TEST – The Church in the Darkness, l’enfer sur terre

Dans The Church in the Darkness, les joueurs devront accomplir un objectif simple : retrouver le neveu du protagoniste, Alex, et le ramener. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un jeu impitoyable et aux mécaniques difficiles à prendre en main, au cœur d’un jeu d’infiltration dans une secte particulièrement belliqueuse. Le test est effectué sur une version PS4 fournie par l’éditeur.

Développeur : Paranoid Productions
Éditeur : Paranoid Productions
Genre : Infiltration
Prix : 19,99 €
Support : PC, PS4, Xbox One, Switch
Date de sortie : 2 août 2019

Ave Maria

The Church in the Darkness est donc un jeu d’infiltration en vue du dessus, avec un gameplay basique : on se déplace derrière les ennemis pour les sonner, on se déguise pour passer inaperçu et on leur tire dessus quand on est repéré. Cependant, le jeu se révèle extrêmement difficile, même en mode facile, car une fois découvert, le joueur est rapidement mis au tapis par les ennemis, surtout lorsqu’il est cerné. Il est à noter que le joueur peut rapidement échapper à la vigilance de l’ennemi en quittant son champ de vision dans ce mode de difficulté, mais cela n’enlève presque rien à la difficulté ressentie lors des premières parties qui en pousseront plus d’un à abandonner. Le gameplay pour tirer est peu intuitif pour un jeu vu de dessus, car si tenir la gâchette gauche pour viser et utiliser la gâchette droite pour tirer fait sens dans un jeu de tir standard, dans un jeu vu de dessus, cela semble contre-intuitif.

Un jour sans fin

L’un des éléments importants du jeu, c’est l’aspect Rogue Like. En effet, selon les parties que vous allez faire, les chefs de la secte changeront de personnalité et pour les joueurs qui pourront pousser l’aventure un peu plus loin, cela pourra leur donner une raison de relancer le titre, ne serait-ce que pour voir les différentes personnalités qui existent pour ces personnages hauts en couleur. En plus de cela, le niveau est aussi généré aléatoirement, ce qui pousse les joueurs à prendre une toute autre approche, mais qui se traduit également par des temps de chargement assez longs – ce qui peut en rebuter plus d’un, là encore. De plus, en fonction de vos actions, votre neveu pourra avoir un comportement différent lorsque vous le retrouverez, ce qui conduira à l’une des 19 fins qui sont disponibles dans le soft. Il vous faudra aussi choisir quoi faire des chefs de la secte, en fonction de ce que vous découvrirez sur ces derniers dans les dialogues du jeu ou encore à l’intérieur des lettres que vous pourriez trouver.

Welcome to Hell

Sur la durée de vie d’une partie, celle-ci va d’une à deux heures environ lors de vos premières parties victorieuses. Mais pour cela, il vous faudra mourir encore et encore pour vous améliorer et, malheureusement, le jeu est assez avare en informations au début du jeu pour nous donner envie de continuer. La plupart des joueurs risquent de lâcher le titre assez vite en voyant que le jeu les lâche rapidement dans l’aventure sans plus d’explications. A noter que vous ne pouvez pas simplement sauvegarder pour revenir à un quelconque checkpoint en mourant : vous ne pouvez le faire qu’au moment de quitter le jeu. Ce qui, là facilement décourager les joueurs à aller plus loin.

The Church in the Darkness est un jeu-concept plutôt étrange, qui laisse les joueurs trop rapidement seuls afin de les laisser se débrouiller. Seuls les plus téméraires pousseront l’expérience plus loin pour découvrir tout ce que l’aspect procédural pourra leur apporter, mais il faudra dans ce cas maîtriser le gameplay et s’armer de patience – et prévoir de longues sessions de jeu plutôt que des sessions courtes…

 

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Évaluation de l'article

Points forts

  • Le concept original du rogue-like/infiltration
  • La narration qui s’adapte au changement

Points faibles

  • Très répétitif et lassant à la longue
  • Très punitif
  • Manque de sauvegarde
4

Poor

Recherchée par la garde de Karnaca, puis par les shérifs des Heartlands, Cassomer s'est enfuie à Arcadia Bay jusqu'à ce qu'une tempête l'expédie sur le site de Try aGame en tant que rédactrice. (Faut dire que ça paye bien).
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