[PREVIEW] Returnal : 1 crash, 1 biome et 1 boss plus tard, voici nos impressions

returnal

La nouvelle exclusivité PlayStation 5 arrive dans un peu plus d’une semaine, nous vous donnons aujourd’hui nos premières impressions sur Returnal !

A l’instar de la PlayStation 4 avec Resogun, Sony a de nouveau fait confiance au studio finlandais Housemarque pour la PlayStation 5 avec Returnal. Cette exclusivité arrive dans un contexte où les jeux viennent à manquer sur les console next-gen. C’est dire la pression que pèse sur ce jeu. Avec un genre loin d’être consensuel, ce rogue-lite se prête très bien au jeu de la preview. Nous vous livrons ici nos impressions après quelques heures de jeu.

Ça s’en va et ça returnal

Le jeu nous met directement dans l’ambiance avec une scène d’intro d’environ trois minutes à la plastique époustouflante. Next-gen oblige, nous avons droit à la 4K, aux 60 fps et au ray-tracing, tout cela avec un rendu HDR des plus jolis. Quelques instants après la fin de la cinématique, nous voici debout, avec un vaisseau en miettes, une combinaison endommagée et aucun équipement… L’aventure s’avère ardue. Prenons notre courage à deux mains et c’est partie dans cette espèce de forêt extraterrestre peu rassurante. Et ce qui est vraiment impressionnant, c ‘est le travail réalisé sur l’ambiance. Que ce soit la direction artistique vraiment sublime et assez terrifiante au final avec des plantes hostiles et des monstres qui n’aiment pas être dérangés… l’atmosphère ne donne pas envie de se balader ! Ou encore l’ambiance sonore ! Vraiment bluffante avec en prime quelques réglages personnalisables bienvenus. Le sound design et la musique collent vraiment à l’univers. C’est superbement réussi ! On ne peut que vous conseillez de jouer au casque pour une meilleure immersion.

Un rogue-lite dans toute sa splendeur

Returnal reprend les codes du rogue-lite de manière classique. On commence à poil et au fur et à mesure de notre avancée, on commence à s’équiper. Armes, attributs, équipements, consommables… tout est là. Et à chaque mort, vous repartez de votre vaisseau de nouveau à poil mais en gardant vos données découvertes précédemment et certains équipements et attributs. On va s’en tenir là pour éviter les spoils. Et comme dans tout bon rogue-lite, vous trouverez régulièrement sur votre chemin des coffres ou autres objets qui sont… nocifs. Ces derniers vous promettent une récompense en échange d’un taux de nocivité que l’on retrouve souvent sous le nom de malédiction dans les autres opus du même genre. En gros, vous obtiendrez un équipement supérieur mais perdrez par exemple 20% de résistance tant que vous n’avez pas rempli l’objectif pour supprimer cette nocivité (tuer 15 ennemis, récolter 200 de ressources, etc.). En parlant de ressources, elle sont bien présentes dans le jeu et pour l’instant elles servent à deux choses : acheter des consommables au « magasin » ou remplir une jauge pour obtenir un petit objet aléatoire. Enfin, les menus sont clairs et limpides avec une carte en relief des plus lisibles. C’est vraiment plaisant.

Returnal vers le futur

Côté gameplay, on est en territoire connu. Les gâchettes pour viser et tirer, les joysticks pour se déplacer, regarder autour de soi, courir et scanner l’environnement. Les boutons sont là pour sauter, esquiver, interagir et frapper au corps-à-corps. Rien de bien original ici. Sauf que c’était sans compter sur les spécificités de la Dualsense. En effet, déjà les vibrations sont d’une précision extraordinaires. Ensuite les gâchettes adaptatives viennent ici rendre l’expérience encore plus prenante et quelque peu singulière avec un système de tir secondaire original. Quand vous l’aurez débloqué, la gâchette L2 vous proposera un palier pour viser normalement alors que si vous l’enfoncez, vous passerez en visée du tir secondaire. Petite dédicace à la série Gears of War dont on retrouve ici le système de recharge instantanée en pressant au bon moment la gâchette de tir lorsque votre arme est vide.

Globalement, ces premières heures de jeu sont plutôt convaincantes. Tant sur le visuel que l’ambiance que le gameplay, Returnal nous fait la promesse d’un jeu grandiose. Avec des airs de Furi et Dead Cells, Housemarque signe ici un rogue-lite singulier. Nous espérons vraiment que le soufflé ne va pas retomber et que le scénario sera à la hauteur de ce que le jeu nous propose techniquement. En cette période de disette de jeu next-gen, Returnal arrive à point nommé.


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