GOTY 2018 : Wolfen, envers et contre tous

goty 2018

À l’occasion de la fin d’année, l’équipe revient sur sa sélection 2018. Tapi dans ma tanière, c’est à mon tour de vous parler de mon GOTY 2018.

GOTY 2018 : Image de Hollow Knight

GOTY 2018 : Hollow Knight

Au milieu de tous ces jeux AAA qui sortent à la pelle et qui excitent 99% de la sphère jeux vidéo, c’est plutôt du côté de la scène indépendante que j’ai pris ma gifle et dégoté mon GOTY 2018. Initialement sorti sur PC en février 2017, puis plus récemment sur PlayStation 4, Xbox One et Switch, c’est finalement via cette dernière que j’ai eu l’occasion de découvrir Hollow Knight. Développé par la Team Cherry (dont c’est le premier jeu !) et financé en majeure partie grâce à Kickstarter, ce Metroidvania nous propose de découvrir les contrées souterraines du royaume d’Hallownest, aux commandes d’un petit personnage appelé Hollow Knight . Que ça soit dans sa direction artistique léchée ou dans son gameplay millimétré, Hollow Knight brille de mille feux. Maîtrisant de bout en bout les mécaniques de gameplay qui ont fait la réputation du genre, le jeu propose une progression toujours passionnante. Au même titre, découvrir de nouvelles zones est un plaisir qui demeure intact jusque dans les derniers instants de jeu. Alors bien entendu, certains éléments comme la difficulté à se repérer sur la carte, le backtracking incessant et la complexité du titre ne plairont pas à tout le monde, mais il est indéniable qu’Hollow Knight est un jeu maîtrisé de A à Z, à la fois enchanteur, malaisant, généreux et doté d’un univers mémorable. THAT’S MY BOY !

GOTY 2018 : Image de God of War

FLOPY : God of War

« Mais Wolfen, tu n’aurais pas inversé ton GOTY 2018 et ton FLOPY par hasard ? » Eh bien… non. Pourtant, qu’est-ce que j’aurais aimé partager l’engouement général concernant cette nouvelle itération de la série God of War (dont vous pouvez retrouver le test, bien plus positif, par ici.). Certes je reconnais très volontiers ses qualités, surtout concernant la direction artistique, la prouesse technique et l’ambiance générale mais j’ai dû me forcer pour parcourir le titre. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi je n’ai pas aimé ce God of War, et même plusieurs mois après, je n’arrive toujours pas à trouver de réponse. Est-ce la direction totalement différente que prend la série, préférant centrer son propos sur une relation père-fils à laquelle je suis totalement hermétique ? Un gameplay qui n’a plus rien à voir avec le reste de la série, préférant piocher dans ce qui se fait partout dans le jeu vidéo depuis 10 ans ? La présence d’un Kratos vieillissant, insupportable (à la limite du vieux con) et qui n’est plus que l’ombre de lui-même ? Tout cela a plus ou moins participé à mon incompréhension face à ce que j’avais entre les mains. Néanmoins, je reste curieux de voir l’évolution de God of War et le prochain épisode décidera de mon divorce ou non avec une série que j’affectionne tout particulièrement depuis ses débuts.

GOTY 2018 : Image de Gris

La mention très très honorable : GRIS

Je me permets d’ajouter quelques lignes concernant un petit jeu indépendant, qui passera malheureusement inaperçu aux yeux du grand public. J’ai, à sa sortie, eu l’occasion de m’essayer à « Gris », le premier jeu du studio espagnol Nomada Studio. Et quelle expérience ! Pour être tout à fait honnête, j’ai même longuement hésité à le considérer comme mon GOTY 2018. Et quelque part, il l’est puisque Hollow Knight est techniquement un jeu de 2017. Gris (dont Soren vous parlera très prochainement dans son test) est un jeu de plateforme assez classique dans son gameplay, mais qui revêt une des plus belles directions artistiques que le médium ait connu. Malgré ses mécaniques de jeu pas très originales (mais néanmoins maîtrisées), Gris est d’ores et déjà, à mes yeux, une sommité du jeu vidéo. Une expérience aussi bien visuelle qu’auditive, qui ne vous laissera pas indifférente. Le titre se révèle donc posséder la meilleure direction artistique et bande-originale que j’ai vu passer depuis plusieurs années. Rien que ça. Je pourrais m’étendre encore longtemps sur les qualités artistiques du titre, mais l’expérience proposée par Gris ne mérite pas qu’on la traduise avec des mots. Il faut la vivre pour la comprendre.

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