Assassin’s Creed Rogue Remastered
(testé sur Xbox One X avec une version fournie par l’éditeur)
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Assassin’s Creed Rogue, dont la sortie initiale fût éclipsée par la sortie en grande pompe de Unity sur consoles Next Gen (on connaît tous la suite malheureusement), fait pour moi partie de ces jeux sous-évalués et trop vite oubliés.
Rogue fût mon dernier jeu sur 360, à ce moment là ma bonne vieille Xbox était bien fatiguée par les nombreuses heures de jeu que je lui avais déjà mis dans les pattes et de ce fait le jeu avait eu bien du mal à tourner convenablement. Chaque fois que mon personnage sautait j’entendais ma console hurler souffrance. A l’époque déjà l’histoire de cet épisode m’avait beaucoup emballée mais tout ceci avait été gâché par une console devenue trop vieille pour me laisser profiter à fond du jeu. C’est donc une grande joie pour moi de retrouver cet Assassin’s Creed dans une version que ma Xbox One X va être en capacité de faire tourner et en 4K s’il vous plait (uniquement sur Xbox One X et PS4 pro, les autres vous offrions du 1080p).
Je lance donc mon jeu et j’embarque pour de folles aventures en compagnie de Shay Patrick Cormac, cet assassin devenu templier. Cet épisode est particulier du fait que notre héro a rejoint « l’ennemi » mais aussi car nous allons rencontrer nombre de protagonistes connus. En effet, Rogue se déroule entre les événements de Black Flag et ceux d’assassin’s Creed III, nous allons donc côtoyer des personnages déjà rencontrés lors de ces épisodes. Souvenez-vous, dans le III nous incarnions Connor, le fils d’Haytham Kenway (maître templier) et petit fils d’Edward Kenway (Black Flag). Connor avait pour mentor un certain Achilles Davenport. Hé bien dans Rogue, nous allons rencontrer Achilles lorsqu’il était un jeune homme mais également Adewalé, le compagnon de route d’Edward dans Black Flag. Et bien évidement, ayant rejoint les templiers, nous allons avoir affaire à Haytham Kenway. Cette collaboration avec maître Kenway avait été un belle surprise à l’époque, j’ai toujours trouvé qu’il avait un certain charisme et j’espérais au fond de moi qu’Ubisoft se pencherait un peu plus sur la famille Kenway, mais il n’en sera rien. Enfin bref, vous l’aurez compris, j’avais vraiment apprécié cet épisode lors de sa sortie initiale.
Venons en maintenant au Remaster. Dès le lancement du jeu la différence se fait sentir, plus de console qui hurle, plus de perso qui reste bloqué plusieurs secondes dans le décor. Un jeu fluide, des oiseaux par dizaines, de beaux flocons de neige, un superbe décor, tout ceci m’avait totalement échappé en 2014, c’est comme si j’avais un nouveau jeu entre les mains. Je découvre le visage de Shay, dans mes souvenirs il avait une capuche et une face sans traits. Les combats navals me paraissent bien plus agréables du fait que la console arrive enfin à suivre tout ce remue-ménage. Il me faudra un court moment de réadaptation au gameplay qui n’est pas le même que dans Origins et me revoilà partie combattre, mais pour la cause des Templiers cette fois !
Pour moi cet Assassin’s Creed Rogue Remastered est une bonne occasion de découvrir ce titre pas assez mis en avant par Ubisoft au moment de sa sortie en 2014 malgré son fort potentiel. On ne va pas se mentir, à choisir, je préfère largement Rogue à Unity. Espérons que cette deuxième vie lui offrira le succès qu’il mérite.
En résumé, Assassin’s Creed Rogue Remastered est une belle occasion de découvrir cette perle sous-exploitée lors de sa sortie initiale. Il permet également de faire le lien entre Unity et les épisodes qui ont précédé, la fin du jeu étant en lien direct avec le début de Unity.