Stray est un jeu d’aventure narratif à la troisième personne, dans lequel le joueur contrôle un chat errant dans une ville cyberpunk, peuplée de robots…
Éditeur : Annapurna Interactive
Genre : Aventure
Date de sortie : 19 juillet 2022
C’est en 2020, plus précisément lors de la conférence de présentation de la PlayStation 5, que les premières images de Stray sont dévoilées. Pourtant, le projet, initialement nommé HK_Project, a débuté en 2016 grâce aux cofondateurs de BlueTwelve. Le jeu fait ensuite ponctuellement parlé de lui jusqu’au State of Play du vendredi 3 juin dernier où sa date de sortie est enfin annoncée : ce sera pour le 19 juillet. De plus, avec les nouvelles offres de PlayStation Plus, le jeu est disponible dès son lancement dans les abonnements Extra et Prenium.
Stray, c’est quoi l’histoire ?
Le titre commence aux abords d’une citadelle de béton, où la végétation semble avoir repris ses droits. Dès les premiers instants, le joueur incarne un chat roux, ronronnant au milieu de sa fratrie. Mais comme tout n’est jamais pour le mieux dans le meilleur des mondes, notre félin de héros est accidentellement séparé de sa famille alors qu’il arpentait les rues en leur compagnie.
Le quadrupède se retrouve alors au beau milieu de « la ville morte », dont les murs épais ne laissent pas passer la lumière du jour. En ces lieux, des robots espars vaguent à leurs occupations, diverses et variées. Aucun d’eux ne connait le monde extérieur, et pourtant, chacun va de son avis sur le sujet : certains rêvent de le découvrir alors que d’autres restent convaincus que le ciel bleu n’est qu’une légende.
Ils sont néanmoins d’accord sur une chose : tous craignent les Zurks, des sortes de tardigrades vivant dans les égouts qui rongent tout ce qui a le malheur de croiser leur chemin, métal compris. A l’aide d’un petit robot amnésique nommé B-12, il vous faudra découvrir ses drôles d’habitants et leurs mystères pour venir au bout de l’aventure. D’ailleurs, comptez moins d’une dizaine d’heures pour en mettre le point final, trophées compris.
Le gameplay, ça donne quoi ?
Qui n’a pas rêvé d’incarner un chat ? Avec Stray, c’est désormais possible. A vous la possibilité de ronronner tendrement en vous endormant, laper quelques gouttes dans une flaque d’eau, miauler à tout va, de faire vos griffes sur un arbre (mais aussi un meuble ou un tapis), de sauter sur cette pile de livres chancelante (ou sur tout objet qui fera office de plateformes), ou encore de faire tomber cette tasse (ou tout autre objet sur ce pan de table)… Bref, de vivre votre « Best Life » féline. On regrette peut être un peu que la carte ne soit pas un peu plus ouverte hors du hub central et qu’on ne puisse pas aller où bon nous semble, mais seulement là où les développeurs veulent nous guider. Par exemple, il n’est possible de sauter que lorsque la touche correspondante s’affiche près d’une plateforme prédéfinie. Vous l’aurez compris, Stray se veut avant tout être un jeu narratif, comptant tout un tas d’énigmes à résoudre, bien que toutes aisément accessibles.
Quid de l’ambiance visuelle et sonore ?
Que ce soit le hub centrale de la ville morte ou les environnements semi-ouverts qui sont ensuite proposés, les décors sont magnifiques et regorgent de détails. D’ailleurs, ceux-ci sont inspirés de la citadelle de Kowloon, à Hongkong. Connue pour avoir été le quartier le plus densément peuplé du monde (avant sa démolition au début des années 1990), le titre en reprend l’architecture toute en verticalité (qu’on prendra plaisir à explorer), mais aussi les petites échoppes de fortune ou encore les ruelles éclairées par les lueurs des néons, qui ne manquent pas d’ajouter une ambiance mystique au titre. Pour ce qui est du coté sonore, les musiques sont composées par Yann Van Der Cruyssen. Nous avons alors droit à de jolies mélodies synthétisées et à des rythmes de batterie entraînants qui collent parfaitement avec l’univers. Le tout agrémenté des miaulement de notre héros, qui a excès, vous rapportera même un trophée !
En résumé, Stray est une réussite, pour peu qu’on le prenne pour ce qu’il est : une aventure narrative. A noter que celle-ci constitue la toute première d’un studio indépendant (d’ailleurs pour la petite anecdote, si les développeurs ont choisi de faire cohabiter un chat avec des robots, c’est aussi pour des raisons techniques : les humains étaient trop difficiles à modéliser correctement pour une équipe réduite). Dans tous les cas, son adorable protagoniste n’aura pas manqué de nous séduire dans des décors qui sont tout simplement grisants à explorer. Ajoutons à cela un récit joliment mené (qui faute d’humains, ne manque pourtant pas d’humanité), de belles mélodies synthétisées et une ambiance mystique qui nous entrainera pour les (trop courtes) heures que nous propose le titre. Non exempt de défauts (frustration de ne pas sauter où l’on veut, enigmes un peu trop sommaires, durée de vie trop courte), Stray reste toutefois une jolie expérience qui ne manque pas de nous attendrir…
C’est ainsi que s’achève notre test de Stray, sorti le 19 juillet 2022 sur PC, PlayStation 4 et PlayStation 5.
D’ailleurs, je ne suis pas la seule de l’équipe à m’être lancé dans Stray :
L’AVIS DE PLUMESDANGES :
Stray est un jeu tellement mignon : on tient là notre GOTY. Un moment rafraîchissant aux décors magnifiques. Le chat se comporte vraiment comme un vrai, il tombe, se fait mal, et prend même le temps de se lécher la patte avant de repartir à l’aventure : plus vrai qui nature ! Et forcément, un jeu où tu peux miauler, obligatoirement c’est le jeu de l’année.
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