J’ai oublié d’écrire un texte sur la force de l’amitié
Qui met l’amour à l’amende dont la faiblesse me fait pitié
Dans la, maintenant, grande licence de Monster Hunter, aujourd’hui nous allons nous attaquer à la déclinaison J-RPG. Descendant(e) d’un Rider de renom, Red, tout commencera par votre rencontre avec Ena, une Wyverienne à qui a été confiée un œuf de Rathalos légendaire. S’il venait à éclore, sa puissance destructrice pourrait bien entraîner un chaos sans nom !
Easy Rider.
Dans l’univers Monster Hunter, les riders sont des clans utilisant les monstres comme montures et alliés, forgeant ainsi un lien privilégié, des genres de chasseurs de Pokémon mais en plus cool. Et vous allez vite voir que la comparaison pourrait servir de fil conducteur. Car en plus de récupérer des œufs de monsties pour en faire vos partenaires de combat en les évoluant, vous incarnez un personnage prépubère s’entourant de compagnons à peine plus âgés et d’un chat qui parle. De là à penser que vous êtes la Team Rocket il n’y a qu’un pas que les meilleures parodies sauront emprunter.
Et si le « chat », nommé Navirou, parle et parle put@!n de beaucoup, ce n’est absolument pas le cas de votre personne qui rejoint la longue liste des héros muets, ce qui, pour un jeu qui contient RPG à la fin de son genre, fait toujours un peu tâche. Car tous les dialogues sont menés par le griffeur de canapés (sans aucun choix vous êtes dans un J-RPG) et c’est lui qui prendra toutes les décisions, laissant à Red le sourire validant la prise de décision qui va toujours vers l’aide au prochain.
Vous l’aurez compris, Monster Hunter Stories 2 Wings of Ruin est donc un couloir, d’une trentaine d’heures, dans son histoire principale.
Ride the Lightning
Classique dans sa narration, le jeu l’est aussi globalement dans son gameplay. Globalement car nous retrouvons ici le bon chacun son tour, choix d’action/magie/item à lancer avec cependant un système de double pierre feuille ciseau pour gérer un combat où vous ne contrôlez que votre personnage (!). Chaque ennemi peut être sensible à l’une de vos 3 armes (épée/arc/marteau) et les attaques peuvent être de type force, vitesse ou technique, chacun battant une autre selon un des systèmes de jeu le plus vieux du monde. En cas d’égalité, vous martyriserez votre touche d’attaque pour remporter le duel.
Pour le reste il va falloir farmer un peu et notamment les quêtes annexes disponibles au tableau de chaque village visité pour avoir suffisamment de ressources pour vous équiper et pour trouver des œufs plus rares, vous permettant de disposer d’une équipe équilibrée vous permettant, hors combat, d’interagir avec tous les types de décor rencontrés, et en combat d’avoir un avantage et des monsties puissants. Et pour les renforcer vous pourrez en « sacrifier » certains pour transmettre des gènes utiles à voter équipe de rêve. Une grille de 9 traits sera ainsi à remplir avec un minimum d’optimisation.
Et pour ficeler tout cela, votre rang d’amitié renforcera vos capacités, car pour envoyer des mandales météores c’est important d’être bons amis.
Monster Hunter Stories 2 Wings of Ruin propose un système d’évolution certes non original mais toujours intéressant sous une esthétique colorée et chatoyante. Ça bouge bien, les cinématiques sont dynamiques mais l’expérience globale est bien trop dirigiste et classique pour ne pas dire banal. A réserver aux plus jeunes peut-être dont le jeu pourrait être la première expérience J-RPG, d’autant que Capcom a annoncé du contenu pour les prochains mois.