[Bar à jeux] Isle of Skye : qui deviendra le roi ?

Isle of Skye

Construisez votre royaume et développez le commerce afin de passer de Laird à Roi dans Isle of Skye, un jeu culte signé Alexander Pfister et Andreas Pelikan.

Prix : 29,90 €
Temps moyen : 60 min
Nombre de joueurs : 2 à 5
Âge conseillé : 8+
Auteur : Alexander Pfister, Andreas Pelikan
Éditeur : Funforge
Illustrateur : Klemens Franz
Mécanismes : placement de tuiles, enchères
Version fournie par l’éditeur.

Un peu de blabla…

Isle of Skye est un jeu familial aux airs de Carcassonne (pour ceux qui connaissent) mais tire son épingle du jeu car il offre une toute autre dimension avec sa mécanique d’enchères.
Un jeu culte de l’auteur Alexander Pfister à qui l’on doit Great Western Trail ou encore dernièrement, Maracaibo.
Il a remporté le Kennerspiel des Jahres en 2016.

Isle of Skye, c’est quoi le topo ?

Chaque joueur incarne un Laird, c’est-à-dire le chef de son clan, qui doit développer son territoire et le commerce afin de devenir le Roi de l’Île de Skye. Petit plus, on peut acquérir aussi des tuiles chez les adversaires grâce à un système d’enchères secrètes. On pose les tuiles, on essaie au mieux de scorer selon les tuiles Score qui indiquent comment gagner des points de victoire. Au bout de 6 tours, le joueur avec le plus de points remporte la partie.

Voyons ça de plus près…

Isle of Skye est un jeu de placement de tuiles et d’enchères secrètes.

Une partie se déroule en 6 tours et le joueur qui a le plus de points en sortira victorieux.
Un tour comporte 6 phases :

  • Chaque joueur perçoit 5 pièces d’or ainsi qu’une pièce d’or par tuile Whisky reliée à son château par une route.
    De plus à partir du 3e tour, les joueurs gagnent des pièces selon leur place sur la piste de score.
  • Chacun pioche trois tuiles Terrain et les pose devant son paravent.
    Puis pour chaque tuile, on fixe secrètement un montant en assignant des pièces, c’est le prix que devra payer l’intéressé, mais aussi la tuile Défausse, qui comme son nom l’indique permet de défausser une des tuiles.
    Chacun révèle ainsi son jeu.
  • On défausse la tuile correspondante.
  • Dans l’ordre, on peut acheter une tuile au joueur de notre choix du montant indiqué. Ce joueur perçoit les pièces + récupère celles qui étaient assignées à la tuile.
    Puis on récupère les tuiles restantes mais l’or fixé est perdu.
  • C’est maintenant le temps de construire, on ajoute les tuiles obtenues selon les règles de placement (la tuile doit être adjacente à une autre et ses côtés doivent être du même type de terrain). Les zones peuvent être complétées si un terrain ne peut plus être agrandie. Si une tuile ne peut pas être posée, elle est perdue.
  • On procède au décompte des points selon les tuiles Score. Il existe 4 tuiles Score de A à D. Toutes les tuiles ne sont pas prises en compte au même moment. Par exemple, au tour 1, le décompte se fera par rapport à la tuile A mais celui du tour 5 se fera avec les tuiles D, A et C. Plus on avance dans le temps, plus on combine les tuiles Score.

On continue ainsi jusqu’à la fin du 6e tour. Il existe des tuiles avec des parchemins qui permettent à ce moment-là de gagner des points en respectant leur condition. Par exemple, on peut gagner un point tous les deux moutons.
Les pièces rapportent un point par tranche de 5. Le joueur avec le plus de points gagne la partie.

Consultez ici les règles pour plus de détails.

J’ai joué à Isle of Skye à deux, trois et quatre joueurs. La configuration à deux joueurs n’est pas la meilleure car on perd l’intérêt des enchères. On devine facilement combien l’autre joueur possède de pièces et on peut facilement se bloquer.

Isle of Skye est accessible par sa simplicité, son efficacité, sa fluidité et sa guidance (par les tuiles Score).
Le coeur du jeu se dévoile par son système d’enchères qui offre de la profondeur et du calcul.
Bien sûr, comme les tuiles sont piochées, on garde une part de hasard et à deux, on devine très facilement les intentions de l’autre.
Je me souviens avoir été bloquée parce que je ne pouvais pas acheter les tuiles de l’autre joueur et il défaussait toujours celle que je convoitais.
Alors qu’à plus de joueurs, on a beaucoup plus de marge, de choix et surtout on n’est jamais sûrs de rien.

J’aime beaucoup le principe des tuiles Score et son fonctionnement, on sait comment va se dérouler le décompte et dans quel ordre.
Les parchemins qui servent d’objectifs ont un rôle très important à jouer car si on les joue bien, on peut marquer beaucoup de points.
Mais attention, les autres joueurs ne sont jamais bien loin…

La rejouabilité est très bonne avec 16 tuiles Score différentes qui doivent être combinées aléatoirement à chaque partie.

Une partie dure environ 45 minutes, ce qui en fait un jeu que l’on peut sortir rapidement en toute occasion.

Les règles ne sont pas longues, très bien structurées et faciles à comprendre.
Ce qui est important est mis en valeur et des illustrations servent d’exemples.

Quelque soit le nombre de joueurs, la mise en place demeure très rapide. L’explication des règles est brève et assimilée sans problème. Il reste un point à appuyer tout de même, c’est au niveau des zones complétées. Pourtant le concept est simple de base.

La première partie s’est révélée fluide et sans retour au livret. On est bien guidés grâce au système des tuiles de Score, on sait quoi faire pour marquer des points.
On n’a pas tardé non plus, cette première partie (comme les autres) reste assez rapide.

Les illustrations semblent un peu vieillottes et simples. Pour le coup, ce n’est pas pour son esthétisme que j’apprécie le jeu.
Le matériel est plutôt de bonne facture et le rangement se fait rapidement dans des petits sachets.
La boîte ne contient pas de thermoformage et ses dimensions sont atypiques.

Grâce à son système d’enchères, on gagne en interaction, c’est évident. On peut saborder certaines tuiles pour ne pas que les autres les prennent.
Il faut bien réfléchir au montant fixé car selon la fortune des adversaires, on peut être trop gourmand et perdre de l’or rapidement.

On perd ce côté palpitant quand on joue à deux joueurs. Il y a forcément toujours de l’interaction mais on passe à côté de ce qui fait pour moi le jeu.

Récapitulons : Isle of Skye m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Isle of Skye est l’un des classiques à posséder pour tout joueur qui aime les jeux de placement de tuiles. Fluide, rapide et accessible, il possède aussi un côté fort en interaction grâce à son système d’enchères. Optimal à 3 et 4 joueurs, il réunira petits et grands autour de la table pour passer un agréable moment.

Ambiance (calme/vivant)
Interaction
Réjouabilité

C'est tout ?

Il existe deux extensions :

Isle Of Skye : Journeyman et Isle of Skye: Druides

Une version digitale est disponible sur Google Play au prix de 3,49 €.

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Évaluation de l'article
Très grande passionnée de jeux de société et jeux vidéo ❤️
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