Moi, quand je me réincarne en Slime. Lorsque Kurokawa a envoyé ce manga à la rédaction de Try aGame, la curiosité s’est emparé de notre lecteur le plus acharné, TobyOne.
Disponible depuis le mois de novembre en librairie, le manga Moi, quand je me réincarne en Slime est bien original. Et ce n’est pas étonnant au vu de ses origines. En effet, il tire son univers d’un roman d’heroic-fantasy qui a fait un carton au Japon. Résumons son histoire en quelques lignes :
Nous suivons les traces de Satoru qui, dès les premières pages, se fait assassiner bêtement par un petit loubard. Si certains prennent le chemin de l’Enfer, du Paradis ou du Néant, lui préfère la réincarnation. Et quoi de plus original que de renaître dans la peau d’un Slime. Il se voit aussi attribuer deux compétences Prédateur et Grand Sage. Il devra très vite s’adapter à son environnement car un dragon se trouve dans les parages… La suite vous surprendra.
Slime Shady !
Les fans d’heroic-fantasy le savent bien, un Slime n’est habituellement pas très utile au combat. Si on cherche dans l’univers du jeu vidéo, il a beau être une figure phare de la franchise Dragon Quest, il n’en demeure pas ultra-faible. C’est là qu’interviennent ses deux compétences. Si Grand Sage lui permet de comprendre rapidement son environnement, Prédateur l’amènera a récupérer les aptitudes de ses adversaires, ce qui s’avérera très utile dans son aventure.
Alors que je m’attendais à une oeuvre décalée dont l’intérêt s’essoufflerait rapidement, l’aventure du petit Slime m’a agréablement surpris et j’éprouve même une certaine impatience à connaître la suite de son épopée. Mêlant heroic-fantasy et l’univers du jeu vidéo, le manga imaginé par Taiki Kawakami pourrait bien exprimer tout son potentiel à l’avenir.
Moi, quand je me transforme en Slime est publiée aux éditions Kurokawa et est estimé à 7.65€. Le second tome paraîtra le 7 décembre prochain.
