TEST – Super Mario Maker 2 : une nouvelle aventure qui casse des briques ?

Super Mario Maker 2 est sorti le 28 juin dernier sur Nintendo Switch.
Reste à savoir si le jeu de plateforme et d’éditeur de niveaux cassent des briques… ou non.

SUPER MARIO MAKER 2

Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Support : Nintendo Switch
Version pour le test : Nintendo Switch
Genre : Plate-formes, Éditeur de niveau
Date de sortie :
28 juin 2019

 

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Comme son prédécesseur, Super Mario Maker 2 est un jeu de plates-formes à défilement horizontal qui permet au joueur de créer ses propres niveaux à l’aide d’un éditeur, puis d’y jouer. Quand le premier du nom a déjà assuré le concept, on se demande alors ce que Super Mario Maker 2, sorti le 28 juin sur Nintendo Switch, va pouvoir apporter de plus ? Après plusieurs heures de jeu et de construction, voyons ensemble ce que valent les nouvelles aventures de notre plombier préféré.

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Un château pour une princesse !

Comme dans la plupart des titres de Mario, un scénario demeure (ou ici, un mode histoire), il sert surtout de prétexte à l’enchainement des différents niveaux. Parce que oui, avant d’être un jeu de construction, Super Mario Maker 2 est un jeu de plates-formes. Alors pour celles et ceux qui n’aiment pas forcément créer, sachez que le titre ne vous oublie pas. Dans le mode Histoire, ce n’est pas moins d’une centaine de stages qui vous est proposé. En effet, après la destruction du château de Peach par Undodog, les Toads vont vous donner des missions afin de gagner des pièces d’or qui serviront à reconstruire pièce après pièce, la demeure de la princesse. Il ne vous faudra pas moins d’une dizaine d’heures pour en venir à bout. Sachez qu’il y en a pour tous les gouts ! Offrant une réelle diversité de gameplay, le titre est inspiré des gros titres de la licence : Super Mario Bros (1985), Super Mario Bros 3 (1988), Super Mario World (1991), New Super Mario Bros U (2012) et le mode 2D de Super Mario 3D World (2013).

Bien que certains étaient déjà présents dans l’opus précédents, l’arrivée de l’univers de Super Mario 3D World permet, entre autre, de conduire le kart de Koopa, mais surtout, de porter le célèbre costume de chat. Comme vous le savez, il permet d’utiliser de nouveaux pouvoirs, notamment celui de grimper aux murs. Mais ce n’est pas tout, l’histoire regorge de nouvelles mécaniques que l’on retrouve dans des univers graphiques aussi cultes que variés. Pour venir à bout de chaque niveau, il faudra remplir les conditions de victoire. Et  clairement, ça change la donne quand il faut passer tout un niveau sans sauter ou sans perdre aucun point de vie. Sans pour autant être vraiment contraignant mais apportant tout de même un peu de complexité à certains niveaux, ces conditions offrent une nouvelle appréhension des niveaux. Et c’est tant mieux !  Le mode histoire se montre donc complet et pourrait presque se suffire à lui-même. Mais voilà, il a surtout pour vocation de mettre en valeur l’éditeur de niveau, après tout on est dans Super Mario Maker 2. Ainsi, le mode Histoire se présente comme une sorte de gigantesque tutoriel censé vous donner des idées pour le mode Création : chaque mission est un niveau plutôt court qui met en avant une des nombreuses interactions du jeu, afin de que vous en compreniez le fonctionnement, et ainsi le réutiliser par la suite.

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Et Mario créa un stage…

Vous l’aurez compris, c’est donc l’éditeur de niveau qui se retrouve au cœur du titre. De plus, c’est lui qui, grâce à la communauté, va produire du contenu sur le long terme. Tout d’abord, on ne peut qu’apprécier l’interface simple et complète, sublimé par le fait qu’on puisse utiliser les fonctionnalités tactiles de la Nintendo Switch en version portative. La prise en main est donc très facile et les possibilités de création sont bien plus variées que dans l’opus sur Wii U (qui était pourtant très réussi) et on ne voit pas trop ce qui pourrait limiter votre imagination. Enfin, si, on voit un peu. Puisque ce n’est pas un, pas deux mais bien trois bémols qu’on a pu noter. Le premier d’entre eux est qu’à la manette, ça reste très peu pratique. Pour dire vrai, j’ai pris plus de plaisir à jour en mode portable avec un stylet que sur grand écran. Quand au second, c’est quand même une petite déception. En effet, Super Mario Maker 2 nous propose de créer un stage en duo, avec chacun un Joy-Con. Alors que j’étais très emballée par l’idée, le résultat à été pour le moins catastrophique. Enfin le troisième concerne les possibilités de création artistique. En effet, des éléments sont simplement incompatibles avec l’idée de n’être que simple décor, alors que des fonctionnalités dans le mode histoire ne peuvent pas être reproduites dans l’éditeur de stage. Un peu dommage.

Mais qu’à ne cela ne tienne, mis à part ces trois petits points, ce sont plusieurs dizaines d’éléments de gameplay différents qui sont disponibles sur chaque niveau, et utilisables seuls ou combinés. Le jeu parvient réellement à exploiter ses atouts, tout en comblant les faiblesses que l’on pouvait retrouver sur Wii U, ce qui le rend à la fois bien plus abouti, mais aussi bien plus intéressant que le premier opus. Enfin, on note une autre arrivée de taille : les conditions de victoires qui comme pour le mode histoire, apportent une idée de challenge supplémentaire.

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Et c’est pas fini !

À condition de posséder un abonnement au service Nintendo Switch Online, il vous sera possible de partager votre niveau avec le monde entier, ou/et de se frotter aux stages des autres joueurs. À noter qu’en matière de création, il n’est pas possible de faire n’importe quoi. Tout comme dans le premier opus du jeu, il faut soi-même réussir un niveau pour être autorisé à le mettre en ligne. D’autres modes sont également disponible dans ce titre. On découvre ainsi le mode Défi Infini qui vous permet de jouer à des niveaux choisis dans la multitude de créations des joueurs parmi quatre niveaux de difficulté, jusqu’à que vous perdiez toutes vos vies.  Plus prenant que son prédécesseur (100 Mario Challenge, qu’il remplace), il faudra donc enchaîner le plus de missions possibles sans mourir, afin de battre des records et tentez de monter au plus haut dans le classement hebdomadaire. On note également une autre nouveauté de taille : la possibilité de jouer en mode multijoueur, en versus ou en coopération jusqu’à 4.

Un mode qui a ses limites, mais qui témoigne bien de la volonté de Nintendo de développer l’aspect communautaire du jeu. Sans parler de gameplay, il est d’ailleurs désormais possible de choisir le type de niveau recherché grâce aux tags présents sur chacun d’entre eux. On regrette cependant qu’on se retrouve parfois à 4 dans un niveau prévu pour un seul joueur, ou le fait qu’on doit attendre 30 secondes entre chaque niveau (sans compter le temps dans les menus) alors que certains niveaux se font en un éclair !

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Super Mario Maker 2 développe la formule de son prédécesseur en corrigeant certaines de ses erreurs et en comblant ses manques pour un résultat aux possibilités quasi infinies. En effet, il comblera les joueurs solo avec son mode histoire qui regroupe le meilleur de la licence dans plus de 100 stages de plateformes, tout en étant un excellent jeu de level design avec son éditeur de niveau. Reposant principalement sur le partage des niveaux entre joueurs, le succès du jeu sera déterminé par l’implication de sa communauté. Et comme il y a déjà plus de deux millions de partage en deux semaines, on se dit que Super Mario Maker 2 est plutôt bien parti…

 

 

4.5 2 votes
Évaluation de l'article

Points forts

  • Le mode construction, avec une multitude de possibilité
  • Le mode construction avec une durée de vie infinie
  • L'ajout du monde de Super Mario 3D World
  • Les conditions de victoire

Points faibles

  • Des possibilités en mode histoire qu'on ne retrouve pas en mode création
  • La recherche de niveaux en mode multijoueurs
  • La création de niveau en duo
7

Good

Co-fondatrice de Try aGame, aventurière dans l'âme et héroïne de la prophétie à ses heures perdues, RedHo a sauvé notre monde 17 fois des forces du mal. La légende raconte qu'elle aurait un masque de Majora pour se téléporter à Hyrule. En attendant la prochaine menace, elle écrit pour Try aGame.
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