La maison d’édition Glénat nous propose de découvrir le second tome de Dr. Stone, le manga de Riichiro Inagaki et Boichi. Voici notre avis sur celui-ci.
Nous avons pu mettre les mains (et surtout les yeux) sur le second tome de Dr. Stone. Pré-publié dans le magazine Weekly Shõnen Jump depuis le 6 mars 2017, c’est la maison d’édition Glénat qui s’occupe de publier la version française depuis avril 2018. Une adaptation en série télévisée d’animation est même en cours de production : elle est réalisée par TMS Entertainment et devrait sortir sur les écrans en juillet 2019.
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- Notre avis sur le Tome 1 de Dr. Stone !
Pour les novices du genre, sachez que Dr. Stone est un shônen manga, écrit par Riichiro Inagaki et dessiné par Boichi. Pour rappel, un manga est considéré comme un shônen lorsque la cible éditoriale est avant tout constituée de jeunes adolescents de sexe masculin (opposé au shôjo manga qui lui cible un public féminin). Dans Dr. Stone, on rencontre Taiju, un lycéen tokyoïte qui va être victime d’un phénomène mystérieux. En une fraction de seconde, l’humanité entière est transformé en pierre ! Des milliers d’années plus tard, à son réveil, il décide de rebâtir la civilisation à partir de zéro avec son ami Senku, passionné de science. Après un an d’efforts, ils concoctent un élixir capable de dissoudre la pierre et ramène à la vie Tsukasa, un puissant combattant. Mais celui-ci a dans l’idée de purifier l’humanité et commence à détruire les adultes pétrifiés : Senku et Taiju, après avoir ressuscité Yuzuriha, se dirigent vers Hakone pour fabriquer de la poudre à canon et mettre un terme aux meurtres de Tsukasa…
Alors que le premier tome plantait un contexte efficace, il nous montrait surtout l’an 5738 du point de vue de Taiju. Dans le tome 2, on va surtout se mettre sous la blouse de Senku. D’ailleurs, on reprend là où on avait laissé nos héros dans le tome précédent, à savoir que Senku, Taiju et Yuzuriha sont à la recherche d’ingrédients nécessaires à la fabrication d’armes à feu afin de faire face à Tsukasa, « le lycéen le plus fort de l’ordre des primates » qui aspire à recréer un monde nouveau peuplé uniquement de jeunes au cœur pur. Malheureusement, les choses vont mal tourner, obligeant les trois amis à prendre des chemins différents. On en apprend également davantage sur le passé de Senku par le biais de flashbakcs, notamment sur la façon dont le responsable du labo scientifique à dépétrifier son ami, le responsable du labeur physique.
Ce deuxième tome aurait pu être la copie de son prédécesseur, mais il reste plus riche en twists et en cliffhangers. Car alors qu’on aurait pu en rester là, les auteurs changent totalement les règles du jeu en nous apprenant que les quatre adolescents sont loin d’être les premiers à avoir été libérés de la malédiction de la pétrification. En effet, le Japon post-apocalyptique semble peuplé de tribus aux allures préhistoriques… On se retrouve alors avec deux nouveaux clans : d’un côté Tsukasa qui veut ramener certains habitants du vingt-et-unième siècle à l’âge de pierre, et d’un autre côté Senku qui veut ramener leurs lointains descendants à l’âge industriel. Alors que l’affrontement semble inévitable, on se retrouve avec une course contre la montre à savoir qui des deux jeunes hommes arriver à réaliser son utopie en premier ?
Ce second tome est une excellente lecture, où il se montre intéressant dans sa manière de montrer les origines de Senku, tout en apportant un amas de termes scientifiques qui marque bien l’opposition entre science et époque primitive. Ne manquant pas de rebondissement, ce deuxième tome semble néanmoins terminer l’arc d’introduction de Dr. Stone. Et on peut dire que le bilan est convaincant : encore une fois l’humour du japonais Riichiro Inagaki se marie parfaitement aux coups de crayon du coréen Boichi, et l’intrigue montre de plus en plus de promesses. Toujours curieuse de la suite prévue pour la série, je reste impatiente de retrouver Senku, et comme il le dirait si bien : « Tout ça est follement excitant » !
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