Test – Uncharted 4 : A Thief’s End

Nous nous sommes lancés dans le test de l’exclusivité PlayStation 4 la plus attendue de l’année, Uncharted 4 : A Thief’s End.

Naughty Dog s’est enfin décidé à placer une date sur les dernières aventures de Nathan Drake. Ressuscitée après une trilogie en version remastérisée, la série conclut son périple avec Uncharted 4 : A Thief’s End. Nul besoin de douter si le succès commercial du dernier volet de l’exclusivité Sony la plus populaire de la décennie, l’intérêt se trouve ailleurs. Savoir si le studio propose ici une conclusion à la hauteur des attentes du public, simplement si ce quatrième et ultime épisode peut être considéré comme le meilleur de la franchise, l’apogée de la licence que ce soit en terme de réalisation, d’écriture et d’immersion. En réalité, une fois le jeu terminé, toutes les réponses sont faciles à obtenir. Nous en témoignons dans notre test d’Uncharted 4 : A Thief’s End.

Naughty n’a eu cesse de le répéter, même si la licence appartient à Sony, il semble improbable que les aventures de Nathan Drake connaissent une suite. Très rapidement, nous en comprenons les raisons, et tout le long de ce dernier périple, le sentiment qu’il touche à sa fin est présent. Et cela, c’est notamment dû aux états d’âme de Nate qui nous sont transmis, le héros a pris de la bouteille, et il n’est pas le seul.

Uncharted 4

Des personnages qui gagnent en maturité

S’il existe bien une évolution marquante entre la trilogie et Uncharted 4, elle concerne sans aucun doute possible son héros. Dans les trois premiers volets, Nathan Drake se démarquait par son air insolent, sa légèreté, cette impression qu’il n’était animé que par l’envie de découvertes archéologiques, sans en comprendre les risques, sans y penser. Cet aspect là pouvait rebuter sa côte de popularité puisqu’au final, sa niaiserie (accentuée par la VF du jeu) empêchait de penser qu’il restait un personnage remplaçable, les aventures du héros restaient le cœur du jeu, pas l’aventurier. Il manquait clairement de profondeur.

Naughty Dog a soigneusement travaillé le personnage de Nathan Drake, non pas par une simple redécouverte de sa jeunesse (encore une fois), mais par des animations, des cinématiques qui témoignent que le poids des années se ressent sur sa ganache et son moral. Il a épuisé toute son énergie à trouver Eldorado, Shambhala etc. et les développeurs ne cessent de nous le rappeler, que ce soit dans une séquence vide grenier ou dans les retrouvailles avec son frère, la fameuse scène dans laquelle il lui narre son passé. D’ailleurs c’est son grand frère Samuel qui va le diriger vers une autre quête et elle sera autant éprouvante physiquement que mentalement. Plus que jamais, Nathan éprouvera une certaine fatigue, de la lassitude, tout le contraire de son frère toujours partant pour une virée, nous rappelant que le côté aventurier de Nate, il le tient sûrement de son frère.

Une autre personnage de la série Uncharted souligne la maturité gagnée par le héros, il s’agit évidemment deHelena, la femme qui l’a accompagné dans ses anciens voyages et qui continue de le soutenir dans ses projets. Le couple a pris une nouvelle dimension, leur complicité sera mise à rude épreuve mais l’alchimie entre les deux est à son apothéose, leur relation plus que jamais crédible et nous apprécions même assister à des scènes de couple banales (avec un easter egg qui devrait enchanter les nostalgiques).

En plus de Samuel, Nathan pourra compter sur son ami de toujours, Sully. Par contre, le vieil homme sera davantage en retrait puisque le quatrième opus se base principalement sur la relation entre les deux frères. C’est d’ailleurs ce qui sert de fil conducteur au scénario.

Uncharted 4 : A Thief's End

Sic Parvis Magna

Plutôt facile de parler du scénario sans spoiler en ce qui concerne la série Uncharted, surtout quand les fondations ont été révélées dans les précédents trailers. Comme évoqué un peu plus haut, la trame scénaristique de ce quatrième volet tourne autour de Samuel, le frère de Nathan. Ce sont ses retrouvailles avec Nathan qui représenteront le levier qui actionnera la nouvelle quête du héros, la nouvelle chasse au trésor. Celle-ci nous fera suivre les traces de pirates qui ont sévi au 17ème siècle, un certain Henry Avery en première ligne. Il a distillé des indices concernant un « paradis » que vous ne serez évidemment pas les seuls à convoiter. Vous avez notamment aperçu Nadine Ross dans une bande-annonce, elle jouera son rôle à la perfection et donnera du fil à retordre à Nathan à de nombreuses reprises.

De ce côté ci, on pourrait croire que le scénario ne comporte rien d’original. Pourtant, il est plutôt bien amené et d’un angle bien différent. Certains penseront qu’il s’agit d’un prétexte pour que l’on nous cuisine encore et toujours à la même sauce, que ce sera encore et toujours les « gentils » qui ouvriront la voie du trésor pour les « méchants ». Tout ne sera pas complètement faux, mais ce sera loin d’être totalement vrai. Au final, les états d’âme de Drake influent nettement sur la perception du scénario, il ne s’agit plus seulement de sa quête, de ses envies, mais aussi de l’obsession de son frère. Certaines scènes portent même toute l’attention sur Samuel, offrant un reflet de l’image passée de Nathan, de la façon dont il était perçu par son entourage. Et la façon dont Naughty Dog a réalisé cet effet miroir est diablement efficace.

Les deux frères seront souvent réunis et encore une fois, nous serons embarqués aux quatre coins du monde. Pas de séquence en avion mais les passages de Nathan sur terre sont souvent rythmées, ce qui n’est pas toujours le cas pour ses phases d’exploration.

Uncharted 4 ou The Climb sur PlayStation 4

Le personnage de Nathan n’est pas le seul à gagner en profondeur, l’exploration également. Elle est moins linéaire, jamais trop dirigiste dans le sens où l’on vous donne moins d’indices pour trouver votre chemin. Souvenez vous lors que dans les précédents opus, la caméra se tournait souvent automatiquement pour vous indiquer vers quelle direction avancer. Ici, ce sera à vous de réfléchir, de faire preuve de lucidité, ce qui demeure assez plaisant pour les amateurs d’exploration. L’effet couloir en est diminué.

Si Uncharted 4 : A Thiefs End gagne légèrement en durée de vie par rapport à ses prédécesseurs – il nous a fallu 14 heures de jeu en niveau Intermédiaire pour finir une première fois le jeu – ce n’est sûrement pas dû à la récurrence de ses oppositions à mains armées ou à ses cinématiques. A vrai dire, nous passons une bonne partie de notre temps à enchaîner les sessions d’escalade, qui profitent de la montée en altitude pour offrir des panoramas de toute beauté. En effet, chaque fois que nous sommes parvenus à une piste à approfondir, c’est à dire la découverte d’un site historique, la progression vers une certaine cité enfouie ou l’infiltration vers un bâtiment surveillé, cela se précède d’une longue séquence d’escalade et nous pourrons remercier notre grappin qui sera utile à de multiples reprises. Nathan bénéficie même d’outils utiles pour se balancer d’une paroi à une autre, mais aussi pour s’accrocher à certains murs, certains pourraient penser à un petit emprunt à Lara Croft. En effet, nous bénéficions désormais d’un piton qui facilite notre progression lors des dernières séquences d’escalade. Un autre élément est souvent utile, le treuil qui permettra de se frayer un chemin avec la Jeep à Madagascar notamment. Pour le coup, cela gagne peut-être en réalisme mais cela perd en intensité. Si vous pensiez découvrir les différents secrets en pénétrant simplement dans une nouvelle zone et tomber dessus au bout de 3 minutes, c’est loupé. Non, et c’est en cela que la trame prend de l’épaisseur, chaque indice est caché dans un lieu difficile à atteindre et nous dirige vers un autre tout autant difficile à atteindre. Les héros ont ainsi parfois l’impression de tourner en bourrique. Et pour compliquer le tout, nous constatons encore que nos amis de Naughty Dog se sont creusés la tête pour élaborer des énigmes plus ou moins compliquées. Nous sommes encore assistés par les petits « guides » dessinés dans le journal de Drake. Néanmoins, rien de très ardu, excepté peut être une séquence avec une série de symboles à tourner dans le bon sens, nous vous la détaillerons dans notre guide du jeu.

Uncharted 4

Mis à part cela, comme vous avez pu le constater avec les premières sessions à Madagascar, chaque arrivée dans un lieu inédit s’accompagne d’un long chemin vers l’objectif, un faux semblant de monde ouvert (qui n’en est réellement pas un, puisqu’une seule route est réellement tracée), un prélude à la visite historique qui s’identifie comme de l’exploration. Une exploration qui sera semée d’embûches sur lesquelles se reposent les bases du gameplay.

Des mécaniques approfondies

Uncharted 4 : A Thief’s End s’appuie toujours sur les mêmes fonctionnalités, et encore de façon assez limpide. Encore mieux, Naughty Dog a amélioré ses affrontements avec l’ennemi en intégrant dans la majeure partie des situations deux voire trois choix possibles. Le mode bourrin est simple, nous portons des armes, autant les utiliser le plus rapidement possible pour prendre le premier shoot sur l’ennemi. Commence alors une série de fusillades qui cesseront seulement lorsqu’un des deux camps aura pris l’ascendant sur l’autre, simplement en éliminant tous les hommes aux alentours. Pour cela, il est encore et toujours possible de tirer sur des bidons pour provoquer des grosses explosions, de changer régulièrement d’armes en subtilisant celles que vos adversaires laissent tomber une fois assassinés. Par contre, une fois le premier coup de feu émis, il est nécessaire de rester mobile. Les ennemis n’hésiteront pas à se déplacer pour vous prendre de revers pendant que le sniper attend l’ouverture pour mettre à terre sa cible, et c’est généralement du one shot. Par contre, pas de grandes nouveautés en terme d’opposition puisque nous retrouvons les mercenaires lambdas, ceux équipés d’un arsenal défensif et offensif conséquent, sniper, fusil à pompes, lances grenades. En terme d’armes, très peu de place a été laissée à l’innovation. Les combats au corps à corps bénéficient en revanche d’un soin particulier, avec une réelle complicité avec votre allié qui vous offre une prise à deux, façon catch pour vous débarrasser des adversaires.

Seconde approche, l’infiltration. Tout a été mis à notre disposition pour penser à une autre technique que le « mode bourrin ». Outre les parois, les murs et les caisses d’approvisionnement, les hautes herbes ont été plantées tout le long des environnements afin que vous éliminiez discrètement vos ennemis. Cela constitue une réelle plus value dans l’approche stratégique du jeu.  Pour déterminer l’efficacité de nos capacités d’infiltration, les ennemis se dotent désormais d’une jauge de repérage. Blanche, elle se remplit au fur et à mesure que nous entrons dans le champ de vision des ennemis pour devenir jaune, ce qui provoque sa suspicion puis orange si vous n’êtes pas parvenus à vous extirper de sa surveillance. A partir de là, s’il n’est pas éliminé dans la seconde, il lance un signal et les hostilités par la même occasion.

Ce système serait parfaitement pensé s’il ne s’accompagnait pas des lacunes de l’IA. En premier lieu, une fois caché, l’adversaire a souvent tendance à se rapprocher de vous rapidement, vous invitant ainsi à vous débarrasser de lui. Ensuite, nous remarquons très vite que l’IA n’est pas assez punitive et laisse transparaître quelques défaillances. Par exemple, après avoir balancé une grenade dans les environs en étant incognito, l’ennemi est devenu logiquement suspicieux et cherche l’élément perturbateur. Il est arrivé qu’il abandonne ses recherches très rapidement pour se replacer dans sa zone de surveillance. Un manque de cohérence de ce côté-ci, mais au final, c’est arrivé très peu de fois. Dans toute autre situation, l’IA se montre assez réactive.

Enfin, comme dans les précédents opus, il ne sera pas tout le temps nécessaire de tuer tous les ennemis tant que vous trouvez le bon chemin. En cela, le joueur profite d’une marge de manœuvre assez large pour choisir comment éliminer l’adversaire, s’il est décidé à le faire.

Une fois que vous aurez débarrassé le coin de ses vermines, vous serez libre de vous rincer l’œil, non pas en en portant votre attention sur les atouts physiques d’un(e) autochtone mais simplement en prenant de la hauteur, et en regardant autour de vous. Les décors sont simplement sublimes.

Uncharted 4 : A Thief's End

Ce qui se fait de mieux visuellement

Les versions remastérisées de la trilogie Uncharted sur PlayStation 4 arboraient déjà des décors splendides comparé aux versions d’origine. Le quatrième volet de la série l’emmène encore dans une dimension supérieure. Les visuels de chaque horizon demeurent époustouflants, les effets d’ombre et de lumière tout aussi soignés. Honnêtement, le spectacle visuel nous en met plein les yeux et ce, dès les premières minutes de jeu. Mieux encore, nous ne nous habituons pas à la magnificence des environnements. Tout le long de l’aventure, nous sommes animés d’une envie constante d’appuyer sur le bouton Share de la manette.

Les prouesses techniques ne s’arrêtent pas là. L’animation des personnages est impressionnante, pas forcément en terme de mouvement, mais en ce qui concerne la modélisation des protagonistes, de leurs expressions faciales. Le résultat demeure réellement bluffant au cours des cinématiques. Il ne suffira que de la scène de couple en pleine discussion pour le constater, difficile de ne pas garder toute son attention sur Helena qui transmet divinement ses émotions de façon ultra naturelle.

De toute évidence, techniquement, il s’agit du meilleur Uncharted. Nous pourrions même nous avancer et dire que l’on ne trouve simplement pas mieux sur PlayStation 4, une réelle vitrine graphique.

Le seule petit (minuscule) reproche que l’on pourrait pointer du doigt concernerait la faune. Si les environnements permettent de découvrir une flore qui se dote de textures irréprochables, nous pourrions reprocher que les animaux restent légèrement un peu trop absents des décors. Leurs apparitions demeurent assez rares, sachant que Nathan explore Madagascar et des lieux plus tropicaux, nous étions en droit à nous attendre à un peu plus de ce côté là.

Quelques mots en ce qui concerne la bande-son du jeu. Naughty Dog n’a pas chômé pour retranscrire une ambiance prenante. Cela passe par le jeu d’acteur et les visuels mais également à de nombreuses reprises par le son. Les effets sonores et les sonorités qui accompagnent ou font suite à ses séquences d’actions font mouche. En somme, si l’immersion est aussi réussie, c’est un tout, et l’ambiance musicale en fait incontestablement partie. Un  thème musical nous a marqué par son calme et sa quiétude, il parvient à nous embarquer ailleurs lors d’une virée en voiture entre Helena et Nathan. Nous l’avons partagé à cette adresse pour les curieux.

Des bonus testés et approuvés

Encore une fois, certaines fonctionnalités viennent pimenter l’expérience de jeu lorsque nous terminons le scénario. Ainsi, en échange de quelques billets (monnaie virtuelle, ne vous inquiétez pas), certains filtres, skins, artworks, et modifications assez loufoques sont disponibles. Nous illustrions une partie d’entre eux en un peu moins de 10 minutes de gameplay ici. Ces options supplémentaires permettent une jolie dose de rejouabilité au soft, si jamais le joueur  reste sensible à ce genre de bonus. Sinon il pourra simplement se contenter de refaire le jeu avec la difficulté la plus élevée possible.

Cela dit, pouvoir mélanger les effets, installer un mode Miroir, des effets Ralentis au moment des tirs, s’octroyer des munitions illimitées, mettre en place pléthore d’effets visuels nous immerge d’une envie de recommencer certaines séquences de jeu. Cela tombe bien, il nous est permis de déterminer dans quel chapitre nous voulons nous relancer, ce qui peut nous éviter de relancer l’histoire depuis son commencement. Ce qui reste très pratique également lorsque l’on collectionner tous les trésors, Naughty Dog ayant pensé à planter un registre pour chaque niveau afin de nous renseigner sur le nombre d’items qu’il nous manque pour chaque chapitre du jeu.

Enfin, si le rythme du jeu perd en intensité avec une exploration approfondi, il retrouve toute sa nervosité dans les modes de jeu multijoueur qui n’ont pas été oubliés. Il est assez appréciable de personnaliser son personnage mais surtout de se lancer dans des parties en multi comme c’était le cas lors de la phase bêta du jeu. De toute évidence, le mode multijoueur transcende le gameplay du jeu en réintégrant des gunfights réguliers comme nous les aimons depuis le premier opus. Naughty Dog a su pimenter le tout avec des pouvoirs surnaturels qui, s’ils sont employés judicieusement, permettront d’enclencher une jolie série de morts. La diversité des maps permettra à chacun de se faire une préférence et surtout, les cartes restent assez profondes, et permettent à différents profils de joueur de s’illustrer. Il existe souvent de nombreux chemins à prendre pour contourner vos ennemis ou leur faire directement face, à moins que vous souhaitiez les prendre à revers en hauteur. Quoiqu’il en soit, le gameplay reste nerveux et bonifie le plaisir de jouer, et permettra au titre de profiter d’une durée de vie plus conséquente.

Une identité unique et indéniable

Difficile de déterminer si Uncharted 4 : A Thief’s End constitue le meilleur opus de la série. Par contre, ce qui est certain, c’est qu’il clôt la saga magistralement. En terme de graphismes, de modélisation des personnages, nous tombons nez à nez avec ce qu’il se fait de mieux sur la console de Sony. Naughty Dog a su retransmettre l’émotion de ses protagonistes, redonnant vie à chacun d’entre eux, et permet enfin à son héros de gagner en maturité, de le faire évoluer de sorte que l’on s’identifie plus facilement au personnage. Les mécaniques du gameplay ont été approfondies, ont profité de divers ajouts mais ce que l’on peut légèrement regretter se situe autour du rythme du périple. La volonté de proposer des sessions d’exploration plus conséquentes avec des phases d’escalades omniprésentes casse l’intensité de son aventure. Néanmoins, les énigmes plus ou moins difficiles restent bien inspirées, les séquences d’affrontement épiques sont nombreuses, la relation fraternelle entre Nathan et Samuel est rondement écrite et participe à l’épaississement de la trame scénaristique, conférant à cet ultime opus un grand sentiment de satisfaction et la certitude que Naughty Dog compte une licence qui va nous manquer, une nouvelle fois.

Uncharted 4 A Thief’s End est poignant. A l’image de son héros, le dernier opus gagne en maturité, bonifie son gameplay, transcende la série pour nous offrir une immersion aussi époustouflante dans les environnements que dans l’aventure en elle-même et ce, grâce à une réalisation technique au summum. N’en doutez pas, vous souhaitez accompagner Nate dans son ultime épisode.

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Évaluation de l'article

Points forts

  • Visuellement époustouflant
  • Nathan qui a pris de la bouteille
  • L’exploration qui gagne en profondeur
  • Des séquences d’action mémorables
  • Nadine Ross, badass !
  • Des easter egg qui plairont
  • La relation Nathan x Helena
  • L’immersion réussie

Points faibles

  • Une IA perfectible
  • Une impression d’avoir plus escaladé que combattu
  • Un scénario plus ou moins classique
  • Une impression de déjà vu sur certaines séquences
8.6

Great

Graphismes - 10
Scénario - 8
Gameplay - 8
Bande-Son - 8
Expérience de jeu - 9
Toujours dans la magique potion du jeu vidéo !
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