[Avis] Joker : petit à petit la folie fait son nid

Joker

Joker c’est le film du moment avec l’excellent Joaquin Phoenix. Nous sommes allés voir le film, on vous donne nos modestes avis ! 

S’il y a un bien un film qu’il ne fallait pas rater en cette fin d’année, c’est bien le Joker. L’excellent Joaquin Phoenix campe l’éternel ennemi de Batman, comme il n’avait jamais été joué auparavant et surtout sans l’homme chauve-souris. Alors qu’a pensé la redac de ce film de Todd Philipps ? La réponse tout de suite dans notre petit avis !

Pour ma part, Joker est un film que j’attend depuis que les premières images sont arrivées à nos yeux ébahis. Comme je le fais toujours, j’ai évité avec précaution, tout ce qui parlait du film, critique de cinéma, avis personnel etc. Je voulais me faire mon propre avis sans être parasitée par celui des autres et donc partir avec des attentes ou des aprioris. Mission accomplie, je suis arrivée au cinéma en attendant qu’une chose : découvrir le film et la performance de Joaquin Phoenix. Nous sommes d’ailleurs allez voir le film en VO histoire de vivre pleinement l’expérience et l’acting de Joaquin. Mais alors concrètement, j’en ai pensé quoi de ce Joker vu par Todd Philipps ? On va pas se mentir je suis totalement sous le charme ! La bande-son est exceptionnelle, elle colle parfaitement au personnage, au film. J’ai adoré la direction prise par l’histoire, c’est ça qui est bien avec ce genre de personnage c’est qu’on peut avoir plusieurs versions de la même histoire. Par exemple, dans le film de Burton, il est sous entendu que le meurtrier des Wayne serait le Joker dans ses débuts de gangster, avant de devenir le Joker que l’on connait tous. Il est donc facile de prendre quelques libertés sur l’histoire et j’ai beaucoup aimé celles prises dans l’histoire d’Arthur. Tout au long  du film, on sent une tension monter, très lentement, ce qui la rend encore plus explosive quand elle vous pète au visage. On voit la folie du Joker s’emparer de son esprit petit à petit, jusqu’à ce qu’elle prenne le dessus. Dans cette version, notre Joker a un message à délivrer au travers de ses actes et de sa folie, ce qui donne une nouvelle dimension à ce personnage déjà bien implanté dans l’univers DC. En ce qui concerne le jeu d’acteur,  Frances Conroy que j’avais déjà adoré dans American Horror Story et qui ici tient le rôle de la mère d’Arthur nous offre une performance qui frôle la perfection, elle a un don pour tenir tout ce qui est du domaine du malaise. Quant à Joaquin Phoenix, 19 ans après son rôle mémorable dans Gladiator, il nous prouve une nouvelle fois qu’il ne fait pas partie des meubles (attention une référence se cache dans cette phrase). En résumé, j’ai totalement adoré ce qu’a fait Todd Philipps de ce Joker et pour moi il est, à ce jour, l’un des meilleurs Joker que l’on nous ait offert. Je vous conseille donc d’aller voir par vous même ce chef d’oeuvre encensé par la critique et par les anonymes ! 

Le film Joker commence sympathiquement, plutôt belle couleur, un personnage évoluant dans un Gotham sombre comme on le connait avant l’arrivée de l’autre habillé en chauve-souris. Si bien qu’au début je me suis dis « chic, un film Joker sans qu’on soit obligé de parler de son Némésis ». Puis, passée une heure de film, la descente aux enfers, un personnage bien raconté, surgit la famille Wayne. Juste pour rappeler qu’on est dans la saga BATMAN avant tout et que Joker n’aura jamais sa propre saga. Comme Harley sera toujours rattachée au Joker, oui, je peux déjà affirmer ça juste en voyant la bande annonce de Birds of Prey. Niveau jeu d’acteur, je trouvais Joaquin Phœnix plutôt triste, un peu trop « toutou qui suit le scripte », le rôle du Joker n’est clairement pas facile à jouer, il a fait de son mieux mais… Pour moi, ce n’était pas assez. Niveau physique, il est très marquant de dire « c’est le Joker », mais niveau gestuel… Pour moi le meilleur Joker restera Heath Ledger, tant son personnage était flippant et incarnait la terreur.

Pour ma part, le film a été une bonne surprise. Alors que les films du DCEU ont totalement sombré dans l’oubli (il devait pas y avoir des films Flash, Green Lantern à la base ?) on revient de loin avec Joker. Le scénario prend des libertés avec les différentes itérations du Joker et de son Origin Story la plus connue (Killing Joke), tout en reprenant certains éléments et à les rendre encore plus douloureux pour le pauvre Arthur. La critique du système est plutôt bien tournée. On retrouve l’idée que le système impose sa morale, qui n’est qu’une façade, et que le Joker va venir exploser à gorge déployée. La performance de Joaquin Phoenix est superbe, l’acteur a réussi à reprendre l’essence du Joker dans toute sa complexité et tout le dilemme moral qui l’entoure. Ses mimiques renvoient à un Clown grotesque qui aime être au centre de l’attention et faire le spectacle dans des mises en scène macabres. En revanche, si le personnage du Joker est complexe, je dois reconnaître que les autres me donnent l’impression d’être bloqués dans des archétypes, sans réelles profondeurs. L’idée d’avoir un Joker sans Batman se réalise sans aucun problème a mes yeux, le film est une réussite.

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Co-fondatrice de Try aGame, commandante du Normandy et Championne du Monde 2016 de Farming Simulator. Responsable du crash du Normandy, elle s’est retirée sur Terre pour devenir rédactrice pour Try aGame !
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Ybl
Ybl
4 années il y a

La folie…la violence extrême…l’angoisse.
Pour moi, insupportable. J’ai quitté la salle au bout de 45mn. Je ne vois pas de raison de m’imposer ça.
Dans le contexte actuel, avions nous besoin de ce film? Le cinéma porte aussi une responsabilité saciétale!

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