TEST – Deiland : Pocket Planet

Deiland : Pocket Planet Edition nous propose une simulation de vie dont le concept tourne autour du développement de sa propre planète.
Disponible sur Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, Stadia et Xbox One, découvrez en plus dans notre test ci-dessous.

DEILAND : POCKET PLANET


Développeur : Chibig
Éditeur : Chibig, 101XP
Support : Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, Stadia  et Xbox One
Version pour le test : Nintendo Switch
Genre : RPG,  Sandbox
Date de sortie :
15 avril 2021 sur Switch


Initialement sorti le 12 février 2016 sur diverses plateformes,  c’est à compter du 15 avril 2021 que le titre a atterri sur Switch. Deiland : Pocket Planet est un jeu d’aventure et un RPG qui reprend des éléments propres aux jeux Sandbox. Le crafting y est présent, la construction aussi, mais également le combat. Le jeu se joue seul et possède une histoire reposante et calme, liée à l’imagerie du Petit Prince. Bien entendu, ce n’est pas le premier jeu de simulation de vie que l’on voit débarquer sur Nintendo Switch (Animal Crossing : New Horizons, Harvest Moon, Story of Seasons, et tant d’autres avec eux…). Reste à savoir si Deiland : Pocket Planet parvient à se hisser à leur niveau ?


Deiland, Pocket Planet : c’est quoi l’histoire ?

Tout commence par une rapide cinématique qui nous présente rapidement l’univers dans lequel nous allons évoluer. Après quoi, Arco, le personnage principal de Deiland : Pocket Planet, se voit projeté sur la terre déserte de l’astre principal du jeu : Deiland, une petite planète qui n’attend que le joueur pour se développer. Un rapide tour du propriétaire (où l’on découvre une tente, un petit étang, quelques arbres et trois lopins de terre) permettra de très vite s’accaparer les lieux et de comprendre l’aspect gestion du titre. Bien que le titre repose essentiellement sur ladite gestion, Deiland : Pocket Planet nous propose tout de même un fond de narration. L’objectif de celle-ci est de comprendre l’identité et les origines de notre petit bonhomme. Pour se faire, il faudra se montrer vigilant aux phrases qui apparaissent lors des rêves d’Arco, ainsi qu’à la venue des voyageurs qui feront halte sur votre planète afin de débloquer de nouvelles recettes et ainsi, le développement de votre planète, d’échanger items et monnaie, mais surtout de vous faire réaliser les quêtes qu’ils vous confient (attention toutefois, les personnages arrivent aléatoirement sur votre planète et, une fois posé, ces derniers ne resteront qu’une minute). L’histoire nous entrainera également vers d’autres horizons, où l’on découvrira quelques planètes arborant un style différent de Deiland, de trouver des denrées non-disponibles ou encore de rencontrer de nouveaux protagonistes. On regrette cependant que  ces expéditions ne soient pas plus nombreuses  car elles permettent de densifier un peu l’enrobage du titre, mais pas assez à notre goût.


Le gameplay, ça donne quoi ?

Les nombreuses actions possibles dans Deiland : Pocket Planet vont être régies par une petite barre d’endurance (ainsi qu’une barre de vie utile dans les combats que nous mentionnerons par la suite) indiquant le nombre d’actions encore possibles à effectuer avant de devoir aller dormir pour recharger cette jauge. Parmi les interactions possibles, on retrouve donc l’agriculture (de vos cultures sur vos lopins de terre dont il faudra arroser grâce aux puits ou à la pluie et faire varier en fonction des saisons, mais aussi les arbres en gérant les graines dont vous ferez l’acquisition), le minage (des roches qui jonchent le sol, mais aussi dans la mine qui s’ouvrira dans le développement de l’histoire) et  enfin, la pêche (dans l’étang découvert un peu plus tôt). Bien entendu, vous aurez aussi les interactions commerciales avec les vaisseaux qui arriveront sur votre planète (avec les voyageurs ainsi que leurs quêtes comme dit précédemment) mais aussi une dimension combative avec des ennemis qui se dresseront sur votre chemin.  Malheureusement, cette dernière interaction se révèle peu intéressante puisqu’elle consiste à appuyer sur un bouton jusqu’à la mort  du monstre vous faisant face (pas de possibilité d’éviter les attaques). Ils auront toutefois le privilège de casser la monotonie de la vie sur Deiland, tout comme les épisodes météorologiques qui surviendront de ci, de là (changement de saisons, pluie, météorites, …)

Ambiance visuelle et sonore

Quant à la direction artistique, elle nous propose des couleurs vives bien que l’environnement reste assez limité (sur Deiland comme sur les autres planètes). A noter que tous les six jours (virtuels), vous changerez de saison, impactant quelque peu sur le gameplay (cultures et recettes) mais surtout au niveau des couleurs et de l’atmosphère du jeu. Le titre aura son blanc manteau en hiver et se teintera des couleurs cuivrées en automne… On regrette un peu que les objets et éléments de décorations restent relativement en sous-nombre, ne permettant pas d’exploiter le développement de sa planète à son paroxysme, tout comme le fait qu’il est impossible de rajouter des lopins de terre afin d’augmenter nos rendements.



Pour résumer, bien que l’ensemble concernant la gestion de sa planète est en somme, très agréable, force est de constater que l’on se retrouve assez vite limité dans les interactions disponibles. Même chose concernant les visites des vaisseaux et autres joyeusetés ou l’exploration d’autres planètes qui, en plus de casser quelque peu la monotonie du titre qui s’installe, sont de bonnes idées, mais malheureusement celles-ci donnent l’impression d’être survolées sans nous proposer tout ce qu’elles auraient pu nous offrir. Dommage, surtout avec ses personnages attachants et son histoire qui, bien que discrète, nous entraine avec elle. On y retourne tout de même, pour découvrir le fin mot de l’histoire  (sans doute car les jeux du genre provoquent une certaine addiction) et pour aider Arcos à entretenir sa petite planète…


C’est ainsi que s’achève notre test de Deiland : Pocket Planet Edition, sorti le 15 avril 2021 sur Nintendo Switch.


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Évaluation de l'article

Points forts

  • Des personnages attachants
  • Un récit discret mais présent
  • Développer sa petite planète
  • Des interactions sympathiques
  • L'ambiance qui s'adapte à chaque saison

Points faibles

  • ... mais des personnages qui débarquent aléatoirement.
  • ... mais des expéditions trop rares et pas assez exploitées.
  • ... mais un développement qui est finalment beaucoup trop limitié.
  • ... mais un système de combat pas optimal.
  • ... mais des éléments de personalisation en sous-nombre.
5

Average

Co-fondatrice de Try aGame, aventurière dans l'âme et héroïne de la prophétie à ses heures perdues, RedHo a sauvé notre monde 17 fois des forces du mal. La légende raconte qu'elle aurait un masque de Majora pour se téléporter à Hyrule. En attendant la prochaine menace, elle écrit pour Try aGame.
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