TEST – Realm of Ink : copie carbone

L’encre d’autrui conduit vite au sommet, mais il ne faut pas attendre qu’elle sèche.

Version pour le test : PC
Genre : Aventure
Date de sortie : 27 septembre 2024

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Vous qui lancerez Realm of Ink, vous serez en terrain connu tant le jeu “s’inspire” d’illustres aînés.

Et par “s’inspire”, je veux dire qu’il pompe allègrement les mécaniques des Hadès et Warm Snow pour citer les plus récents.

Dites-moi si j’exagère :

  • L’aventure est découpée en zones réduites dans lesquelles vous combattrez des vagues d’ennemis.
  • Après chaque combat une porte vers la zone suivante où on vous demandera de choisir la récompense avant d’y entrer.
  • Zone de repos qui précède le boss de la zone.
  • Cette zone de repos avec, à acheter, des bonus temporaires, des augmentations et des items.
  • Un template persistant.
  • Une galerie de personnages avec qui vous interagirez pour compléter le lore via une encyclopédie.
  • Une base de repli (après chaque mort) où vous pourrez changer d’apparence, prétexte au changement de set d’arme, et débloquer des options complémentaires
  • Un mannequin d’entraînement bavard.

L’avantage c’est que si vous aimez le genre et que vous êtes en manque, Realm of Ink pourrait le combler.

La légende de l’esprit renard

Realm of Ink reprend toute l’imagerie du folklore asiatique, que ce soit dans le style graphique qui reprend les estampes chinoises, le character design des personnages et monstres, la musique sans la pleine maitrise de ses illustres prédécesseurs. Les musiques n’ont pas la majesté de celles d’Hadès, à tel point qu’on oublie vite leur présence et les décors des arènes sont trop similaires.

Votre personnage se nomme Red et devra affronter quatre boss en gravissant une montagne qu’on va dire sacrée, parce qu’il est toujours question d’une montagne sacrée, pour s’échapper du royaume de l’encre, lui même en constante évolution.

Elle est accompagnée d’une créature d’encre qui se battra à ses côtés et qui prendra les caractéristiques d’orbes que vous équiperez. Au nombre de 22, il vous faudra en choisir deux parmi ceux que vous trouverez, et là tout le jeu des synergies va débuter entre les différents aspects cités précédemment comme par exemple les items (perks) qui eux sont au nombre de 124.

Surtout que deux orbes, ça fait peu eu égard au nombre que vous trouverez. Il faudra alors jouer avec les différentes ressources et les propositions des PNJ pour upgrader et optimiser tout ça.

Pour la partie combat c’est là aussi assez simple, en 3D Iso : une frappe légère, une lourde, un dash, les pouvoirs de vos orbes et vous voilà à partir à l’assaut des montagnes du continent asiatique.

Realm of Ink est un bon jeu que je n’arrive pas à apprécier en tant que tel tant chaque seconde, chaque mètre me HURLE ses références et inspirations. Montez la note d’un point si vous êtes un évangéliste des scores et que vous arrivez à faire abstraction. Il me donne constamment envie de relancer Hadès I ou II. Mais à prix tout doux (15€ sur Steam), il pourrait combler vos envies.

Points forts

  • C'est mignon...
  • Le nombre important de synergies possibles

Points faibles

  • ... mais générique
  • Zones redondantes
  • Musiques oubliables
  • Un mode normal un peu facile
7

Good

Personne ne lis jamais ces encarts (mais tu peux cliquer sur les liens)

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