Baston et gros lolos, bienvenue dans l’univers bien particulier de Senran Kagura Burst Re:Newal.
Éditeur : Marvelous Entertainment
Genre : Beat them up
Version pour le test : PS4 (fournie par l’éditeur)
Date de sortie : 18 janvier 2019
Initialement sorti sur Nintendo 3DS en 2013 dans nos contrées sous le nom de Senran Kagura Burst, cette version PS4 a gagné la mention Re:Newal et en a profité pour se calquer sur les dernières moutures en date de la franchise. Graphiquement d’une part mais aussi en abandonnant le scrolling horizontal de la 3DS pour passer à… de la 3D totale. On conserve tout de même ce qui fait le sel de la saga, à savoir la bande de lycéenne aux mensurations inexplicables et qui est clairement destiné à affrioler les hormones pour faire vendre. Alors les formes c’est bien mais le fond c’est mieux et on va se pencher sur le cas de ce Senran Kagura Burst Re:Newal.
Gameplay
Abordons d’entrée le gameplay. Ici nous avons à faire à un beat them’up somme toute assez basique. Le but étant de tabasser la bande d’ennemis qui se dresseront sur notre route avec dans notre panoplie tout ce que propose la plupart des jeux du genre. Un coup normal, un coup puissant, la possibilité de les mixer pour faire des combos, une paire de coup spéciaux, la possibilité de contrer et nous voilà parés pour botter des fesses. Le roster nous propose plusieurs combattantes ayant chacune son propre style de combat et ses techniques, ce qui permettra à tout le monde de trouver de quoi prendre du plaisir. En effet, les combos sont plutôt sympathiques, très dynamiques même si on finit vite par avoir l’impression de tourner en rond puisque le nombre par personnage n’est pas élevé. De même que si les phases de combat contre de multiples adversaires nous donne l’opportunité d’exploiter au mieux les combos, les phases en 1v1 contre les « boss » fonctionneront beaucoup moins bien à ce niveau-là. Pour synthétiser, dans sa globalité le gameplay de Senran Kagura Burst Re:Newal est plutôt correct, amusant à petite dose mais redondant sur une session prolongée, déjà parce que le nombre d’environnement différent est famélique et l’absence de multi accentuera la monotonie en ne nous confrontant pas à de l’intelligence humaine mais juste à une IA pas toujours très cohérente.
Ambiance
Bon je ne vais pas trop m’étendre sur l’esthétique vulgaire du jeu à base de bimbos lycéennes qui finissent en lingerie voire nue à l’issue des combats. D’une part parce que je me suis déjà répandu sur le sujet dans mon test de Senran Kagura Peach Beach Splash mais aussi parce que j’ai eu l’impression que le vice était un (tout petit) peu moins poussé sur cet opus. Sans doute que la censure imposée par Sony sur certaines fonctionnalités a laissé des traces. Toujours est-il qu’il faut bien garder en tête que tout le chara-design demeure provocateur et choquera forcement un public non-averti.
Cela étant dit, il faut reconnaitre que le style animé du titre est encore une fois séduisant. Des couleurs vives et un joli coup de crayon que l’on aperçoit notamment dans les artworks qui ponctuent ça et là le jeu, on est en plein dans les standards des animes contemporains et c’est très agréable à l’œil. Même si, comme on le verra plus tard, la carte n’a pas été jouée à fond. Notons ensuite que graphiquement, cette version PS4 se montre heureusement plus solide que la vieille version 3DS. Le moteur graphique des épisodes précédents comme Peach Beach Splash ou Estival Versus, déjà sortis sur la console de Sony, a été réutilisé. Le résultat est donc le même, à savoir un rendu correct mais qui ne cassera pas trois pattes à un canard non plus. Le fameux style animé servira au final de cache-misère.
Côté sonore, les musiques qui accompagnent les missions sont sympatoches mais rien de vraiment transcendant non plus car elles sont très génériques. Sitôt écoutées, sitôt oubliées. En revanche les petits cris stridents de votre personnage auront vite fait de vous saouler.
Scénario
Une fois n’est pas coutume, j’ai gardé la partie scénario pour la fin. Alors Senran Kagura Burst Re:Newal met en scène plusieurs campagnes qui nous proposeront de suivre des classes de lycéennes en formation pour devenir des shinobis. On va de nouveau passer sur la plastique de ces jeunes filles élevées aux hormones qui ont développé des attributs mammaires hors normes pour rester concentrer sur l’histoire. Donc nous suivons notamment une rivalité entre deux établissements scolaires tout en découvrant le passé de chacune des élèves que l’on sera amené à incarner. Malheureusement, beaucoup de ce qui va nous être proposé à becqueter se révélera futile au mieux, et inintéressant au pire. D’autant plus que comme pour Senran Kagura : Peach Beach Splash, le scénario nous est narré soit par des plan fixes où seuls les personnages sont animés (faut bien faire rebondir les poitrines) mais restent sur place, soit carrément par des pages de textes (en français par contre, c’est cool) qui donnent l’impression d’être devant un mauvais graphic novel. Pourquoi ne pas avoir utilisé des cinématiques en animé bon sang ?! Alors oui ça coûte plus cher à produire mais le joueur y trouverait sans doute plus d’âme, en tout cas moi ça serait mon cas.
Bref, c’est une petite centaine de missions qui nous attendent, ceux qui permet d’obtenir une durée de vie plus que raisonnable. Surtout pour ceux qui voudront pousser le vice d’aller rejouer les niveaux en difficulté maximum et monter tous les personnages au niveau max.
Au final, ce Senran Kagura Burst Re:Newal se prend comme un petit beat them up plutôt fun, propice à un petit moment de défoulement sans prise de tête. A condition bien sûr de ne pas se montrer choqué par l’esthétique très vulgaire (mais complètement assumée) du titre. Vos parties pourront en revanche se montrer assez redondantes à cause de manque de variété proposée, l’absence de multi en tête.
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Hmm non le seul truc que Sony a fait retirer c’est la possibilité de tripoter les filles dans certains menu… ce qui n’est pas très grave hein je comprend même pas pourquoi certain(e)s s’en sont plains?… sinon bah c’est comme l opus 3DS mais avec les graphismes de Estival Versus en gros.