[PGW] On a vu les stars du salon

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Bien que manquant d’annonces fracassantes, la Paris Games Week (PGW pour les intimes) permet en revanche de poser les mains sur les jeux qui sortiront les moins suivants, verdict d’un serial testeur… un quoi ?

Un serial testeur à la PGW, un testeur en série quoi. Nulle question de nous attarder sur les jeux déjà sortis depuis des semaines, voire des mois, qui bourgeonnent en cette fin d’octobre tout le long du salon et dont vous pouvez retrouver les tests dans nos pages. Non ici nous allons vous parler des stars supposées de la PGW 2019 : Biomutant, Watch dogs Legion, Doom Eternal, ou encore un certain Cyberpunk 2077 que nous vous présentons plus en détail dans un autre article (cliquez sur le lien). Et petit disclaimer valant pour tous les jeux évoqués, nous n’avons vu ou jouer qu’aux premiers instants des jeux concernés.

Biomutant

PS4, Xbox One, PC

Accueilli avec curiosité et méfiance, Biomutant est, en quelques mois voire années, passé au statut de jeu attendu. Cette PGW a été l’occasion de prendre en main sur ce qui semblait être les premières minutes de jeu. Difficile de se faire un avis sur la liberté de chemin et mouvement que promet l’open world. En revanche nous avons pu nous en faire un sur le gameplay. Avant d’en arriver à cette partie, nous avons apprécié le créateur de personnage qui permet très efficacement et de manière complète, de définir l’esthétique de notre avatar.

Le bestiaire proposé est assez original et n’est pas sans rappeler les héros de Mutant Year Zero pour les amateurs de stratégie. Mais le jeu semble avoir fait le choix de la quantité des ennemis et leur taille plutôt qu’axer sur l’intelligence de ceux-ci lors des combats. Les combats justement seront à mener avec un arsenal qui semble assez fun à utiliser, surtout si on y ajoute vos talents particuliers de mutants, mais ils risquent d’être un peu répétitifs. Une touche pour le corps à corps, une autre pour les armes à distance et on enchaine les ennemis avec une même touche.

A voir lors du test mais le jeu était, en tous cas, fort plaisant à découvrir lors de cette session chronométrée. Des passages bien différents, des ennemis variés, le tout dans une ambiance post-apo fun. Annoncé pour fin 2019, nous n’avons toujours pas de précision à cette date (31 octobre) de quoi s’inquiéter ?

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Watch Dogs Legion

PS4, Xbox One, PC

Une présentation commentée sans avoir la possibilité de tester le jeu par nous-même. Du coup il nous faut faire le tri et l’analyse des promesses pour juger de leur crédibilité. Comme vous le savez certainement, Watch Dogs Legion, nous met dans un Londres au bord du gouffre. Vous allez devoir recruter une armée de résistants, et là où le jeu axe son originalité est que vous ne contrôlez pas un personnage mais toutes vos recrues. Et qui pouvez-vous recruter ? Tout le monde !

Dans la démonstration proposée, nous avons pu voir le système de talent réparti sur trois grandes familles de possibilités, l’inventaire et la personnalisation assez permissive ainsi que le système de recrutement qui jouera, entre autres, sur une barre de réputation vis à vis de la résistance. D’ailleurs agresser certains personnages (comme des gardes) rendra leur éventuel recrutement ultérieur plus compliqué. Les personnages ont tous leur petite spécificité, mais certains semblent plus uniques que les autres. On pense ainsi à Sue et Allan présentés lors des trailers. Si la première peut faire automatiquement libérer vos agents s’ils sont arrêtés, le second est un bon papy sachant particulièrement bien manier les armes lourdes mais pouvant mourir aléatoirement du fait de son grand âge.

De ce que nous avons vu, le potentiel est toujours présent mais techniquement le jeu, bien que joli, n’est pas exceptionnel, surtout les visages qui semblent victimes de l’effet masque de cire. De plus la conduite de véhicules ne semble toujours pas pouvoir rivaliser avec un GTA. Cependant il reste encore de longs mois de travail aux équipes et il faut reconnaitre un travail très bon sur l’animation des personnages et l’intégration au sein des cinématiques (Alan ne se comporte pas physiquement comme un jeune d’une vingtaine d’années). On vous remet la vidéo de l’E3 pour patienter.

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Doom Eternal

PS4, Switch, Xbox One, PC

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Amis bourrins réveillez-vous
Il va falloir blaster un coup

Doom, le champion toute catégorie du bourrinage est bien de retour. Inutile de sniper, de vous cacher derrière un mur le temps que votre vie remonte. Ici il faut rentrer dans le tas vite et violemment. Du FPS old school comme on en fait plus, avec icônes d’armes, de munitions et de vie supplémentaire à ramasser.

Laissez votre cerveau à l’accueil et laissez parler la testostérone de votre avatar guerrier. Pour reprendre de la vie, il faut tuer au corps à corps. Les armes sont plus violentes les unes que les autres, l’intensité des combats est particulièrement bien retranscrite. Le seul jeu dont vous pourrez dire qu’il vous a défoulé et vidé de votre énergie.

Côté multijoueur, on nous a annoncé un mode 2 vs 1 et un mode intrusion, ou vous pourrez prendre l’aspect d’un démon dans la partie d’un autre joueur quelque part dans le monde. Bien évidemment cette possibilité restera optionnelle, et si vous voulez rester avec vos démons à vous, vous pourrez. Sortie prévu en mars 2020.

En attendant, suivez l’actualité de la PGW et de la culture geek, rendez-vous sur Try aGame et ses réseaux sociaux Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube ainsi que notre compte curateur Steam.

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