Super Mario Party Jamboree est le party game le plus convaincant sur une console Nintendo depuis très longtemps…
Notre test a été réalisé à partir d’une version Nintendo Switch envoyée par l’éditeur.
C’est désormais à Super Mario Party Jamboree de bénéficier d’une interview-test sur Try aGame ! Il faut dire que le titre fait parler de lui depuis sa sortie, et en bien. Honnêtement, c’est totalement mérité. Malgré quelques maladresses dont on discutera dans cet article, ce nouveau Mario Party se montre excellent à bien des égards.
Que d’engouement et de jolis mots autour de ce Super Mario Party, tu nous expliques ?
Nintendo est revenu à ce qu’ils savent faire de mieux depuis la nuit des temps, une expérience de jeu basée sur le plaisir en coopération locale, mais aussi à travers son contenu en ligne qui montre de belles idées. On pourrait bien jouer seul, on retrouve même un mode de jeu disponible qu’en solo, la Brigade Anti-Bowser. On évite le grand méchant et sa bande en plusieurs manches pour le neutraliser une fois sa jauge de vie. Néanmoins, seul (avec des persos contrôlés par l’IA), avouons-le, c’est beaucoup moins amusant qu’entre potes ou en famille.
Qu’est-ce que le jeu nous propose de si bien en multijoueur local ?
Première chose avant tout, le sorcier Kamek nous propose avec clarté tout le contenu dès notre première session, et il sera possible de le réécouter si vous le souhaitez (mais vous ne le ferez pas, on est d’accord).
Super Mario Party Jamboree nous cueille avec son mode de jeu classique : à savoir un affrontement entre 4 joueurs sur un plateau dont les tours de jeu se terminent toujours par un mini-jeu qui fera gagner des pièces aux gagnants. Avec ces pièces récoltées au fil des tours, les joueurs entament une course pour atteindre une étoile sur le plateau de jeu. Ce mix entre jeu de plateau et party game fonctionne toujours aussi bien, surtout que les mini-jeux sont divers et variés. De même, il est possible de configurer les parties de jeu, ce qui est un plus, et elles dureront minimum 45 minutes.
Au niveau des particularités, précisons que les plateaux de jeu reflètent des univers et des décors bien connus des jeux vidéo Mario. De plus, on retrouve des mini-jeux qu’il y avait dans les précédents Mario Party. Comment ne pas reconnaître Domino Thwomp par exemple, l’activité qui vous fait développer une technique de prise en main de manette bien personnelle à chacun.
C’est bien de nous détailler ce côté classique de Mario Party, mais où est le vent de fraîcheur annoncé par la météo ?
Dans les modes de jeu proposés, notamment parmi ceux qui intègrent les particularités du Joy-Con de la Nintendo Switch. Doit-on préciser que Super Mario Party Jamboree se joue avec un seul Joy-Con pour chaque joueur dans la grande majorité des activités proposées. Certaines demandent une mécanique de jeu avec les touches, et d’autres s’appuient sur la reconnaissance de mouvements.
De notre côté, on a adoré les contenus coopératifs qui exigeaient une position debout et la motion control. On les retrouve notamment dans le mode Usine Toad (pas ouf) et Cuisine en Cadence (mortel !). Couper des légumes, préparer des burgers à 4, fouetter la crème, cueillir les carottes… Qu’est-ce que c’était fun ! Dès qu’on se prête au jeu, ce sont des moments de joie mémorables qui nous attendent. Toutes les activités proposées sont inspirées et dégagent une atmosphère conviviale. Et le fait que chacun ait le même objectif, que l’on joue individuellement, mais pour une notation collective, cela maintient un cap agréable à suivre pour tous. Comme c’est du fun, on ne se prend pas la tête non plus sur les ratés de chacun. Au contraire, on se marre !
Puis, plus on débloque les modes de difficulté supplémentaires, plus les activités gagnent en intensité. On se retrouve dans un mode « mixte » dans lequel il faudra être vif car les sessions sont plus courtes mais tout aussi exigeantes. Même avant, on pouvait se lancer dans les jeux mais en accéléré, ce qui rend aussi la session plus amusante.
Tu as dit qu’on jouait majoritairement avec un seul Joy-Con, quelle est l’exception à la règle ?
Il existe bien une île où l’on nous demande de jouer avec les deux Joy-Con, et encore une fois il faudra compter sur la détection des mouvements et la maniabilité du Joy-Con. Dans ce mode de jeu, on incarne Mario (ou Luigi) dont les pouvoirs ailés rappelleront les plus belles heures (ou pas) sur Mario 64. On va donc contrôler la trajectoire de notre héros ailé en battant des bras, enfin en les tournant pour maîtriser sa trajectoire. Bien que l’on puisse choisir des missions avec plus ou moins de difficulté, la principale adversité demeure la maîtrise du perso et des mouvements.
De mon côté, je ne suis jamais parvenu à maîtriser d’une main de maître ses déplacements, et cela dégageait une certaine frustration de ma part. Frustration mise de côté dès lors que je quittais ce mode de jeu pour un autre, notamment ce mode marathon, en local ou en ligne.
Tu te doutes de ma prochaine question… Peux-tu nous en dire plus et sur l’intérêt de ce « Koopathlon », surtout s’il consiste en une répétition de mini-jeux que l’on découvre déjà dans le mode classique ?
Cela tombe bien, ce n’est pas une répétition d’activités déjà vues. Ce mode de jeu comporte ses propres mini-jeux que l’on ne retrouve pas ailleurs, enfin je crois…
Dans ce mode de jeu, tous les personnages sont réunis pour une course grandeur nature. Dans chaque mini-jeu, on est directement récompensé de nos performances, ou puni… Plus on performe, plus notre protagoniste progressera sur la piste. Et pour pimenter tout cela, il existe un jeu en mode Battle Royale dans lequel la défaite peut être synonyme de totale déconvenue puisque l’on pourra reculer sur le plateau, mais genre énormément reculer ! J’ai trouvé que ce n’était pas une mauvaise chose car cela rééquilibrait les débats, et chambouler tout le classement.
En général, c’est un mix de 4 activités que l’on peut choisir dans les réglages, mais dont le niveau de difficulté s’élève en même temps que la course progresse.
De mon côté, j’ai trouvé vraiment amusant ce mode de jeu. Si Nintendo parvient à éviter l’apparition de tricheurs (coucou Mario Kart), ce Koopathlon à 20 « athlètes » pourra réunir et amuser beaucoup de joueurs autant en ligne, qu’en local.
D’autres éléments à prendre en compte ?
J’ai notamment l’impression que le level design des plateaux de jeu ont gagné en profondeur. Bien que certaines maps semblent petites, les différents embranchements et chemins rendent plus nerveux le déroulement d’une partie.
De plus, il existe bel et bien des activités annexes, une section quêtes et entraide. Ce n’est pas ce qui attirera le plus de joueurs mais cela représente peut-être du contenu qu’appréciera une partie de la communauté. Cela reste des mini-jeux supplémentaires, et on apprécie que chaque mode de jeu s’appuie sur ses propres mini-jeux, nous privant d’une certaine redondance. On note ainsi les boutiques et le nettoyage de la ville.
Que retient-on de l’expérience de jeu proposée par Super Mario Party Jamboree ?
Super Mario Party Jamboree représente, à quelques détails près, une véritable réussite. Tant que vous jouez en groupe, sans exclure non plus les parties en solo du propos suivant, le plaisir de jeu prend toute son ampleur. Nintendo a réussi à apporter une variété agréable dans les systèmes de jeu, tout en apportant des petites nouveautés mécaniques même dans son mode le plus connu. Comme bon nombre de classiques du catalogue du Big N, Super Mario Party Jamboree est conçu pour durer, et pourrait bien réchauffer l’atmosphère de bon nombre de sessions de jeux. Retour gagnant pour toute la bande !