[Bar à Jeux] Loser: le prince et la grenouille

loser

Voici que nous vient Loser, un jeu imaginé par le célèbre Bruno Catalha aidé de Vincent Dutrait pour les éditions Lifestyle Boardgames. Un petit jeu de bluff sympathique qui saura séduire certains joueurs.

Prix : 9,90 €
Temps moyen : 15-20 min
Nombre de joueurs : 3 à 6
Âge conseillé : 8+
Auteur : Bruno Catalha et Vincent Dutrait
Éditeur : Lifestyle Boardgames
Illustrateur : Alexandra Petruk
Mécanismes : jeu de cartes
Version fournie par le distributeur ATALIA. Loser est prévu pour mars 2020.

Loser, c’est quoi le topo ?

Pas de vainqueur mais un perdant dans Loser. L’objectif est donc de ne pas perdre deux fois afin de ne pas être transformé en grenouille. Pour cela, utilisez vos potions et sortilèges afin de survivre. Stratégie, bluff et cartes spéciales, tous les moyens sont bons pour ne pas devenir le « loser » de la partie.

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Voyons ça de plus près…

Les bases:

Les mécaniques de Loser reposent sur des cartes Potion de différentes valeurs (1 à 19). Même ce qui s’apparente à vos PV est indiqué avec deux cartes que chaque joueur possède. Ces deux-là sont recto-verso, un côté humain et un côté grenouille. L’objectif ? Ne pas se transformer en grenouille car une fois batracien, vous êtes le Loser ! Chaque manche aura son Loser donc chaque joueur verra un joueur retourner sa carte côté humain vers le côté grenouille.

Que trouve-t-on sur la table ?

En plus des cartes humain/grenouille, chaque joueur commence avec 4 cartes POTION face cachée dans sa main (lorsque vous êtes 3-4 joueurs, 3 cartes si vous êtes 5-6 joueurs). Puis des cartes face visible au centre de la table, d’autres face cachée. Celles-ci seront déterminantes pour la suite de la partie si jamais vous utilisez les cartes Sortilège ou Action aussi visibles pour tous.

Déroulement d’une manche:

Premier mouvement, vous jouez vos cartes Potion Rouge ou Bleu. Si vous jouez une Potion Rouge (numéro 1 / 15-19), vous la posez face cachée. C’est un choix stratégique car cela entretient le mystère sur la carte que vous avez pu poser. Si vous décidez de jouer une Potion Bleu (numéro 2-14), ce sera face visible et là vous disposerez ensuite d’un choix entre deux actions.

  • Suite au placement d’une Potion Bleu de n’importe quelle valeur, vous pouvez activer une carte Sortilège en votre possession. Celle-ci a un impact direct sur le déroulement d’une manche, soit par un bonus, par un effet ou par un changement dans les règles du jeu.
  • Ou vous pouvez activer une Carte Action qui est visible au centre de la table. Certaines vous permettent de regarder les cartes d’un des joueurs, d’échanger une carte ou de piocher une carte Sortilège.

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Comment gagner ou plutôt ne pas perdre une manche ?

Lors de la seconde phase, le vote !

Sur vos quatre cartes Potion de base, vous en aurez joué trois. La dernière dans votre main est déterminante lors du vote. Chaque joueur indiquera s’il possède la plus grande (pouce vers le haut) ou s’il n’a pas la plus grande (pouce vers le bas) valeur sur sa carte.

Si vous vous êtes trompé dans le vote et/ou que vous avez la carte la plus faible dans votre main vous êtes le Loser. Car si vous aviez une Potion de 4 et qu’un autre joueur avait, quant à lui, une potion de 9, que vous avez tous les deux mis votre pouce vers le bas, c’est celui qui a la valeur moins élevée qui est le Loser (4 contre 9 dans cet exemple là).

L’important est de ne pas être en erreur lorsque vous indiquez avoir la carte la plus haute. Une fois cela acquis, il ne faut pas que vous ayez la carte la plus basse si d’autres sont dans le même cas que vous.

Ce qui est intéressant car on reste dans le bluff et le suspense, savoir ce que l’autre possède, renverser une situation mal entamée avec des cartes Sortilège. Il existe bien des façons de retourner la situation, ce qui rend le jeu agréablement surprenant.

J’ai joué à trois joueurs et la partie était fluide. Je pense que plus on est, plus on s’amuse car l’incertitude nous gagne encore plus. Savoir ce que joue l’autre, si la stratégie a fonctionné doit procurer encore une meilleure satisfaction en nombre.

Loser est facile à appréhender. Certes, il demande peut-être deux minutes de prise en main pour appréhender les cartes, puis une partie entière pour assimiler l’utilité de chacune et les diverses stratégies mais il est simple dans son fonctionnement.

C’est d’ailleurs une de ses qualités car on n’en demande pas moins à un petit jeu d’ambiance dont les parties ne durent que 15 minutes en moyenne. Savoir mélanger stratégie et bluff avec des mécaniques qui demandent tout de même réflexion reste une belle prouesse de la part de ses auteurs, même si Bruno Catalha n’en est pas à son premier coup d’essai.

Un petit peu de chance mais des choix importants à réaliser, savoir jauger la stratégie des autres joueurs, c’était vraiment appréciable. Puis, le côté interactif est bien pensé puisque certaines actions nous permettent d’échanger ou de voir les cartes des autres joueurs donc on a une vraie influence sur la partie lorsque l’on joue bien.

Bonne rejouabilité au programme car petit jeu de 15 minutes où chaque partie peut être différente selon les cartes que vous piochez ou les Sortilèges que vous lancez. On en est même à espérer des extensions pour apporter encore plus de profondeur aux différentes possibilités et mécaniques.

C’est un jeu clairement accessible aux enfants. Ils se prennent vite au jeu mais détestent forcément être le « loser ».

En deux minutes c’était plié. Lorsque l’on comprend les mécaniques générales, la suite de la lecture gagne en fluidité.

Ce n’est pas vraiment le livret de règles que vous aurez besoin de ressortir en pleine partie.

Les particularités de chaque carte (notamment Sortilège) sont indiquées sur les cartes en elle-même alors on les découvre au fur et à mesure des parties.

Une lecture des règles, une partie et vous saisissez le concept et ses rouages.

Le design colle bien à l’ambiance mais il reste plutôt enfantin sans être exceptionnel. Disons que le thème n’invitait pas à faire un effort exceptionnel dans la réalisation des illustrations.

Néanmoins, l’ensemble reste cohérent et un minimum soigné.

Pas le temps de s’ennuyer et le concept ne s’y prête pas, jeu d’ambiance oblige avec des sessions courtes.

Le jeu reste dynamique, du moins on n’a pas rencontré de problème à ce niveau-là étant donné que tous les joueurs prenaient des décisions rapides.

Et le jeu demeure interactif grâce aux cartes mais aussi si vous aimez bien taquiner vos adversaires (sans être trop méchant, le titre de loser est déjà assez humiliant !).

Récapitulons : Loser m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Loser parvient à manier originalité, amusement, stratégie et nervosité avec brio. Tous public, il conviendra pour des parties en famille ou entre amis. Pas de vainqueur mais un Loser qui possède bien des cartes en main pour retourner la situation et mettre les autres joueurs en danger. Un joli concept qui saura faire réfléchir mais sans casser la fluidité d’une partie.

Ambiance (calme/vivant)
Interaction
Réjouabilité

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