TEST – PixARK : Minecraft à l’ère préhistorique…

Découvrez notre test du jeu PixARK, un titre mélangeant Minecraft et ARK : Survival Evolved.

PIXARK

Développeur : Snail Games
Éditeur : Snail Games
Support : PlayStation 4
Version pour le test : Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, Xbox One
Genre : Aventure, Création, Survie
Date de sortie :
31 mai 2019

PixARK Disponible en accès anticipé depuis mars, PixARK débarque enfin sur nos consoles. Pour rappel,  PixARK est un jeu de construction et d’aventure basé sur les univers des jeux Minecraft et ARK : Survival Evolved. Il s’agit là d’un monde mystérieux et dangereux habité par des dinosaures, des créatures mythiques et …des cubes ! Il vous faudra donc travailler seul ou avec d’autres tribus pour rassembler du matériel, fabriquer des objets, apprivoiser des créatures et construire des bases pour survivre.

Les cubes, c’est la vie !

Les amateurs de Minecraft ne seront pas dépaysés par leurs premiers pas dans PixARK. En effet, le jeu reprend la plupart des mécaniques du jeu culte de Mojang. A commencer par les graphismes : tout y est cubique. Personnellement, j’ai par contre trouvé que PixARK disposait de couleurs plus vives et était graphiquement plus fluide. Sauf peut être à la sortie de l’inventaire, où pendant quelques instants, l’image se troublait avant de revenir nette en patientant quelques secondes. D’ailleurs, certains éléments (notamment des schémas) ne sont pas traduits en français, ou parfois approximativement. Rien de bien dramatique puisque l’ensemble reste compréhensible, mais un peu dommage. Enfin pour terminer sur la direction artistique, sachez que l’aventure sera agrémentée de musiques qui changeront en fonction de votre environnement : par exemple, en fonction des différentes zones, ou en présence d’un danger la musique se montre menaçante…

Après avoir crée son avatar, nous nous retrouvons donc propulsé dans ce monde cubique qu’il va falloir farmer. Et la map se montre gigantesque avec de nombreux environnements variés qui se succèdent les uns à côtés des autres. Vous pourrez même aller d‘une zone à l’autre via des portails qui se trouvent de-ci de-là . Chaque zone dispose d’un état, et alors que ceux « de paix » seront calmes et vous permettront de construire votre base, les « dangereux » se montreront sportifs et il faudra bien vous préparer avant de vous y rendre. Vous avez la possibilité de choisir entre la vue à la première ou troisième personne. L’un comme l’autre ont leur propre avantage : en jouant en vue FPS l’immersion est plus complète, mais jouer à la troisième personne vous permet d’avoir une visibilité plus large sur ce qui vous entoure. Vous pouvez bien entendu alterner entre les deux vues si vous n’arrivez pas à choisir ou si un moment du jeu s’y prête mieux.

 

Une jouabilité qui a fait son temps

Manette en main, le jeu se montre tout bonnement catastrophique, les menus étant clairement pensés pour les joueurs PC usant d’un clavier. Même la Switch y trouve son compte, bénéficiant du tactile de son écran. Mais pour cette version PlayStation 4 (et j’imagine aisément qu’il en est de même pour la version Xbox One), la moindre manipulation dans les menus s’avère compliquée. D’autant plus qu’il faut naviguer entre plusieurs menus pour une simple validation d’amélioration. Le tout avec les indications de l’objet qui pop vous gâchant la vue du reste de votre inventaire. Non vraiment, ces menus sont très mal optimisés pour jouer sur console de salon.

A la jouabilité fastidieuse s’ajoute une maniabilité particulièrement pénible du personnage, qui a toutes les peines du monde à effectuer un simple demi tour ou à tourner en courant. Plus d’une fois je me suis retrouvée tout simplement coincée  sans autre choix que de réapparaitre, engendrant donc la mort de mon personnage et la perte des ressources possédées dans mon inventaire.  Bien entendu vous pourrez récupérer tout ce que vous possédiez en vous rendant sur les lieux de votre mort représenté par un grand tube lumineux et une balise RIP.  Mais ces bugs de collisions restent beaucoup trop nombreux, que ce soit votre personnage ou lorsque vous montez l’une de vos créatures, et c’est dommage.

 

L’exploration à dos de dino’

Il faut aussi savoir que dans PixARK, votre XP augmente toute seule, avec le temps qui passe. Il vous faudra alors dépenser vos points afin de débloquer des recettes pour du matos, de l’équipement, des constructions ou des améliorations qui permettront de fabriquer votre chez-vous et de vous armer en conséquence, que ce soit en solo ou en multi sur un serveur. Vous pourrez même créer un clan pour vous retrouver avec vos amis. Parce qu’au final PixARK, c’est de la survie / bac à sable comme on la connait depuis quelques années maintenant : au départ, on se contente de casser des blocs et de looter tout ce que l’on trouve. Puis on fabrique sa première arme (une pioche, TMTC), puis on apprend à chasser, à se défendre, se déplacer… On se met à crafter à tout va, sans oublier de jeter un œil sur sa santé et de manger et boire pour qu’elle ne diminue pas trop. Bien que proposant un panel tout simplement énorme, on regrette que cet inventaire soit, comme dit précédemment, clairement pensé pour des joueurs PC. Dans PikARK, il faudra même veiller aux variations de températures afin que votre personnage n’est ni trop chaud, ni trop froid.

On trouve également des quêtes qui pimenteront un peu notre aventure, ou du moins qui vous donneront quelques buts. En effet, un jeu type bac à sable à certes beaucoup à vous offrir, mais les quêtes vous aiguilleront dans certaines directions pour ne rien louper. Et bien entendu, les dinosaures sont de la partie et vous donneront parfois du fil à retordre. Que ce soit pour se déplacer, vous défendre ou tout simplement porter votre équipement, tout une gamme de créatures préhistoriques seront donc à dompter pour poursuivre votre aventure. Pour cela, il faudra trouver la bonne nourriture à leur proposer et simplement leur présenter. Et c’est tout un tas de créatures à apprivoisée, le bestiaire se montrant varié et rendant l’exploration vraiment sympa et intéressante.

 

PixARK propose un mélange qui fonctionne bien… mais qui peine à s’émulsionner !  En effet, bien que le jeu propose une expérience riche et complète de par son genre, sa maniabilité et ses menus plombent clairement l’expérience. Car oui, le jeu se montre généreux et plein de bonnes idées, mais la moindre action ou le moindre passage dans les menus vous fera plus d’une fois rendre les armes et poser votre manette. C’est dommage, et on ne peut qu’espérer que de futures mises à jour corrigeront ces problèmes…

 

 

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Évaluation de l'article

Points forts

  • Le mélange Minecraft/ARK
  • Joli et coloré
  • Contenu généreux et diversifié
  • Les dinosaures !

Points faibles

  • Les traductions françaises approximatives
  • Clairement inadapté à la manette
  • Trop souvent coincé
  • Encore beaucoup de bugs
6

Fair

Co-fondatrice de Try aGame, aventurière dans l'âme et héroïne de la prophétie à ses heures perdues, RedHo a sauvé notre monde 17 fois des forces du mal. La légende raconte qu'elle aurait un masque de Majora pour se téléporter à Hyrule. En attendant la prochaine menace, elle écrit pour Try aGame.
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