TEST – Roguebook votre livre de vacances ?

N’oubliez pas votre livre pour la plage !

Éditeur : Nacon
Genre : Roguelike Deck Builder
Plateformes : PC, PS4,PS5, Xbox et Xbox Series X
Date de sortie : 17 Juin 2021
Support de test : PC (version fournie par l’éditeur)

Les anciens parlent d’un Livre écrit en des temps immémoriaux contenant toutes les légendes du monde. Après de fabuleuses aventures, relatées dans Faeria – Les Chroniques du Gagana, cette relique fut perdue dans un puits de Faeria. Au contact de cette source de magie, le Livre développa une volonté maléfique… Il devint le Roguebook !

Vous êtes piégé dans le Livre des légendes de Faeria et chaque page représente un nouveau défi. Un peu comme un livre de Marc Levy.

Club lecture à 14h.

Chaque nouvelle partie sera alors comme un chapitre qui ne cessera d’être réécrit au fil de vos choix et surtout découvertes. Roguebook est, comme son nom le suggère un Rogue-Like se basant sur une mécanique de deckbuilder. Pour partir à l’aventure au fil des pages de ce livre enchanté il vous faudra choisir votre duo parmi des aventuriers se débloquant au fil de votre progression et aux decks propres, aventuriers aux profils distincts, précisons-le bien que votre sagacité vous l’aura fait instinctivement appréhender.

Roguebook est donc un livre, mais surtout un livre de coloriage. Car en arrivant dans un nouveau chapitre la quasi-totalité de la carte sera dans le brouillard ou plutôt dans le brouillon, et c’est à l’aide d’un pinceau et de pots de peintures qu’il faudra faire révéler à cette page « blanche » le décor, ses pièges et ses havres.

Atelier peinture à 16h.

Différents pots, différents effets. Entre celui qui repeint une large zone en étoile dont vous êtes le centre, celui qui repeint en ligne, en ligne à double sens ou plus précis case par case, cette simple mécanique de progression dans le chapitre a son petit aspect stratégique, d’autant que les coups de pinceau sont comptés. La région ainsi révélée vous donnera accès à des boutiques, artefacts, potions et surtout donner l’emplacement des combats.

Pour recharger nul besoin d’aller dans votre magasin de bricolage préféré (on peut avoir un magasin de bricolage préféré ?). Non, il sera bien plus rapide de se mettre sur le coin de la mouille avec les ennemis peuplant la région.

Baston à 17h.

Pour passer de chapitre en chapitre il vous sera demandé de battre le fameux boss de fin de niveau. Vous aurez profité de la phase d’exploration pour enrichir votre portefeuille, votre deck, votre équipement. Certaines boutiques ou artefacts proposent ainsi de sacrifier des cartes, de les améliorer, d’équiper votre groupe ou un seul personnage. Et tout cela est bien évidemment aléatoire.

Chaque run rebat les cartes les boss de fin de chapitre changeant (ou non) les combats disséminés aussi, bien que chaque carte dispose de son propre bestiaire « limité ». Idem côté bonus présents. Pour ne pas avoir l’impression de redémarrer de zéro, de nouveaux héros donc, au nombre total de 4 à ce jour, et le template de saison qui vous facilitera la vie à condition de trouver des pages permettant de l’améliorer. Vos personnage gagnant en niveau débloqueront de toutes nouvelles cartes de plus en plus puissantes.

Et vos ennemis dans tout ça ? J’y viens, j’y viens. Les combats se déroulent en tour par tour, chaque ennemi a ses spécificités, sa stratégie. Le joueur est averti de la prochaine action (attaque, défense, buff, autre) et joue ses cartes en fonction de sa stratégie, de leurs coûts. Les cartes sont elles-même de différentes natures : attaque, blocage, allié, buff, débuff, bouclier. Et quand un de vos personnage est vaincu il vous faudra jouer des cartes venant se rajouter à votre main pour le ranimer avec un nombre de points de vie famélique mais qui a l’avantage d’exister.

18h Débriefing.

Roguebook est un jeu agréable qui peut faire l’objet d’une insistance forcée tout comme d’une partie de temps en temps. Le principal reproche que l’on pourrait lui faire, après avoir passé en revue ses qualités de fausse simplicité, d’esthétisme mignon, de mécanique de toute évidence bien huilée, consisterait dans son aspect aléatoire multi-niveaux. Certes deux runs successives ne se ressembleront pas mais jouer sur la présence des items, leur emplacement et donc découverte, la nature des pots de peintures et enfin les cartes trouvées et leur synergie au sein de votre deck pourra en rebuter certains ou au contraire être une source de motivation complémentaire.

Paradoxalement, Roguebook n’en fait peut être pas assez dans le story telling pour créer un attachement à ses personnages. Enfin notons que l’affichage n’est pas parfait. Roguebook empile certaines cartes mais lorsque vous voulez choisir une carte spécifique de cet empilement (pour une question de coût de carte par exemple) c’est tout bonnement impossible.

Roguebook est un bon « petit » jeu qui ravira les amateurs de deck bluider et/ou de roguelike surtout s’ils ont déjà épuisé Monster Train et Gordian Quest.

 

Points forts

  • Mignon
  • Stratégie multi-niveau

Points faibles

  • Pas l'impresion qu'on nous raconte une histoire
  • Peut être trop RNG basé
  • L'affichage de votre main peut être problématique
7.5

Good

Personne ne lis jamais ces encarts (mais tu peux cliquer sur les liens)

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