On reprend notre série de critiques au sujet de Goblin Slayer avec un article joint concernant les tomes 9 et 5 de Goblin Slayer et de son spin-off, « Year One ».
• Public(s) : adolescents, adultes
• Maison d’édition : Kurokawa
• Auteurs : Kumo Kagyu (scénario), Kento Sakaeda (dessins de Goblin Slayer), Kousuke Kurose (dessins de Goblin Slayer Year One)
• Mentions utiles : ouvrages mis à disposition par les Éditions Kurokawa (article non-sponsorisé)
• Liens vers les articles précédents à ce sujet : cliquer ici.
Goblin Slayer Tome 9 : sauvetages et cohésion de groupe en haute montagne
Ce neuvième tome de la saga du crève-gobelin poursuit l’arc du sauvetage en haute montagne qui avait débuté vers la seconde partie du tome 8. Suite à une demande de cette chère vierge à l’épée, c’est tout le groupe du crève-gobelin qui se dirige désormais vers les hauteurs enneigées du pays afin d’y traquer des… gobelins, bien entendu. Mais la mission consiste également à retrouver les traces d’une précédente équipe chargée de la même mission et qui a mystérieusement disparu depuis. Au-delà de la classique quête d’extermination soutenue par des scènes d’action qui frôlent parfois le sublime, ce tome Goblin Slayer continue de développer des thèmes qui sont chers à la série, à savoir les relation humaines entre les membres de l’équipe qui s’est formée d’elle-même autour du protagoniste.
C’est ainsi que ce tome explore un peu plus la sensibilité de l’archère elfe (Goblin Slayer ne donne aucun prénom à ses personnages, souvenez-vous), tout en revenant également sur le puissant lien de confiance qui s’est développé au fil du temps entre le héros et la jeune prêtresse qui l’accompagne depuis le tome 1. Si la peur de l’arrivée d’un love interest continue de planer au-dessus de ces deux personnages vis-à-vis du protagoniste, on continue d’être rassuré en constatant que l’auteur ne semble pas particulièrement pousser l’idée, ce qui est une excellente chose tant la dynamique actuelle basée sur la confiance et la puissance des liens unissant le groupe est bien plus intéressante et poignante qu’un traditionnel triangle amoureux qui viendrait parasiter la beauté de ces amitiés guerrières (on en a déjà assez à ce sujet avec la vachère qui campe dans celui existant formé avec l’hôtesse de guilde…).
En bref, la série continue de se bonifier avec cet accent toujours plus prononcé et porté sur les liens d’amitié développés sur un champ de bataille, mais également un développement constant de ces formidables personnages qui composent cette équipe hétéroclite et pour lesquels on éprouve un attachement croissant.
G.S. Year One Tome 5 : le pouvoir de l’amitié et de la dissection
Le spin-off de la série, quant à lui, nous livre un tome 5 qui poursuit la quête de connaissance du crève-gobelin, qui continue de travailler avec sa cliente afin d’obtenir plus d’information sur la physiologie de ses ennemis jurés. Un duo assez singulier que celui qui unit un guerrier austère et une mage totalement excentrique, mais qui fonctionne finalement au vu de l’ouverture d’esprit dont chacun fait preuve vis-à-vis de l’autre. Mais ce tome 5 est également l’occasion pour l’auteur de clore la saga rédemptrice du jeune aventurier qui avait perdu son groupe avant sa rencontre avec le crève-gobelin. Un final tout en douceur et en espoir, qui permet à ce personnage de remonter le gouffre dans lequel il gisait depuis la déroute sanglante de sa première quête.
Et si on se réjouit du retour de l’hôtesse de guilde (dont le fan-club officiel pourrait être fondé par l’auteur de cet article), on regrette que cela se fasse avec un passage entier sur la jalousie de la vachère, ce personnage toujours aussi caricatural qu’un scénario de mauvais shōjo. Malgré cela, le personnage demeure heureusement relégué au second plan et l’histoire semble préférer le développement de son protagoniste durant la première année de sa carrière d’aventurier. Tant mieux.
Ces deux tomes de Goblin Slayer continuent de lancer la série sur un chemin passionnant. Entre le renforcement de l’esprit d’équipe qui soude la bande du crève-gobelin et la poursuite de connaissances de ce dernier au tout début de ses aventures, la série principale et son spin-off se complètent à la perfection en développant tous les deux un personnage pourtant difficile à complexifier au vu de sa nature. De plus, notons que Kurokawa continue de nous gâter avec la présence de mini-nouvelles inédites rédigées par l’auteur en fin de chaque tome et des classiques mini-BD comiques traduites et cachées sous la couverture des tomes de la série principale. Bref, comme d’habitude, on attend la suite de cet ensemble avec impatience.
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