Succès au rendez-vous sur Kickstarter pour Compagnons en 2018, Haakon Gaarder et Gigamic livrent un jeu de cartes où l’union fait la force. À vos marques, prêts, recrutez !
Version fournie par l’éditeur.
Compagnons, c’est quoi le topo ?
Dans Compagnons, vous êtes un rescapé de la Peste noire qui a tout ravagé. Vous avez donc besoin de reconstruire votre village médiéval et pour ce faire, il faudra vous faire aider des gens démunis que vous trouverez sur votre route.
Créez le village le plus prospère et devenez le plus riche afin de remporter la partie.
Partie en solo
Voyons ça de plus près…
Une partie se déroule en plusieurs manches composées de deux phases chacune et deux marchés.
- La phase de Recrutement sert comme son nom l’indique à recruter des villageois.
Chaque joueur, chacun son tour, recrutera entre deux et cinq villageois (selon la nourriture disponible dans le village) mais un par un et les poser sur sa place du village. On les récupère sur la route soit face visible (on remet des cartes à chaque fois via la pioche la plus à gauche) ou soit à l’aveugle en choisissant une pioche.
Une fois le recrutement terminé, de nouveaux villageois vont faire leur apparition sur la route via la réserve.
Toutes sortes de personnages s’offrent à vous et ils sont répertoriés par famille (bois, foin, minerai, etc.).
- La phase de Placement permet de poser des villageois de votre main dans votre village selon votre limite (de 2 à 5 selon le nombre de maisons dans votre village). Il existe plusieurs types de villageois (communs (forgeron), spéciaux (le moine) ou encore non-commun(bûcheron).
Le système de placement repose sur la chaîne de production. Certaines recrues seront dépendantes d’autres. Par exemple, le bûcheron pour le menuisier.
Mais certains sont cadenassés et dans ce cas-là, ils auront besoin de leur clé pour être déverrouillés et posés. Trois solutions s’offrent à vous :
– si vous possédez la clé : la banque vous paie,
– si un autre joueur la possède : vous le payez,
– sinon vous payez la banque.
Si la carte Premier Marché est visible (sous la deuxième pioche sur six), on arrête tout et on fait un premier décompte.
Sinon on recommence avec la phase de Recrutement jusqu’à ce qu’elle le soit et ainsi de suite jusqu’au Deuxième Marché afin de procéder au décompte final.
- Premier Marché : on compte tout l’or sur les villageois au sommet (pièces et imprimé) et on récupère cette valeur en pièces que l’on met dans son trésor sans toucher aux pièces sur les cartes.
- Deuxième Marché : on compte tout l’or et l’argent imprimés (celui-ci permet de gagner des pièces selon certaines conditions, par exemple, une pièce par symbole bois de votre village) et cette fois-ci, on récupère les pièces sur les cartes.
Celui qui a le plus gros trésor sera le grand gagnant.
Des petites choses changent si l’on joue à deux joueurs et deux familles se rajoutent (laine et cuir) si l’on joue à quatre ou cinq.
Une variante solo est également de la partie avec plusieurs niveaux de difficulté. Vous allez devoir affronter la comtesse tout en résolvant des événements.
J’ai pu tester Compagnons en solo, à deux et quatre joueurs. Chaque configuration est bien équilibrée.
Compagnons est un jeu de cartes où l’on pioche et dépose nos cartes au fur et à mesure des tours. J’aime vraiment ce côté fluide et cette simplicité. Construire son village en faisant attention à la chaîne de production et aux villageois cadenassés demande de mettre en place une stratégie, c’est vraiment intéressant.Il faut bien faire attention aussi que ce soit réalisable car j’ai déjà vu mes rêves partir en fumée car il restait peu de manche et que je n’arrivais pas à avoir les bonnes cartes.
Il ne faut pas hésiter à faire des combos car c’est comme ça que l’on gagne le plus d’or et c’est ce qui reste le plus fun.
Le jeu est très (trop) rapide à mon goût. Peut-être que si ce n’était pas le cas, il serait répétitif ?
Je trouve les règles de Compagnons super bien écrites. Quand on voit le livret, on se dit « Oulala ! » mais il y a énormément d’images légendées, d’exemples. Cela aide beaucoup à la compréhension et rend la lecture plutôt agréable et active. Les textes en gras sont un vrai plus.
Il se prend très rapidement en main. Bien sûr, j’ai joué la première partie avec le livret et quelques allers-retours car oui il y a tout de même pas mal de petites choses à retenir. Au bout de deux parties, on est totalement opérationnel et on se régale.
La partie solo est vraiment sympa, facile à appréhender également. D’ailleurs, le mode facile est trop facile. Le mode difficile est un véritable challenge.
Petit format bien pratique à emporter partout mais il faut prévoir de la place (beaucoup de place).
L’iconographie sur les cartes demeure bien pratique et parlante. Les dessins sont simples mais jolis et les cartes ne sont pas trop souples.
Compagnons est fluide et dynamique, on enchaîne rapidement les tours et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Je trouva ça vraiment sympa de pouvoir payer les autres joueur afin de créer notre village. Si on veut se passer de certains métiers indispensables, c’est un bon compromis et cela permet de créer de l’interaction entre les joueurs. Voir le joueur d’avant nous piquer la carte sur laquelle on zieutait peut bien être agaçant mais il faut savoir rebondir.
Récapitulons : Compagnons m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)
Compagnons est vraiment un jeu très bien pensé, fun et qui demande de la réflexion. Le fait de pouvoir y jouer en solo est un vrai plus et jusqu’à cinq, cela permet de réunir du monde autour de la table (grande table !), conférant une très bonne ambiance. Belle découverte, petit jeu mais grand plaisir.
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Il donne bien envie de le tester ce petit jeu.