Tapie au fond des bois
Éditeur : Maximum Entertainment
Support : PC, PS5, Xbox One , Xbox Series X/S
Avec un écureuil sur le seuil
Squirrel with a Gun, c’est un écureuil avec des flingues voilà, merci fin du test.
Bon OK, il faut en dire un peu plus surtout que le jeu en cache un peu derrière ses trailers, et sans aller jusqu’à dénoncer une publicité mensongère, il faut marquer le temps de surprise.
Squirrel with a Gun est aux écureuils ce que GOAT Simulator était aux chèvres. Un ovni mais un ovni qui ne profitera pas autant de son prédécesseur. Vous êtes donc un écureuil tout mignon qui, à l’instar de Scratch, cherche des glands pour reconstituer sa réserve.
Vivant dans une douce banlieue étasunienne (mais canadienne serait plus drôle eu égard à la chanson de Line Renaud), il ne s’attendait pas à tomber sur un laboratoire secret d’une agence gouvernementale à 3 lettres. Nous non plus.
Ni sur leur objet de recherche qui transforme notre rongeur en machine à tuer. Nous non plus.
La quête des glands va alors débuter, entravée par des agents Smith pas très capables.
La quête du gland
Non, vous ne passerez pas votre temps à défourailler du personnage random à l’arme lourde. Il vous faudra en fait réfléchir. Sorti du labo servant de tutoriel, vous voilà dans un quartier résidentiel libre de vos mouvements où chaque maison abrite bonus, glands dorés et costumes qui ne sont pas là juste pour le côté cosmétique. En effet ceux-ci peuvent vous renforcer ou débloquer des énigmes.
Pour débloquer une arme ou un vêtement, il vous faudra payer en glands et pour les trouver, il faudra faire preuve d’observation et de malice pour solutionner la petit énigme proposée : sol en lave, plate-forme éphémère, champ de mines, ou trouver comment faire cuire 4 steaks au barbecue.
Notre écureuil sait monter sur les gens pour leur coller un torticolis de la mort (littéralement) ; les arbres, les poteaux notamment ceux avec un drapeau qui feront l’inventaire des choses à débloquer dans la zone.
Et puis il y a les combats : armes improvisées, fusil, 9mm, bazooka, uzi, fusil à pompe et même voitures électriques pour se déplacer plus vite ou renverser les gens. La partie qui nous a fait cliquer sur le jeu, la partie presque la plus décevante. Déjà car la visée n’est pas des plus vivaces, ensuite car les ennemis n’ont pas d’intelligence et peuvent tirer sur mur indéfiniment.
A noter que les armes servent aussi à améliorer les sauts et on pourra se retrouver à vider son chargeur pour atteindre une plate-forme inaccessible.
On débloquera une nouvelle zone du quartier en battant un boss (2 au total) qui sera découpé en phases. La darksoulisation des noisettes avec une assistance trop prononcée, chaque problème étant expliqué durant le combat.
Rage de glace
Sans surprise, Squirrel with a Gun n’est pas le jeu de l’année. Le principe est rigolo et pas si courant. Il sait allier phases d’actions et de réflexion ou de plate-forme mais le moteur et les animations font PS3, le déroulé des combats fait PS2 et l’IA fait PS1. Ça manque de nervosité et ce n’est pas le bullet time qui va nous apporter notre pitance. 15€ ça peut paraitre abordable pour 3 bonnes heures de jeu.
En revanche les interactions sont nombreuses et on est loin du je saute, je tire. L’environnement demande à être testé !
Malgré ses gros défauts, Squirell with a Gun nous apporte quelques bon moments. Le jeu veut être barré et irrévérencieux mais il reste peut être un peu sage, puis il a ses limitations techniques malgré de nombreuses possibilités d’interactions.