Marvel / DC Comics : la bataille de l’animation

Dc Comics

Une saison 3 pour What If ? Une première pour Creature Commandos. Marvel et DC Comics s’affrontent aussi sur le terrain de l’animation (depuis longtemps).

Des vacances de Noël avec des dessins animés à regarder sous le plaid, c’est ce que vous et nous avons pu faire avec Marvel et DC. D’un côté, une troisième saison de What If ? La série qui met en scène le multivers, et de l’autre un nouveau venu avec un groupe de Blacks OPS mis en place par Amanda Waller (encore elle).

What if ? Et si… on arrêtait ?

Si le principe est passionnant, car permettant d’explorer des mondes alternatifs et donc des versions retravaillées, ré-imaginées des héros de son roster, la série s’essouffle. Et il est donc salvateur que Marvel ait décidé de boucler son histoire en 3 saisons et de ne pas la renouveler pour une quatrième.

Les premières saisons proposaient une mise en images de concepts précédemment exploités, comme Marvel Zombies (en plus PG13) mais sans pousser la « folie » des comics des années 80-90 ayant Tante May en Iron Man ou Black Bolt des inhumains en chanteur de rock. Des comics qui n’étaient au départ que des sketchs en quelques cases voire une page max avant de proposer de courts récits.

what if

Au lieu de cela, 3 saisons relativement sages et sérieuses à la dynamique identique : des épisodes individuels sur des situations et héros et un ou deux épisodes finaux pour les regrouper devant un enjeu commun et global.

Alors pourquoi cette saison est décevante ? La qualité de l’animation est toujours au top, permettant des scènes d’action spectaculaires, notamment sur l’épisode avec Shang Chi et Kate Bishop, mais mon Dieu que tout cela est vite oubliable. Rien de réellement marquant et toujours ce problème lié aux super héros : quand des Dieux s’affrontent, c’est à coup de lasers et d’uppercuts. On est loin de la finesse de Sandman et de son affrontement en joute verbale entre le Sandman et Lucifer.

On aurait aimé plus de folie puisque les personnages ne sont pas inscrits au canon de Marvel, et que ces coups de folie avaient déjà été écrits et publiés. Mais non, d’autant qu’à l’inverse des saisons précédentes, les épisodes individuels sont plus là pour nous montrer Uatu le gardien que les personnages mis en scène. Dommage, on se souviendra donc de quelques épisodes, la plupart en saison 1, et on espérera ne pas revoir les personnages en film, ce qui viendrait ajouter de la confusion à un univers qui part trop dans tous les sens, même pour un fan et connaisseur tel que moi.

Creature commandos : la bonne surprise

Mais est-ce vraiment une surprise ? Depuis les Gardiens de la Galaxie, on connait le talent et la qualité des créations de James Gunn, propulsé au rang de co-PDG de DC Studios depuis octobre 2022.

Une série qui a la même dynamique (Amanda Waller force des criminels et inadaptés à aller en mission) et le même ton que The Suicide Squad ou Peacemaker : drôle, décalé, violent, explicite voire très explicite en ce qui concerne le sexe.

Dans cette saison de 7 épisodes, qui sortent au rythme d’un par semaine (à l’exception des deux premiers), on fait la connaissance de personnages issus de comics oubliés ou spécialement créés pour l’occasion : GI-Robot (un robot de la Seconde Guerre mondiale psychorigide et sanguinaire quand il s’agit de Nazis), la « fiancée » de Frankenstein (stalkée par son « fiancé »), Docteur Phosphorus, Nina la femme poisson, Rick Flag Sénior (le père du Rick de Suicide Squad) et toujours le brave Weasel.

Le prétexte à la fondation du groupe ? Une sorcière amazone de Themyscira qui vient tenter de prendre le pouvoir d’un pays imaginaire de l’Europe de l’est. Tenter car l’armée régulière équipée d’armure Iron-Manesques et nos Creature Commandos vont tout faire pour l’en empêcher.  

Les épisodes sont alors le véhicule pour aborder des sujets sociétaux très d’actualité, de manière plus ou moins profonde, plus ou moins légère et plus ou moins directe. Que ce soit avec le harcèlement physique et morale que subit la fiancée, GI-Robot qui se retrouve dans une réunion de l’extrême droite américaine et qui fait un carton ou le destin triste de Weasel. Avec, en fil rouge, le mécanisme de prophétie auto-réalisatrice tant adoré des scénaristes.

On passe de bons voire de très bon moments, c’est amusant, violent et parfois gore, souvent intéressant par le sous texte, du moins plus que prévu. Bref c’est à voir si vous pouvez.

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