de vous camoufler de vos ennemis dans les hautes herbes.
Dans cet Open World Massif, les paysages se suivent et ne se ressemblent pas, ce qui permet de récompenser l’exploration par la simple découverte d’une nouvelle zone. On passe d’une zone rocheuse abritant notre QG à des marais où il faudra faire attention à bien se camoufler. Chaque nouvelle zone apporte quelques variétés au gameplay et nous oblige à nous adapter à cela, pour pouvoir profiter au maximum du terrain pour tendre des embuscades. Pour se déplacer, il faudra utiliser les moyens de déplacements dont disposent le jeu, notamment l’hélicoptère qui nous amène rapidement à nos missions, mais qui reste relativement peu discret.
C’est ma guerre
Dans cette nouvelle aventure, il vous faudra donc affronter Walker, un ancien camarade qui a trahi les Ghost. Pour ce faire, vous devrez récupérer le meilleur équipement possible en effectuant des missions et en fouillant dans divers caches. Les missions sont scénarisées et le ton y est sérieux, ce qui suit bien la volonté de réalisme du soft, mais qui risque de déplaire à certains, car les cinématiques sont assez longues et, personnellement, je trouve que l’on a du mal à s’attacher aux personnages. Le QG est aussi un élément important à prendre en compte dans l’aventure, car c’est là que vous pourrez acheter de l’équipement, mais aussi vous reposer auprès du feu pour vous préparer à vos futurs missions en débloquant un buff passif, très utile pour vos aventures.
L’intérêt du titre est bien entendu le mode coopération, puisque les joueurs qui voudraient découvrir l’expérience en solo risqueraient rapidement de s’ennuyer ou de mourir à répétition. En coopération, on peut se coordonner pour prendre d’assaut une forteresse ennemi en quelques secondes, ce qui donne un réel sentiment de satisfaction. En mode PVP, on reste sur du classique 4V4, avec des modes matchs à mort, sabotage, où les maps sont plutôt grandes, donnant réellement la sensation de prendre part à une chasse à l’homme par moment. Cependant, rien de réellement extraordinaire à signaler de ce côté-là, si ce n’est le mode relai, qui est un mode sabotage dans lequel les deux équipes attaquent et défendent en même temps.
Last Blood
Pour finir, il faut bien évoquer l’ambiance sonore du titre, celle-ci est particulièrement soignée pour rendre les environnements plus vrais que nature. On regrettera simplement l’absence de musique rythmant l’aventure, qui reste finalement trop générique à ce niveau-là, pour se concentrer sur les bruitages. Pour ce qui est de la patte graphique, on ne voit pas de réelle différence avec Wildlands, le jeu est beau, certes, mais du fait des environnement, on a des environnements moins colorés, plus ternes et tristes, ce qui risque de déplaire à certains joueurs.
Il faut aussi évoquer la présence plutôt fréquente de bugs. Si ces derniers ne nuisent pas à l’expérience de jeu, ils sont bien présents dans la version finale, ce qui peut poser un problème à l’immersion. Nul doute qu’Ubisoft va venir corriger ces petits bugs, mais cela reste curieux qu’un bug aussi fréquent que la lévitation du pilote d’un hélicoptère n’ait pas été corrigé avant.
Au final, Ghost Recon Breakpoint est plutôt un bon jeu, mais il souffre des problèmes propres aux jeux Ubisoft : quêtes Fedex, quelques bugs par-ci par-là. Cependant, il a aussi les points positifs d’un jeu Ubisoft : le gameplay est bon et soigné, les environnements sont travaillés. Le jeu plaira sans nul doute aux afficionados de la série, mais pour ceux qui voudraient découvrir cette série, il vaut mieux éviter de commencer par celui-ci, qui risque d’être une mauvaise expérience pour eux.
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