[Bar à Jeux] Bloodborne le jeu de plateau

bloordbone jeu de plateau

On a commencé la campagne du jeu de plateau Bloodborne, le temps de vous partager un petit aperçu et nos premières impressions.

Prix : 89,90 €
Temps moyen : 30 à 60 minutes par chapitre
Nombre de joueurs : 1 à 4
Âge conseillé : 14+
Auteur : Eric M.Lang, Michael Shinall
Éditeur : Funforge
Illustrateur : A.Bouroidon, E.Ramos, H.Ludvigsen, A.Marks, M. McVey
Mécanismes : coopératif, campagne, figurines, aventure
Version fournie par le Petit Papa Noël.

Les premiers pas

Ça fait longtemps qu’on lorgne sur le jeu de plateau de Bloodborne. Au vu de l’investissement financier qu’il demande (autour des 90 euros), on se posait quelques questions comme souvent autour des jeux à licence. On redouble de vigilance et on se demande si ce n’est pas que du fan-service, si la proposition ludique est intéressante et s’il retranscrit correctement l’ambiance d’un univers incroyable comme Bloodborne.

Il faut savoir que me concernant, Bloodborne est l’un de mes jeux favoris de la génération PS4, si ce n’est le numéro 1. J’en attendais donc énormément. Le premier jour de cette année 2022, j’ai pu enfin me lancer dans le jeu.

Le livret de règles

Forcément, il est fourni.

On a décidé de ne pas se lancer dans une grande explication des règles point par point, ce qui s’avère souvent trop long et laborieux, notamment pour les jeux à licence. On s’est expliqué les mécaniques au fur et à mesure de la partie de découverte. Forcément, cette première partie a laissé place à quelques plongées supplémentaires dans les règles. Mais l’ensemble paraissait fluide, simple à comprendre. Le système de combat est assez bien pensé pour le prendre en main au cours du premier affrontement.

On a connu un léger flottement autour de la définition de la carte Lucidité en cours de la partie. Elle ne semblait indiquée nulle part comme étant une carte Lucidité. Or, pour la première campagne, la première mission nous demandait d’en récolter deux. On se replonge donc dans le livret en fin de chapitre pour les chercher et on découvre qu’elles ne sont indiquées qu’en guise d’exemple à deux moments. Il s’agissait de cartes liées aux missions annexes. Rien de grave, mais cet élément manquait de clarté.

La mise en place

La mise en place suit des indications bien précises pour chaque chapitre et chaque mission. Néanmoins, on ne se retrouve pas enseveli sous une tonne de matos à installer. La mise en place est ainsi assez rapide. Chacun choisit son chasseur, prend possession de son deck de cartes, son plateau, son arme et sa figurine. On place aussi les trois cartes principales Ennemis et le deck approprié.

Ensuite, on se place sur une tuile Plateau centrale et on en placera d’autres au fur et à mesure de nos explorations.

Chaque ennemi est doté d’une figurine que les plus passionnés s’attarderont à peindre pour plus d’immersion, car elles s’avèrent bien ressemblantes aux créatures aperçues dans le jeu Bloodborne.

La chasse est lancée

Après quelques minutes, on réalise que le jeu est bien fichu dans ses mécaniques malgré des retours dans les règles pour effacer quelques incertitudes. L’auteur a bien pensé les rapprochements avec l’univers du jeu vidéo. Pour en citer quelques uns : les différentes caractéristiques des ennemis monstrueux, les transformations des armes, les échos du sang, la possibilité de choper des consommables bien utiles en combat, nos armes à distance et la poursuite des ennemis une fois qu’on les a croisés une première fois. Les mécaniques nous ont donné quelques sourires.

Ce fameux smile qui s’est dessiné lorsque l’on a retrouvé la double quête du jeu de base, celle qui nous demande de choisir entre la chapelle et Iosefka pour conseiller un refuge aux PNJ… Dans le jeu, cela mène vers deux issues différentes et c’est fortement appréciable. On retrouve à de nombreuses reprises l’essence de Bloodborne, ses particularités tout en s’appropriant des mécaniques pour les adapter au jeu de plateau. Il ne constitue pas un pauvre copier-coller sans imagination. Il apporte des sensations qui plairont aux fans de l’univers, mais aussi aux habitués des jeux de plateau avec figurines, quêtes, exploration avec du challenge et des combats au rendez-vous.

Venons-en aux mécaniques de combat.

Un chasseur sachant chasser est tout de même chassé

Il est curieux d’analyser les choix des designers en matière de mécaniques de combat. Parlons d’abord de l’arène. Ce n’est pas un espace fermé. En se déplaçant, on dévoile des tuiles qui peuvent révéler la présence de monstres. Chacun est défini par une carte précisant ses PV, la force de ses attaques et leurs effets. Ils peuvent vous déstabiliser, annuler vos attaques et simplement vous charger selon le type d’attaque, lui-même décidé par une pioche de cartes à chaque tour.

Et vous-même, vous pouvez annuler les effets de leurs attaques si vous êtes correctement équipé ou à l’aide de votre arme secondaire, comme dans le jeu vidéo lorsque vous réalisez une parade parfaite ! Bloodborne invite à la prudence, mais aussi au courage, on retrouve cette sensation de « quand faut y aller… » et un sentiment d’accomplissement après avoir tué les ennemis les plus coriaces.

En plus de votre force d’attaque, les créateurs ont introduit un système de vitesse qui décide de celui qui attaque le premier. Il est très important justement vis-à-vis des dégâts que vous êtes en mesure de porter et ça se jouera parfois à un tour.

Nous sommes bien heureux de retrouver le même système de première et seconde phase d’un boss qui va gagner en puissance.

Détaillons en quelques mots (et en image ci-dessous) la mécanique de combat. Chaque joueur dispose de cartes à placer sur son plateau personnel. Celui-ci possède jusqu’à 3 emplacements sur le recto et deux sur le verso (celui-ci correspond à la transformation de votre arme qui gagnera en efficacité). Sur chaque emplacement, vous devez jouer une carte pour attaquer. Elles sont caractérisées par un nombre de dégâts ou des effets qui boostent l’attaque et la vitesse. Il sera possible de renouveler ces cartes pour attaquer de nouveau ou de retourner votre plateau personnel pour passer en mode Transfo et attaquer plus lourdement.

On repart avec de belles sensations de jeu, l’impression d’avoir plongé dans une version Bloodborne fidèle en bien des domaines à l’univers du jeu qui est personnellement l’un de mes préférés. Précisons d’ailleurs que nous l’avons découvert et poursuivi à deux joueurs.

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J’adore le jeu vidéo Bloodborne. Alors quand j’ai su qu’un jeu de plateau sortait, j’étais impatiente de pouvoir mettre la main dessus. Et je ne suis pas du tout déçue, on ressent vraiment l’univers, la folie, la difficulté de la licence. 4 campagnes sont livrées dans la boîte avec chacune 3 chapitres. C’est un régal de faire évoluer son chasseur au gré des parties.

Sans aucun doute. Même si on ne retrouve pas tous les boss iconiques du jeu vidéo, il est facile d’apercevoir certaines mécaniques directement liées au jeu, certaines lignes scénaristiques directement prises du jeu, mais qui s’insèrent judicieusement dans le jeu de plateau.

On se retrouve avec des ennemis qui vous pourchassent, rappelant que la chasse peut être dans les deux sens. On retrouve la transformation de notre arme, les consommables du jeu puis les évolutions de certains boss dont la présence vous enferme dans l’arène (le brouillard).

Les idées sont nombreuses et souvent inspirées alors le fan de Bloodborne appréciera l’expérience de jeu s’il sait sur quel terrain il met les pieds.

Si vous n’avez jamais touché à un jeu de plateau avec des figurines, alors ne vous attendez pas à que tout soit fluide dès la mise en place et la première partie. Il existe pas mal de points de règles qui s’assimilent au fur et à mesure de la partie. Vos débuts ne seront peut-être pas faciles, mais avec de l’investissement et de la patience, vos parties seront plus agréables une fois la première session passée. Ne laissez pas non plus trop de temps passer après la partie de découverte.

Le jeu en vaut la chandelle, il reprend les mécaniques et l’univers du jeu avec intelligence. De notre côté, nous y avons joué à deux en tant qu’habitués des jeux de société et en ayant nous deux terminé le jeu. Nous avons pris notre pied et nous avons apprécié les diverses parties. Il nous reste encore quelques parties à faire avant d’en avoir fait le tour.

Le plateau illustre correctement la direction artistique du premier monde de Bloodborne. Nous avons cependant droit à une vue du dessus, donc vous ne verrez que le sol et les décors à plat. Pas de grande cathédrale, ni de lune, ni de monstre dans les parages.

Aucun monstre n’est ancré dans un décor puisqu’ils sont matérialisés par des figurines. Les missions changent alors l’emplacement et la présence des monstres aussi. Les figurines sont de bonne qualité. Si vous avez la chance de les peindre et le talent pour, alors le résultat peut frôler la perfection (au vu de certaines images vues sur la toile).

Récapitulons : Bloodborne m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Nous n’avons pas encore parcouru le jeu de plateau Bloodborne en long et en large, mais il parvient à convaincre rapidement les fans de l’univers imaginé par From Software rapidement. Doté d’un matériel de qualité et de mécaniques de jeu inspirées, il rend un bel hommage au jeu vidéo. Un plaisir dont il ne faudrait pas se priver si jamais vous aimez les jeux de plateau et l’univers de Bloodborne.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu si vous aussi vous l’avez testé via les commentaires sous l’article. Vous pouvez également venir nous rendre une petite visite sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube et notre compte curateur Steam.

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