TEST : TMNT Shredder’s Revenge et soirée pizza

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Pour les vieux et/ou amateurs de retrogaming, la licence Tortues Ninjas était synonyme de souffrance (un obscur niveau dans les égouts), alors quand on nous promet un Beat’em all façon grande époque, un peu comme Streets of Rage 4 avait su le faire, et bien on s’enjaille rapidement et aisément.

Une adaptation du dessin animé

TMNT Shredder’s Revenge (pour teenage mutant ninja turtles shredder’s revenge, désolé de contracter un peu pour faire plus court et de par la même plus lisible) est une adaptation du dessin animé de 1987 lui même adapté du comic book. Et cette information est importante, le comic est sombre et daredevilesque surtout comparé au DA tout en couleur et gags pour enfants et ados. Et bien heureusement Tribute Games Inc ne s’est pas basé sur les films qui, hormis le tout premier, sont d’une qualité anecdotique. Nous avons alors droit, tout au long des niveaux, à des gags cartoonesques, à l’humour habituel de la série et à un joli voyage à travers des environnements différents, relativement bien marqués. De toute façon vous n’aurez pas véritablement le temps d’admirer les paysages.

On va donc retrouver quasiment tous les protagonistes et antagonistes de la série, que seuls les fans inconditionnels sauront resituer : Bebop et Rocksteady, Baxter, General Traag, le roi des rats qui seront autant de boss de fin de niveaux aux mécaniques (parfois trop légèrement) différentes. Big Up cependant à Chrome Dome qui nécessite une mécanique particulière et plutôt bien mise en scène (astuce : à base de prises). N’oublions pas les hommes de main du clan du pied qui passeront par toutes les couleurs du spectre pour vous opposer une diversité dans l’adversité dans les styles de combat et les armes employées.

Nos héros ne seront pas en reste puisque en plus de nos 4 tortues, TMNT Shredder’s Revenge nous propose aussi April, Splinter et Casey Jones, lorsque vous aurez fini le mode histoire. Chaque héros a bien évidemment ses caractéristiques propres et pour nos 4 ninjas en devenir celles-ci étaient évidentes eu égard à leur arme de prédilection, ce qui pouvait être un peu moins évident pour April et Splinter mais Tribute Games Inc a réussi à équilibrer les personnages de base. Pour Casey, disons que son statut de personnage déblocable vient avec un avantage en termes de statistiques.

Une invitation au multijoueur

Le mode histoire se finira à peu près en 3 heures, mais une partie de la force de TMNT Shredder’s Revenge réside dans ses défis (ne pas se faire toucher plus de x fois par un piège, ne pas utiliser d’ultime sur un niveau) ou ses missions secondaires comme retrouver les VHS (oui le DA date de 1987) de Vernon. D’ailleurs le succès lié à la découverte de ces objets se nomme « On ouvre un magasin d’antiquités ?« . Légère autodérision plutôt bien amenée.

Et elle réside aussi et principalement dans le mode multijoueur que ce soit avec vos amis ou en rejoignant directement d’autres joueurs à partir d’un niveau donné. Et là c’est jusqu’à 6 joueurs qui pourront martyriser le clan du pied, comme un Lego négligemment laissé sur le sol, prêt à commettre son forfait. Si vous avez une petite habitude du beat’em all, vous vous doutez bien qu’on perdra en lisibilité, surtout quand deux joueurs se mettront à activer leurs pouvoirs.

Mais TMNT Shredder’s Revenge ne se contente pas de nous jeter dans un niveau, il permet aussi aux joueurs de s’encourager et de relever un allié tombé à terre pour éviter de consommer une vie.

La pizza à l’ananas elle fait pain, viande, légume, fromage et fruit

Coloré, fun, rapide à prendre en main malgré une panoplie de coups différents, un roster fourni et équilibré, multijoueur en local ou en ligne et surtout crossplay, quêtes secondaires et défis et même un mode arcade. Ne manque qu’un vrai niveau avec le van qui nous sert uniquement de navigation sur la carte, là encore une référence au jeu NES, et une diversité plus importante dans les mécaniques de boss. La bande-son n’est pas en restes avec par exemple Mike Patton pour le thème principal ou encore Ghostface Killah. Bref un must-have pour les amateurs de soirées entre potes ou plus généralement de Beat’Em All.