TEST – Meow Motors : chat roule bien !

Un tigre dans le moteur mais un chat au volant !

Meow Motors

Développeur/Éditeur : ArtVostok
Genre : Course (arcade)
Supports : PS4, Switch, Xbox One, PC
Support de test : PS4 (version fournie par l’éditeur)

introDisponible depuis quelques temps déjà sur PS4, Switch et PC, Meow Motors a fait sa sortie sur Xbox One en ce début de mois d’août, moment propice pour vous en parler. Le jeu du studio indé russe ArtVostok est l’un de ceux qui essaient de se faire leur place au soleil derrière les « gros » du marché que sont Mario Kart, Crash Team Racing et Team Sonic Racing. L’amie Plumesdanges avait par exemple pu tester Nickelodeon Kart Racers qui mettait en scène les personnages du network américain. Pour y arriver, Meow Motors a joué lui la carte de la mignonitude en plaçant au commandes des bolides les premières stars du net, j’ai nommé les chats. Cependant, ne vous y trompez pas, comme pour tout félin, il faut se méfier des apparences et les instincts sauvages reprennent vite le dessus. La preuve avec le test que vous vous apprêtez (je l’espère) à lire.

Oh qu’il est mignon !

Ce sont donc des chats qui sont à l’affiche de Meow Motors et ils sont effectivement bien mignons. Le chara-design des petites bestioles est à croquer et pioche à merveille dans les différentes races de chats pour aller nous pondre des morphotypes variés. On ne se retrouve donc pas avec une multiple déclinaison du même félin dont on aurait changé bêtement la couleur mais avec 10 pilotes bien reconnaissables. Il y a eu une réflexion derrière les personnages et ça se voit. Pour prolonger la choupinitude de ces petits chats, il y a pas mal d’animations sympathiques en course ou dans les menus. Trop choupi !

meow motorsDu côté des véhicules, on en dénombre également 10 et ils sont aussi variés visuellement tout en faisant écho, pour la plupart, à des véhicules qui ont existé et qui parleront rapidement aux fans d’automobile. Le petit bémol, c’est qu’il n’y aucune différence dans les styles de pilotage des différents bolides. Pas de karts spécialisés dans la vitesse, la maniabilité ou l’accélération, ils sont tous égaux. C’est un peu dommage puisque c’est une habitude que l’on a prise dans ce genre de jeux et qui semble d’ailleurs logique.

Pour finir sur la partie visuelle de Meow Motors, abordons bien entendu les graphismes. Alors évidemment, Art Vostok n’allait pas chercher le photoréalisme pour un jeu de kart avec des chats et on a donc un style cartoon en 3D assez sympathique. Rien de bien transcendant dans la qualité des textures mais rien de franchement dégueulasse non plus, c’est plutôt honnête. Les couleurs choisies pour les décors sont vives et chatoyantes (oh oh) les rendant assez agréables à l’œil.

Sur le plan technique le jeu est plutôt fluide, sans véritable chute de framerate et les temps de chargement sont agréablement courts. Dernier petit détail, le jeu est traduit en français. Il y a certes peu de textes mais quand même.

Qu’as tu sous ton capot ?

Meow Motors propose 2 modes de jeu. Le mode histoire et le mode Course Rapide qui permet de faire des courses jusqu’à 4 en local. Hé non, il n’y a malheureusement pas de mode en ligne, on ne peut donc pas se mesurer aux joueurs du monde entier. Il n’y a même pas de rankings mondiaux pour les temps. Tant pis pour ceux qui n’ont pas d’amis ou pas assez de manettes.

Le mode histoire nous permet d’une part de nous familiariser avec les commandes (une petite phase de tuto ponctue les premières courses) et des trois types de courses du jeu. Le type « Course » qui comme son nom l’indique est une course, le type « Dérapage » qui consiste à marquer le plus de point possible en driftant et le type « Collision » qui est un affrontement où l’on doit mettre le plus d’adversaire K.O avec les armes à disposition ou en les percutant de plein fouet.

On aura alors affaire à une succession de petits championnats pendant lesquelles on remporte un certain nombre d’étoiles en fonction de nos résultats. Il nous faudra, pour chacun des championnats, remporter un nombre suffisant d’étoile pour débloquer le championnat suivant mais aussi les pilotes, les véhicules et les armes correspondantes.

Les armes qui sont elles aussi au nombre de 10 et parmi lesquelles on retrouvera les grands classiques des jeux de kart : des mines, des missiles à tête chercheuses, des boosts et des paralysants pour ennemis. De quoi y trouver son compte pour régler celui de ses adversaires et qui promet une bonne dose de fun… et de rage. Le petit plus du côté de notre arsenal, c’est qu’au fur et à mesure de la course et de nos exploits routiers, notre arme peut passer en version « chargée ». En effet, si l’on maintient le bouton enfoncée, l’arme gagnera alors en intensité et deviendra plus puissante : un meilleur boost, trois mines à la place d’une seule, etc. Il faudra donc parfois se montrer patient et ne pas tirer tout de suite pour augmenter les dégâts produits. Enfin, contrairement à Mario Kart par exemple, les bonus à ramasser sur la route ont tous un symbole qui leur correspond, il n’y a donc pas vraiment d’aléatoire. Encore faut-il réussir à rouler au bon endroit pour ramasser l’item que l’on souhaite.

En voiture Chatmone !

La conduite est en tout cas bien assurée par une bonne maniabilité, le kart réagissant bien à nos commandes. La vitesse globale des karts n’est pas époustouflante, on en a en tout cas pas la sensation, ce qui pourra en décevoir certains parmi les amateurs de grande vitesse. De plus, les circuits ne sont pas vraiment casse-gueule. La totalité des 18 pistes que compte Meow Motors est énormément barricadée, il n’y aura ainsi quasiment pas d’endroit pour des chutes avec perte de temps incluse. On est plutôt dans du casual pour joueur de course de kart de ce côté-là. Je mentionne au passage les thèmes musicaux de chacun des circuits qui collent parfaitement à l’ambiance et qui ne prennent pas la tête.

Comme souvent dans les jeux de kart, les dérapages auront leur importance. En effet, lors de ceci, une jauge d’énergie se remplira. Les habitués des titres du genre auront compris que cette jauge nous servira à booster notre vitesse. Oui, mais pas seulement ! Nous pouvons choisir de dépenser cette énergie en déversant de l’huile de moteur derrière nous, ce qui aura pour effet de faire perdre temporairement le contrôle des véhicules de nos poursuivants s’ils avaient le malheur de rouler dessus. Un petit choix stratégique assez appréciable. A noter que la jauge d’énergie se remplit aussi quand on effectue des dépassements ou bien que l’on tire sur nos concurrents.

dérapageD’ailleurs à force de dégâts, les karts se détériorent. Bien entendu, plus un kart est endommagé par les tirs et les collisions, plus il perdra en vitesse de pointe. Il faudra donc bien veiller à ramasser les items de réparation pour retaper son kart et retrouver notre pleine puissance.

Le véritable bémol des courses réside dans la « carte » de votre parcours qui n’est représenté que par une simple ligne droite sur la gauche de l’écran. Si ça a pour effet de ne pas compter sur l’anticipation des courbes à venir, il est en tout cas très compliqué d’avoir une bonne visibilité de la distance qui vous sépare de vos concurrents.

Avant de passer au bilan, une petite vidéo de gameplay :

[arve url= »https://www.youtube.com/watch?v=RgVnOG_PZM8″ mode= »normal » align= »center » /]

Derrière les gros de la course de kart, Meow Motors représente une alternative parfaitement valable et à un prix très raisonnable (15 euros environ). Vous aurez ainsi devant vous plusieurs heures de jeu avec des chats (pour les amateurs de chats), des voitures (pour les amateurs de bagnoles) et des armes (pour les américains). Pour peu que vous cumuliez une passion pour tout ça, vous auriez tort de vous priver de cette expérience. Malheureusement, l’absence de mode online est un point noir quand la plupart des concurrents en propose un.

 

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Évaluation de l'article

Points forts

  • Un gameplay simple et efficace
  • Des chats tout mignons
  • Fun et sans prise de tête
  • Un prix raisonnable

Points faibles

  • Pas de online, ni même de rankings
  • Des circuits assez simples
  • Un ptit manque de sensation de vitesse
7

Good

Ma devise : "Raler, c'est utile uniquement si tu en profites pour apporter une solution... sinon ça reste juste un plaisir".
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