Lancez-vous dans une lutte sans merci, une seule famille sera triomphante et montera sur le trône. Bluff, coups bas, tout est permis dans Oriflamme.
Version fournie par l’éditeur. Réapprovisionnement prévu pour mi-mai 2020.
Oriflamme, c’est quoi le topo ?
Le roi mort, le trône se retrouve donc vacant. Vous incarnez une famille prête à tout pour lui succéder et ainsi monter sur le trône. Assassinez, volez, complotez, tout vous sera utile pour éliminer les autres adversaires et gagner des points d’influence. Obtenez le plus de points pour remporter la partie.
Voyons ça de plus près…
Oriflamme est un jeu de cartes, de bluff, de déduction, stratégique.
On commence la partie avec nos 10 cartes Famille, on en retire trois au hasard. Mais aussi avec un point d’influence.
La partie se déroule en six tours, divisés chacun en deux phases :
- La première phase de Placement durant laquelle chaque joueur pose une carte face cachée à l’extrémité droite ou gauche des cartes déjà placées.
À partir du 2e tour, il est possible d’en poser une sur une de nos cartes déjà présentes, on créé ainsi une pile de cartes. - La deuxième phase de Résolution à résoudre selon le sens de lecture des cartes choisi en début de partie.
Carte après carte, le propriétaire choisit entre :
– Ne pas révéler la carte et placer un point d’influence sur celle-ci.
– Révéler la carte, récupérer les points d’influence (s’il y en a) et appliquer obligatoirement son effet. Quand on élimine une carte adverse, on récupère un point d’influence.
Les cartes restent en place sauf si c’est précisé qu’on doit les défausser. Ainsi l’effet d’une carte dure tant que la carte est présente.
Quelques effets de carte :
- Assassinat : tuer n’importe quelle carte.
- Héritier : si aucun Héritier n’est présent, gagner deux points d’influence.
- Archer : tuer la première ou dernière carte.
- Espion : voler le propriétaire d’une carte adjacente.
- Complot : quand elle est révélée, gagner le double de points placés sur cette carte.
Ainsi de suite jusqu’à ce tout le monde a joué six cartes. Celui qui a le plus de points d’influence à la fin de la partie est le gagnant.
Il est possible également de pouvoir jouer à deux joueurs en consultant les règles juste ici.
J’ai joué à Oriflamme à trois joueurs dont ma fille de dix ans. Il tourne bien à trois mais doit être encore meilleur à plus.
Oriflamme est tout simple à comprendre et à prendre en main mais encore faut-il savoir duper les autres et réussir à lire dans leur jeu. Personne n’est à l’abri d’un retournement de situation, c’est une guerre permanente.
Quand nos plans tombent à l’eau, il faut savoir se relever et changer de tactique.
Je me méfie toujours des cartes Complot et Embuscade, il faut bien savoir quand les jouer et comment les jouer puisque pour l’Embuscade, il faut se faire tuer sa carte pour gagner des points alors que le Complot, il faut justement la garder au maximum.
À force de cumuler les jetons dessus, on éveille les soupçons des autres.
Bien contente d’avoir gagné plein de points, un espion peut passer par là et vous voler des points… Encore quelqu’un à éliminer si vous ne voulez pas finir sur la paille, mais peut-être que quelqu’un d’autre s’en chargera à votre place ?
C’est tendu, nerveux, rapide et quand vient la fin de la partie, on recommence une partie.
Très bonne rejouabilité puisque l’on écarte à chaque fois trois cartes au hasard, on ne sait pas donc qui a quelles cartes.
Les jetons Dénonciation apportent un peu plus de piment, on essaie de deviner la carte de l’autre, il faut donc bien veiller le jeu des autres, ses cartes jouées, sa défausse mais aussi son comportement.
Les règles sont bien expliquées et claires. Chaque personnage est détaillé, ce qui est très appréciable.
Elles ne sont pas longues et bien illustrées.
Une fois la mise en place qui prend une minute et l’explication des règles aux autres joueurs qui en prend trois, je me lance dans ma première partie.
Dans cette première partie, je teste les différentes cartes que j’ai en main, je repère les cartes puissantes. On a joué sans les piles de cartes afin de mieux prendre en main le jeu. Une, deux parties de faites, on a ajouté cette possibilité et j’ai pu découvrir des combinaisons vraiment intéressantes. Attention, les autres joueurs sont sans pitié.
C’est fluide, on zieute rapidement le livret pour être sûr de jouer correctement les cartes.
Petite et jolie boîte à tiroir, tout se range parfaitement.
Les illustrations sur les cartes sont très jolies et agréables à manipuler.
L’interaction, il n’y a que ça, on s’entretue, se vole, on essaie de deviner les cartes des autres. C’est bien fun quand on arrive à duper tout le monde 😀
Ma fille de dix ans a adoré. Elle essaie à chaque partie différentes stratégies et a même réussi à gagner.
Récapitulons : Oriflamme m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)
Oriflamme ou comment se faire des ennemis ? D’habitude, je ne suis pas vraiment la cible de ce genre de jeux, mais là, je suis complétement emballée. L’univers, les illustrations, la tension et l’interaction sur la table font d’Oriflamme, un jeu à essayer. On enchaîne juste par plaisir de mettre la pâtée aux autres.
Studio H nous avait fourni également des jetons Dénonciation qui permettent de gagner deux points supplémentaires en devinant une carte de l’adversaire au moment où il la révèle.
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