Dire que le prochain Diablo est attendu est un euphémisme, ses opus sont pourtant différents à bien des égards.
Diablo 1, le survival huis clos
Diablo 2, le road trip
Diablo 3, la course-poursuite
Bien que prenant la même dynamique que son prédécesseur, Diablo 3 confond vitesse et précipitation et transforme l’aventure en une course effrénée vers la bêtise. Le héros que vous incarnez se faisant avoir par toute personne tentant (et donc réussissant) de lui faire à l’envers, tuant des alliés potentiels qui tentent de le prévenir des trahisons à venir et suivant aveuglément des personnages dont on sait qu’ils vont nous trahir à la seconde où ils nous ont dit bonjour ou plus exactement « La gentillesse ne nous aidera pas à survivre en ces temps sombres ».
Même dynamique que le 2, et même déroulé aussi : Nouvelle Tristram, désert, donjon de la redoute et le paradis, on fera alors le deuil de l’ambiance gothique voire glauque au profit d’effets lumineux chatoyants, ça chatoie, ça chatoie à n’en plus finir, ça chatoie des lasers bleus, rouges, verts, jaunes à paillette et ça chatoie jusque dans un niveau de Bisounours sous LSD. Le DLC tentera, consciemment ou non, de revenir aux sources au niveau ambiance mais le mal est fait. Diablo 3 nous propose juste de farmer en contre la montre des milliers de monstres au sein de donjons qui légueront leur héritage à l’autre monstre de l’éditeur : World of Warcraft.
Diablo 4 le plus immersif ?
Alors quelle tournure va prendre le prochain opus ? La bêta donne des pistes qui peuvent être balayées par le moindre coup de vent du second acte. Blizzard l’a déjà fait dans l’épisode précédent.
Sanctuaire, 30 ans plus tard, apparait comme un monde obscurci par le retour des démons, mais aussi par le cœur des hommes. D’un côté les serviteurs du (des) malin, de l’autre des indigènes à la piété indéfectible, une ferveur religieuse envers les anges, seul espoir à leurs yeux, du moins avant que nous n’arriviez pour balancer des tourbilols à vous en faire vomir. Vient alors l’appréhension de jouer à un jeu au discours pro religion nous demandant d’adopter doctrines et foi, d’endosser le rôle du preux paladin (classe absente au lancement) sans vice combattant pour la gloire des cieux. Sans nul doute les Jean-Michel premier degré auront ce goût d’Ostie dans la bouche, mais le jeu semble, dès l’acte premier, aller un peu plus loin.
Car en progressant on découvre que ce monde manichéen ne l’est pas. Les fervents sont coupables de crimes au nom de leur foi, en contre partie certains criminels tentent juste de survivre. A mesure de notre progression, ce monde nous dégoute de plus en plus, le sentiment de pitié envers les habitants se transforme en une indifférence puis en une forme de rejet. Les acteurs de ce drame ayant l’odeur de la duplicité dans leur discours, notamment Inarius, dont on se doute un peu du destin quand on s’intéresse un peu au lore hors jeu. Disons, sans spoiler, que vous n’aurez pas la même relation avec lui qu’avec Tyrael.
Diablo 4 est construit comme un MMORPG, les TP sont liés aux villages et non plus aux débuts de zones ou donjons, les quêtes sont à chercher dans ces villages ou sur la route, on se retrouve à faire les allers-retours des habitués du genre.
La licence a changé sa narration, pour coller à son gameplay ou par fainéantise. A suivre avec une impatience plus forte que prévue en juin.
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