C’est en effet ce qui est actuellement proposé à la Paris Games Week aux visiteurs du salon, dans le cadre d’une présentation de gameplay faite par CD Projekt Red et exclusive à la PGW.
Toujours pas la possibilité de poser nos mains sur Cyberpunk 2077, le jeu le plus attendu de 2020, à l’inverse d’autres stars du salon, mais une quarantaine de minutes de gameplay (en VF) commentée permettant de découvrir un peu plus la bête. Malheureusement, le contenu étant exclusif à la Paris Games Week, aucune prise de photo ou vidéo n’était envisageable. Mais sur écran de cinéma la présentation a eu son petit effet.
Exclusif ? Pas tant que ça car la mission proposée était la même que lors des présentations à la Gamescom, le gang des Voodoo demandant à V, le personnage principal que vous incarnerez, d’infiltrer un centre commercial abandonné mais tenu par les Animals, un autre gang plus porté sur les stéroïdes que sur la technologie de pointe et étrangement loin de son territoire.
2D6+6
On a pu voir à quoi ressemblera l’aspect Jeu de Rôle de Cyberpunk 2077. Sans surprise Cyberpunk 2020, le jeu de rôle sur table, a été une bonne source d’inspiration, le jeu de CD Projekt Red allant jusqu’à reprendre la terminologie et le système d’origine sociale qui vous ouvrira à minima des options de dialogues avancés.
Côté talents et feuilles de personnage, cinq caractéristiques dites parent influeront sur douze talents pour un total de soixante améliorations possibles qui vous permettront d’aller du gameplay le plus vindicatif (bourrin) au hacker le plus subtil. La conception de votre personnage qui n’a rien à envier aux MMORPG asiatiques, vous permettra de faire le personnage que vous souhaitez à l’image de ce dont vous rêviez.
Quant à l’inventaire, il semble assez détaillé et ergonomique.
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Votre Cyberpunk 2077
C’est le terme qui est revenu à plusieurs reprises dans la voix de la présentatrice. Pour atteindre votre but, vous aurez à disposition plusieurs chemins possibles, du plus fin au plus violent, vous gérerez vos augmentations comme bon vous semble. La VF, d’excellente facture avec le doubleur officiel de Keanu Reeves, Jean-Pierre Michaël, nous a permis de tester l’implant de traduction instantanée. Nous baladant dans le quartier Haïtien, nous avons pu nous confronter à la langue créole. Avec l’implant le sous-titrage se transformait en direct en français, sans, beaucoup de dialogues entre PNJ nous restaient hermétiques.
Pour le reste le jeu semble proposer tout ce que nous en attendions, vous pourrez foncer dans le tas et arracher des tourelles de défense pour vous en servir comme Gatling et démembrer/décapiter vos ennemis, ou bien les pirater et les pousser au suicide ou encore pirater (via des mini jeux) l’environnement pour passer incognito, le tout avec des nuances permettant une transition de l’un à l’autre. D’ailleurs le système de discrétion est similaire à celui de Hitman : un indicateur vous préviens du PNJ qui est en train de vous repérer et grossi à mesure que celui-ci risque de vous voir.
Il parait même que vous pourrez venir à bout de l’aventure sans tuer un seul adversaire (un succès à débloquer très certainement).
La vue à la première personne est en fait une vue pleine écran, vous ne verrez mains et armes qu’en situation de combat, sinon que dire que vous ne sachiez déjà ? L’animation de tous les PNJ semble fluide, réaliste et donc immersive, les dialogues ont été le soin d’une attention toute particulière, toutes les voix de la version francophone semblent de bonne facture et la promesse du choix dans notre jeu semble tenue. Bref rarement un jeu aura promis d’être aussi immersif et vous allez aimer vous perdre dans une Nightcity qui proposera un cycle jour/nuit et jouant ainsi sur son ambiance.
Un jeu parfait ?
Même s’il sera un des jeux de 2020, Cyberpunk 2077 a des défaut visibles. Les combats semblent encore manquer de souplesse et de fluidité de la part de votre personnage. L’IA des ennemis ne semble pas sortir du lot des jeux du genre et lors des appels vidéos avec des PNJS éloignés, on aurait aimé que ceux-ci ne soient pas toujours figés dans la même pose. Dernier point d’attention, Johnny, le personnage qui prend les traits de Keanu a déçu par sa modélisation et sa fidélité.
Et pour avoir loué l’animation des personnages quelques lignes plus haut, il faut reconnaitre que l’animation des ennemis ciblés par vos munitions semble assez irréaliste et répétitive.
De quoi refréner notre ardeur ? Non, aucunement.