TEST – Train Simulator 2019 : un DLC peut en cacher un autre

Mesdames et messieurs, je suis votre commandant de bord, le train numéro 2019 en direction de Try@Game City va bientôt quitter la gare, merci d'avoir choisi notre compagnie, je vous souhaite un bon voyage.

Train Simulator 2019

Aujourd’hui, allons ensemble découvrir, ou redécouvrir si vous avez essayé les versions antérieures, le fleuron de la simulation de conduite de trains, je veux bien sur parler de TRAIN SIMULATOR 2019.

Développeur : Dovetail Games
Éditeur : Dovetail Games
Genre : Simulation
Support : PC
Version pour le test : Steam 
Date de sortie : 11 octobre 2018

Les jeux de simulation comme celui-ci existent depuis de nombreuses années, et couvrent une variété de thèmes plutôt impressionnante, de l’agriculture en passant par la gestion de toilettes publiques, et possèdent un public fidèle qui s’adonne aux joies de gérer ou de conduire toute sorte d’engins.

Qui n’a jamais rêvé de conduire un train? Que ce soit à vapeur, au diesel ou électrique, les trains fascinent petits et grands depuis leur création. Leurs moteurs puissants et les rails filant vers l’horizon inspirent le voyage et l’aventure. Mais ne nous égarons pas, passons tout de suite aux choses sérieuses.

C’est une belle machine

Parlons peu mais parlons bien. Pour ce jeu, votre PC va être mis à rude épreuve, et il vaut mieux en avoir un puissant pour en profiter, et c’est des fois à se demander pourquoi le jeu est aussi gourmand, car ne nous cachons pas les yeux, ce jeu est graphiquement un désastre, même avec les réglages poussés au maximum. Je conçois que les graphismes ne sont pas toujours un gage de qualité pour un jeu-vidéo, mais ici nous avons un jeu qui met par terre un [email protected] avec 16go de ram CL9 1600mhz et une GTX 1060 6GB, qui est une config somme toute plus que correcte, avec des textures dignes de la fin des années 90 (Quake 1, Half-life, Tomb Raider 2…). Et bien malgré cela des drops de fps passant de 60/70 à 20 de façon assez inexplicables, que l’on soit proche d’une ville ou pas. Petit détail et non des moindres, le jeu est installé sur un SSD, ce qui est conseillé par la configuration requise sur Steam, et bien les temps de chargements restent relativement longs, à savoir largement plus d’une minute, ce qui reste énorme pour un chargement via SSD.

Billets s’il vous plaît, tous vos billets

Le code fourni nous donne accès aux trajets Frankfurt-Karlsruhe, Portsmouth-London, Salt Lake City route, Soldier Summit route, Mannheim-Karlsruhe et pour finir le TGV.

ET C’EST TOUT !

Pour le reste du contenu du jeu, il vous faudra acquérir pas moins de 492 dlc pour un total modique de 6779.09€, en plus de l’achat du jeu de base bien sûr.

Oui oui vous avez bien lu, pour conduire la totalité des locomotives sur la totalité des chemins de fer présents dans le jeu, il vous faudra casser non seulement votre tirelire, mais aussi celle de vos voisins, de votre famille et de tous les gens que vous avez croisés dans votre vie.

Electronic Arts passe pour un petit joueur à côté.

Pas besoin de tortiller de la pelle pour mettre du charbon droit

Mais trêve d’égarements,  parlons plutôt du contenu disponible pour ce test.

L’interface n’est pas la plus élégante ni la plus intuitive que j’ai rencontrée dans ma vie de gamer, il faut fouiller dans les sous menus pour comprendre le système de paramétrage d’un trajet, mais aussi pour trouver le tutoriel (qui s’appelle Academy dans le menu), et croyez moi, si vous n’avez jamais joué à un Train Simulator, vous en aurez besoin, ne serait-ce que pour faire monter les passagers dans les wagons.

Le gameplay lui n’est pas désagréable, mais il ne faut pas se leurrer, on ne conduit pas une machine de guerre pour aller sauver le monde. On conduit un train de transport, soit de passagers soit de marchandises, il suffit d’amener la locomotive d’un point A à un point B.

Pour ce faire, une manette de gaz pour accélérer ou ralentir, l’affichage du trajet en bas de l’écran pour connaitre les limitations de vitesse en cours sur les différentes zones (déraillement à coup sûr en virage à vitesse trop élevée), voilà à peu près les grandes lignes du gameplay de ce jeu, les quelques variantes sont l’attelage de wagons ou la charge de charbon pour alimenter la locomotive à vapeur entre autres.

Tchou Tchou !!

Qui dit conduite durant de longues heures ininterrompues, dit ambiance sonore et musique composées aux petits oignons pour le trajet.

Et bien ici non, je ne sais pas pourquoi, mais il n’y a aucune musique, pas même d’ambiance. Uniquement l’avertisseur sonore (dont son utilisation sans nécessité vous pénalisera), le son du vent et des roues sur les rails. Quand je conduit dans ce jeu, je ne vois que des ballots de paille qui défilent dans mon esprit.

Il vous faudra passer par un moyen hors du jeu pour avoir de la musique, quelle qu’elle soit.

Mesdames et messieurs, nous arrivons enfin en gare, nous espérons que vous voyagerez à nouveau avec notre compagnie, nous vous souhaitons une bonne journée

Ce jeu a apparemment créé un fossé avec ses prédécesseurs, trop peu de contenu disponible, voire même aucun, sans DLC. Une config requise plutôt exigeante et des graphismes qui commencent réellement à dater, tant de petites choses qui mises bout-à-bout, donnent une recette qui perd nettement en saveur.

Si les jeux de gestion/simulation sont votre dada, je vous conseille le très connu Farming Simulator 2019, ou encore Euro Truck Simulator 2 (plus tout récent mais toujours efficace).

 

En résumé, on pourrait passer un bon moment s’il n’y avait pas tous ces DLC pour gâcher l’ambiance, une mise à jour graphique serait également la bienvenue. Malgré tout ça, les fans inconditionnels des trains en tout genre peuvent y trouver un réel plaisir de jeu.

 

 

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3.4 5 votes
Évaluation de l'article

Points forts

  • Le réalisme de la simulation
  • La variété des locomotives à conduire...

Points faibles

  • ...Si vous passez par la case DLC
  • Des graphismes qui commencent à dater sérieusement
  • Une ambiance sonore quasi inexistante
  • La configuration requise pour y jouer confortablement
4

Poor

Co-fondatrice de Try aGame, commandante du Normandy et Championne du Monde 2016 de Farming Simulator. Responsable du crash du Normandy, elle s’est retirée sur Terre pour devenir rédactrice pour Try aGame !
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