MachiaVillain
(testé sur PC à partir d’une version fournie par l’éditeur)
Support : PC
Développeur : Wild Factor
Éditeur : Good Shepherd Entertainment
Genre : Management de monstres
Date de sortie : 16 mai 2018
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Un jeu de management complet.
Vous incarnez, ce que l’on nomme communément, un sbire, un homme de main, ou plutôt monstre de main. Mais les perspectives de carrière n’étant pas terribles, vous avez envoyé votre candidature à la Ligue des Vilains Machiavéliques. Contre toute attente, cette candidature a été acceptée et vous voilà à la tête de 4 sbires et d’un endroit dans une forêt angoissante pour construire le plus grand manoir démoniaque possible, pour attirer victimes et donc argent.
Vos travailleurs sont de plusieurs types monstrueux : squelettes, loups-garou, zombies, vampires etc. A chaque type un régime alimentaire précis, à chaque individu des caractéristiques, des traits de caractère et savoir-faire particuliers. Untel sera plus doué en construction, tel autre au travail administratif ou à l’atelier. Pas (trop d’inquiétude,) si vous affectez un monstre à un travail précis, avec le temps, ses compétences progresseront et, grâce aux combats, ses niveaux et caractéristiques. Le système de combat est d’ailleurs un peu sommaire et il vous faudra mettre le jeu en pause pour bien cibler vos ennemis.
il faudra aussi vous occuper du bonheur de vos monstres sous peine de les voir s’énerver, s’attaquer momentanément à votre manoir et finir par se barrer en claquant la porte. Pour cela, éviter de les réveiller sauf cas d’urgence, embellissez votre demeure à leur goût, nourrissez-les et si possible ne diversifiez pas trop votre contingent, mais avoir plusieurs monstres du même type attaquera sérieusement vos réserves de « nourriture ».
Votre manoir pourra et devra être pourvu de nombreuses pièces ayant chacune une utilité propre, pour attirer ou piéger les victimes, faire des recherches, pour débloquer de nouveaux meubles, machines et artefacts et bien évidemment traiter les matières premières pour les construire. Pour vous y aider, la Ligue des Vilains Machiavéliques vous donnera des missions pour progresser en grade et obtenir des récompenses et ainsi vous permettre d’embaucher plus de sbires.
D’ailleurs le système de gestion de tâches est un modèle du genre. Chaque monstre à un nombre limité de tâches pouvant lui être assigné et vous pouvez prioriser les tâches selon votre besoin du moment ou votre stratégie. Stratégie que vous devrez modifier en fonction des évènements et surtout du contenu du jeu. Sur ce dernier point MachiaVillain ne compte à ce jour qu’un seul mode de jeu dit sandbox. Pas de scénario ou défi, pas de jeux à plusieurs. Les parties peuvent, certes, êtres longues mais surtout répétitives si vous décidez de partir sur le même schéma. ceci dit, après 6 heures de jeu, je n’avais pas encore débloqué toutes les salles ou avancées. Une première partie prudente on va dire.
Évènements et interactions.
Tout comme dans un Sim City, des évènements viendront tenter de bousculer votre business plan si bien huilé. Si vos meurtres sont trop voyants, une jauge se remplira et des paysans en colère ou autres héros viendront chercher gloire et vengeance. De plus les bois ne sont pas sûrs, même pour vous. Arbres maudits et araignées géantes les peuplent mais peut-être aurez vous la possibilité de vous en faire des copains ?
Dans les autres évènements les orages pourront mettre le feu à votre maison. Si les premiers ne vous feront pas bien mal, au fur et à mesure que vous vous étendrez vous devrez éviter de véritables incendies. Opter pour du carrelage sera une bonne option. Notons également la venue de marchands ambulants qui vous permettront, par exemple, d’embaucher d’autres sbires ou de compléter votre garde manger.
Notons aussi, pour nos amis streamers et donc nous-mêmes. la présence d’un outil d’intégration à Twitch qui, si vous l’activez, proposera un vote d’évènements à vos spectateurs. Trois choix possibles, certains seront positifs d’autres nettement moins.
MachiaVillain est le successeur de Dungeon Keeper tant attendu, que la version mobile avait insulté. Incroyablement complet, il souffre de n’avoir qu’un mode de jeu. Mais si vous êtes très attaché aux notes, dites-vous que celle-ci n’est qu’un plancher duquel le jeu décollera au fil des mises à jour.