TEST – Life is Strange : True Colors

Life is Strange : True Colors nous propose d’incarner Alex Chen, dotée d’un don d’empathie, qui ne nous laissera pas indifférent.
Disponible sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Stadia et Xbox One, Xbox Series X/S et prévu en 2022 Nintendo Switch, découvrez en plus dans notre test ci-dessous. 

LIFE IS STRANGE : TRUE COLORS

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Voilà maintenant six ans que la saga Life is Strange a vu le jour et nous entraine avec elle. Dontnod, créateur de la série, passe la main à Deck Nine Games (qui est également derrière le préquel du premier épisode intitulé Before the Storm) pour ce troisième opus Life is Strange : True Colors. Après avoir passé du temps avec Max & Chloé, puis les frères Diaz et Captain Spirit, on découvre désormais Alex Chen et ses proches dans la bourgade du nom de Haven Springs, dans le Colorado. Comme à l’accoutumée, notre héroïne est dotée d’un pouvoir : Alex possède une empathie hors du commun, lui permettant de lire et de manipuler les émotions, qu’elle perçoit comme des auras colorées, nous plongeant dans les émotions les plus profondes de l’être humain. Sorti le 10 septembre 2010, il faudra donc encore faire des choix dans ce cinquième opus alpagué de la touche Life is Strange. Reste à savoir si la relève des précédents opus est assurée entre les mains d’Alex Chen ? C’est ce que nous essaierons de voir dans les lignes qui suivent.

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Life is Strange, True Colors : c’est quoi l’histoire ?

Après avoir visité l’Oregon et parcouru Seattle, Life is Strange nous emmène cette fois-ci dans le Colorado, au cœur d’une cité minière fictive nommée Haven Springs. Le joueur y découvre (et incarne) l’héroïne du jeu : Alex Chen. Cette dernière, fraichement débarquée dans la bourgade, est là pour retrouver son frère, Gabe.  Mais la jeune femme, habituée aux orphelinats et aux familles d’accueil, peine à savoir comment appréhender les retrouvailles avec ce grand frère qu’elle n’a pas vu depuis huit ans. Doit-elle garder ses distances ? Ou bien se montrer chaleureuse ? Ce sera le premier choix déterminant du jeu, qui, sans mauvais jeu de mot, nous montre tout de suite la couleur ! Rapidement, Alex fait la connaissance de l’entourage de Gabe et prend ses marques dans la ville minière. D’ailleurs, pour la petite anecdote, on y retrouve Steph, une amie  de Gabe qu’on avait croisé dans Before the Storm, qui aura d’ailleurs droit à sa préquelle dans Life is Strange : Wavelenghts à compter du 30 septembre.

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D’ailleurs, Steph, tout comme Ryan, le meilleur ami de Gabe, seront les deux personnages avec lesquels Alex pourra vivre une romance.

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Mais revenons à Haven Springs. Comme c’est bien connu, tout n’est pas toujours au mieux dans le meilleur des mondes possibles, et un drame finit par survenir dans la ville montagneuse : Gabe, le pilier d’Haven Springs, perd la vie dans un tragique accident. Alex se retrouve donc une nouvelle fois seule, et va devoir se faire une place dans cette nouvelle ville et surtout, dans cette nouvelle vie que lui accordait son frère. Bien entendu, le scénario ne se contente pas de faire le deuil de Gabe par ses proches. Sa jeune sœur va enquêter pour découvrir la vérité qui se cache derrière cet accident et comprendre les circonstances de cette disparition. Bien entendu, ses pouvoirs d’empathie lui seront bien utiles…

A noter toutefois que, contrairement aux épisodes précédents, ce volet délaisse le format épisodique et se décompose en cinq chapitres accessibles dès l’accès au titre.

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Le gameplay, ça donne quoi ?

Vous l’aurez compris, et comme les autres opus de Life is Strange, les choix à faire ainsi que les pouvoirs de notre héroïne, seront au cœur du gameplay de True Colors.

On ne présente plus les choix à faire, caractéristiques de la licence, que ce soient par nos mots ou nos actions via un système de conversation basé sur des arbres de dialogue, mais aussi dans les décisions à prendre qui apporteront de réelles conséquences pour la suite de l’aventure. On ne peut que se souvenir des précédents opus, où l’on s’est retrouvé, manette en main, à ne pas savoir quel choix faire pendant de longues minutes… Bon gré, mal gré, dans tous les cas, ce sera encore le cas dans Life is Strange : True Colors.

Quant à ses pouvoirs, vous l’aurez lu dans les lignes précédentes, Alex Chen a le don de percevoir toutes les émotions des gens qui l’entourent, les bonnes comme les mauvaises, qu’elle perçoit comme des auras colorées. Et tout y passe : la joie, la tristesse, la colère, la peur… Chacune possédant une couleur qui lui est propre.

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En plus de les lire, Alex peut également les manipuler, et même être « infectée » par elles, notamment lorsque les personnages qui l’entourent possèdent des auras plus intenses, signalant un traumatisme ou des difficultés qu’ils ne peuvent traverser. Lorsque notre héroïne interagit avec eux, cela crée une sorte de « nova » qui transforme le monde autour d’elle et du personnage pour refléter les éléments de ce traumatisme, donnant au joueur l’occasion de comprendre ce qui ne va pas et de permettre à Alex d’aider le personnage de son mieux. Alors qu’au départ la jeune femme ressent cette hyper-empathie comme un fardeau et lui donne le sentiment d’être différente, elle apprend à la maitriser au fil de l’aventure afin d’aider les personnes qui l’entourent, mais aussi pour avancer sur l’enquête de son frère.

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Ambiance visuelle et sonore

Du côté de la direction artistique, on ne peut pas se plaindre de Haven Springs. En effet, la petite bourgade nichée au creux des montagnes ne cesse de nous montrer ses panoramas où domine une nature luxuriante et colorée (non sans rappeler Delos Crossing, la ville fictive d’Alaska de Tell Me Why qui, rappelons-le, a aussi été développé par Dontnod et sorti en 2020). Peu à redire sur la beauté des images et de la lumière qui bercent Haven Springs où l’on peut flâner pour le simple plaisir des yeux. D’ailleurs, qui de mieux que Steph pour nous présenter sa ville :

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Par contre, bien que Deck Nine Games promettait de mettre l’accent sur l’exploration, il faut avouer que c’est un peu décevant dans les faits et qu’on aurait  aimé un peu plus de liberté lors de nos déambulations. Mention spéciale aux visages vraiment expressifs des personnages : chacune des expressions est transmise avec sincérité et renforce vraiment l’immersion et l’attachement aux personnages qui évoluent à Haven Springs.

Quant à la bande-son, c’est aussi une réussite. On retrouve d’ailleurs les australiens Angus et Julia Stones (qui avait composé le titre  « Santa Monica Dream » dans le premier épisode de la licence). Ces derniers ont participé à l’écriture de plusieurs titres originaux de la bande originale et signent un album de douze chansons (intitulée également Life is Strange). Mais ce ne sont pas les seuls à s’inviter dans Life is Strange : True Colors : Nova Amor, Phoebe Bridgers, Gabrielle Aplin ou encore Radiohead… Bref, nos oreilles seront aussi ravies du voyage, et ce dès le début du jeu grâce à la reprise de Creep à la guitare sèche par Alex Chen. Enfin, il est bon de noter que depuis le début de la franchise, Life is Strange : True Colors est le premier épisode à proposer un doublage en français.