Écrivez votre légende en développant votre royaume ! On vous fait découvrir Paper Tales, le jeu de Catch Up Games.
Éditeur : Catch Up Games
Illustrateur : Christine Alcouffe
Mécanismes : cartes, draft, combinaisons
Version fournie par l’éditeur.
Paper Tales, c’est quoi le topo ?
On doit développer notre royaume. Pour ce faire, il est nécessaire de construire des bâtiments et recruter des unités mais il faudra aussi affronter les autres joueurs pendant la guerre. C’est à vous de créer votre légende ! On gagne des Points de Légende tout au long des quatre manches. Celui qui en a le plus à la fin gagne la partie.
Voyons ça de plus près…
Paper Tales est un jeu de cartes avec du draft et des combinaisons.
Chaque joueur commence avec trois pièces d’or et ses bâtiments à construire.
Le jeu se déroule en quatre manches de six phases :
- On reçoit cinq cartes Unités chacun et on va drafter pour finalement avoir cinq cartes que l’on aura choisies/recrutées.
Les unités apportent des ressources (viande, bois et minerai), de l’or, de la force ou encore des effets comme +1 pièce d’or par viande possédée dans le royaume ou bien la possibilité d’améliorer ses bâtiments gratuitement. - On choisit quelles unités on souhaite déployer en payant leur coût. Quatre cartes à déposer maximum devant soi, deux devant et deux derrière. On applique l’effet de déploiement s’il y en a un. Les autres cartes sont à défausser.
- On va faire la guerre à son voisin de gauche et de droite. On compte chacun la force totale de nos unités à l’avant. Celui qui gagne remporte trois points de légende (PV).
- On récupère chacun deux pièces.
- On peut construire ou améliorer un bâtiment (taverne, ville, temple, etc.). On doit posséder les ressources nécessaires et payer deux pièces le coût du terrain quand on construit. Cela nous donne des ressources, de l’or, des points de légende ou des effets comme +2 PV par minerai possédé.
Améliorer un bâtiment permet de bénéficier d’un effet supplémentaire et de pouvoir placer cinq cartes au lieu de quatre. - Chaque unité prend de l’âge et on pose donc un jeton âge sur chacune d’elles. S’il y a déjà un jeton, celle-ci meurt et on doit la défausser.
À chaque phase il peut y avoir des effets correspondants à l’une de nos unités à résoudre.
À la fin de la quatrième manche, on ajoute les points bonus liés aux bâtiments et unités. Celui qui a le plus de points de légende est le grand gagnant.
Des ajustements sont à réaliser pour des parties à deux joueurs notamment pendant la première phase de draft et pour la troisième phase de guerre.
J’ai joué à Paper Tales en configuration deux et quatre joueurs. Les parties à quatre sont plus intéressantes mais à force de jouer à deux, j’y ai pris goût également. Le système de draft est ajusté, c’est vraiment malin.
Je passe toujours de très bons moments à jouer à Paper Tales. Le jeu est simple mais demande de la réflexion quant aux combinaisons à réaliser. Les dilemmes sont durs « Vais-je prendre cette unité que j’attends ou carrément bloquer l’autre ? ».
À la dernière manche, j’ai fait de mauvais choix, j’ai mal calculé mon coup et j’ai perdu de précieux points ! J’ai frôlé la victoire. Je ferai mieux à la prochaine partie, comme on dit !
Je trouve le jeu trop court pour mettre en place une stratégie. J’étais toute contente d’amasser plein d’or mais la fin est arrivée et je n’ai rien pu en faire, trop dommage ! C’est aussi un aspect du jeu à prendre en compte dans son calcul. On doit se magner les fesses et ne pas perdre de temps !
Le système de vieillissement des unités est très intéressant et apporte de la fraîcheur.
Très bonne rejouabilité, il y a tellement de combinaisons à réaliser entre les unités et bâtiments. On a de quoi faire !
Les règles sont vraiment très bien expliquées, tout est bien détaillé, aucune zone d’ombre. C’est vraiment appréciable de trouver toutes les réponses à nos questions dans le livret sans prise de tête.
La multitude d’exemples illustrés participe beaucoup à la compréhension.
La mise en place est vraiment rapide. On explique les règles aux autres et là c’est un peu le flou pour les autres. Il faut bien une partie d’échauffement pour que tout soit clair pour eux.
Ma première partie m’a paru très courte et je n’ai pu rien mettre en place car les quatre manches passent très vite et que l’on est en phase d’apprentissage. On garde le livret au cas où mais la carte de rappel est super pour éviter les allers-retours.
La boîte est superbe, on retrouve la tête d’un roi morcelée en plusieurs unités. C’est malin.
Tout se range dans des petits sachets zip fournis.
Les cartes sont vraiment jolies. On se retrouve avec de nombreuses cartes unités différentes et plusieurs bâtiments. L’immersion est là.
Alors clairement pas, on ne s’ennuie pas du tout, à tel point que quand on arrive à la fin de la quatrième manche, on se dit « Déjà !! » et on voudrait poursuivre la partie.
Ces dernières sont aussi dynamiques, on n’est jamais passifs puisque tout se joue en simultané sans que ce soit le bazar.
J’aime à regarder quelles unités je vais prendre pour bloquer l’autre.
Récapitulons : Paper Tales m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)
Paper Tales est un jeu fort plaisant qui se joue bien à deux joueurs mais gagne en profondeur à plus. Plus on y joue, plus on a envie d’y jouer. Les parties sont dynamiques, fluides et (trop) rapides. Christine Alcouffe réussit à sublimer le jeu avec sa patte artistique. Quelle légende allez-vous écrire ?
Une extension existe et permet d’ajouter un mode solo, la possibilité de jouer à six ou sept joueurs, vingt nouvelles unités et six bâtiments supplémentaires.
Au-Délà des Portes
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