C’est au tour de l’acte 2 de Baldur’s Gate 3 de nous faire subir ses outrances (ou l’inverse).
Acte 2 sur les mauvais choix dans Baldur’s Gate 3, et comme pour le précédent épisode, il ne s’agit pas de choix mauvais au sens moral mais de choix qui vont vous pourrir votre aventure. Au menu : perte de compagnons, arc scénaristique écourté et monde qui file droit vers l’apocalypse, un peu comme le notre d’ailleurs, à se demander si …
Bref, nous en étions restés à la toute fin de l’acte un, quand je fus pris d’envie de partir vers les montagnes pour tester la ruche. Tout le monde me disant que c’était le chemin le plus compliqué, ça me paraissait donc le meilleur.
Tout le monde m’a menti car quand vous passez par en dessous, vous avez quand même des champignons explosifs, des beholders et des minotaures à gérer. Mais de mémoire de première run pas de choix cornélien.
Retour dans les montagnes, et bien évidemment mal parler à une déesse à ses conséquences, même quand elle est autoproclamée déesse, mais comme elle est aussi reine des Githyanki on va dire que ça s’annule ou que ça compte double, selon le point de vue. Bref c’est la mort immédiate
Du coup le groupe décide d’y aller à fond quitte à poignarder son allié du moment. Hormis cela quelques petites déceptions pour le jusqu’au boutiste que je suis, puisque rien d’intéressant ne sortira de la séquence de purge, ni du deal avec une chercheuse ouvertement raciste. Lae’Zel ne régissant pas lorsque vous pillez la nurserie, lorsque vous donnez l’œuf à la chercheuse ou même quand vous balancez celui-ci du haut d’une falaise.
Et là commence l’acte 2. Avec notre massacre actif des druides nous sommes accueillis comme il se doit par le bon général, et notre alliée potentielle passe un mauvais moment. Il faut être bien vigilant pour ne pas la sauver, passant ainsi à côté d’une recrue de qualité et d’une belle histoire. Et pour être sûr, allons jusqu’à participer à sa lobotomie. En repartant on passera par la prison pour bien s’assurer que personne n’a survécu au bosquet des druides et que le gnome reste bien enfermé.
Un mauvais choix définitif à ce stade, pour notre aventure dans Baldur’s Gate 3, consiste à forcer la porte de l’autel de l’absolue car le général n’a aucune pitié. Quand il met le signe ne pas déranger sur une porte, c’est Ne vraiment pas déranger. Alors pas d’autre choix que de partir joyeusement en balade et rencontrer un autel secret à Shar, je vous conseille de voler de l’arme.
Arrivé à destination de la quête donnée par le général, Raphaël nous fera une proposition, on le titillera un peu, c’est de bonne guerre. Et c’est dans le mausolée que nous allons avoir à faire à un débat interne sur le mauvais choix à prendre, un enchainement très intéressant dont la première étape va être les rats. Ils sont beaucoup, ils parlent et sont menaçants. Un rappel à l’ordre de la dure réalité de la chaine alimentaire semble être justifié. Cette justification, si renouvelée, se conclura par un combat contre une multitude qui deviendra unique au sens unité. Si le combat peut être suffisamment difficile pour être considéré comme mauvais choix, c’est quelques mètres plus tard qu’on va commencer à rigoler. Mis en présence de Yurgir on se pose quelques instants pour estimer la pire solution possible. Se battre contre lui est un enfer, littéralement, mais libéré des voix qui chantent dans sa tête il se retrouve inféodé à Raphaël et part tranquillement, non sans provoquer une désapprobation massive d’Astarion, vous empêchant d’en apprendre plus sur ses cicatrices. Le gain valait la perte ou inversement je ne sais plus trop.
Ombrecoeur ayant été laissée tranquille un peu trop longtemps, il est temps de reporter notre attention sur elle et sur sa divine mission de tuer Chantenuit. Que nenni, on écoute Balthazar en ramenant la belle immortelle auprès du général et on perd Ombrecoeur qui quitte le groupe devant l’accumulation des déceptions.(le génocide des druides OK, mais ramener Chantenuit ça non !)
Obligé de recruter un servant pour compléter un groupe resserré mais divisé, nous voici de retour dans les tours où on nous demande de kidnapper une certaine clerc dans une certains auberge et là aussi l’enchainement va avoir son importance.
On aurait pu aller plus loin dans le decision making en attaquant de front l’auberge, mais l’approche perverse m’a séduite en utilisant le bon Marcus pour exécuter le rapt, et exécuter est le bon mot puisque dans une première approche :
- on va tuer Isobel
- assister à la transformation des ménestrels,
- condamner la région,
- avouer son meurtre à Jeheira et donc la tuer (et contrairement à ce que je disais dans le premier opus, rendre à ce moment impossible le recrutement d’un hamster dans l’acte suivant)
- revenir aux tours
- se faire engueuler et finir prisonnier avant de tuer encore un peu plus Minthara et finir l’acte ainsi
Dans une seconde approche :
- on va assommer Isobel
- assister à la transformation des ménestrels,
- condamner la région,
- avouer son meurtre à Jeheira
- Revenir aux tours
- Être félicité et finir prisonnier quand même car vous avez le prisme en votre possession. Ne changeant rien ou presque à la fin.
D’ailleurs si vous réussissez à tuer l’avatar divin sans toucher à Isobel, aucun changement non plus : elle suit son père dans la mort.
Et c’est là la petite critique négative, l’histoire de Baldur’s Gate 3 vous force à combattre le complot de manière plus ou moins forcée. Ce qui arrivera forcément avec les deux autres zigotos dans l’acte 3.
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