Hissez haut Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, nous irons jusqu’à …
XVe siècle, Portugal, vous êtes un jeune navigateur royal qui va découvrir le monde à la recherche de la force de l’amitié et du One Piece… Enfin presque, la force de l’amitié oui car notre jeune avatar va partir avec son amie d’enfance pour retrouver le père de celle-ci perdu en expédition.
Enfant du Soleil, tu parcours la terre, le ciel
Dans une esthétique rétrogaming, Sagres nous fait parcourir le monde à la découverte de ses merveilles. Vous allez gérer votre bateau, en le faisant évoluer ou en achetant un nouveau, un plus grand, mais aussi gérer votre équipage et votre armement. Bref tout ce que ne fait pas Skulls & Bones. Votre équipage sera composé de matelots qui seront gérés comme de simples ressources et de navigateurs aux compétences particulières dont les principales sont les langues parlées. Ainsi, avant d’aborder le continent africain, la Grèce ou la perfide Albion, il serait bon d’embaucher quelqu’un qui parle le dialecte local sous peine de ne pouvoir profiter des rumeurs dans les tavernes qui vous mèneront vers vos objectifs.
Objectifs qui vous seront donnés dans les guildes des villes les plus importantes si vous correspondez aux pré-requis, on achète des vivres, on embarque et en route vers notre destination que notre navigatrice nous indiquera à vol d’oiseau. Une façon de réviser notre géographie car la carte du monde se limite aux endroits déjà visités.
Après la petite leçon de géographie c’est une leçon d’histoire qui va nous être proposée, les objectifs de vos expéditions étant la découverte de monuments historiques ou de lieux célèbres. Chaque port sera aussi l’occasion de transporter des marchandises pour vous enrichir.
Ça boucle mais c’est reposant.
On entre assez vite dans une boucle de gameplay : on visite la guilde pour trouver une nouvelle expédition, on remplit les cales, on va à la taverne, on part en mer, on se bat à coup de pierre-feuille-ciseaux contre les pirates, on arrive au port, on retourne à la taverne pour en savoir plus ou à l’auberge pour se reposer et remonter le moral des troupes. On sort éventuellement de la ville pour se balader dans les terres et on retourne à Lisbonne pour faire son rapport en ayant re-rempli ses cales et embaucher de nouveaux moussaillons.
Le tout passe par des menus circulaires, c’est simple, c’est agréable, un poil répétitif sans être rébarbatif. On gère son équipement et son bateau pour aller plus loin et plus vite, se battre contre des monstres mythiques et revivre certaines légendes comme l’énigme du Sphinx, tout en faisant le tour du monde pour retrouver le papa de notre copine d’enfance, le tout porté par des mini-jeux qui ne révolutionnent pas le gameplay mais qui ont le bon ton de casser un peu la routine.
Le fait de poser notre aventure dans notre monde connu casse un peu le côté découverte car le joueur sait mieux que son avatar où se situe telle ou telle contrée. Le principal défaut vient en réalité de l’absence de traduction française alors que le jeu aurait pu s’adresser aux plus jeunes.
Sagres propose une aventure qui se base plus sur l’exploration et le commerce que le côté épique et tumultueux d’une expédition autour du monde. Un jeu sympathique qui repose, parfois un peu trop, répétitif sans être redondant.
