Après un trailer très motivant lors du dernier E3, on a pu jouer à Metro Exodus et poser quelques questions au Brand Manager de Deep Silver, Huw Beynon.
Metro Exodus est le troisième volet d’une aventure adapté d’un roman de Dmitri Gloukhovski : Metro 2033 qui nous plonge dans un monde post-apocalyptique. Pas de Vault dans ce monde, les humains tentent de survivre dans les tunnels du métro moscovite. Mais pas d’inquiétude, ce troisième opus va vous faire voyager un peu plus vers l’est et vous emmener en extérieur.
Nous avons pu poser nos mains sur une démo chronométrée d’une bonne vingtaine de minutes. Assez pour faire un rapide tour d’horizon des possibilités du jeu, mais peu pour envisager tous les scénarios possibles pour le niveau proposé. Car l’argument principal de Metro Exodus se situe dans les différentes options pour parvenir à nos fins.
Le jeu se présente comme un FPS classique mais vous fait comprendre très rapidement qu’il faudra compter vos munitions et ramasser tout ce que vous pourrez pour améliorer ou fabriquer. Pas d’inquiétude, nous ne sommes pas dans un battle royale ni un full survival. Metro Exodus emprunte juste des éléments à plusieurs genres pour s’enrichir. Cet enrichissement passe aussi par la discrétion et l’infiltration, quand on n’a pas de munition, on évite de la jouer Duke Nukem, ou alors au corps à corps tout en finesse (ou pas).
Nous parlions de possibilités plus haut, en effet Metro Exodus se vante de permettre au joueur d’emprunter des voies différentes, pour des résultats différents et, au bout du chemin pour des fins différentes.
Le jeu est attendu pour le 22 février 2018.
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Interview de Huw Beynon, Brand Manager chez Deep Silver.
TryAGame : Metro Exodus est le troisième opus d’une licence adaptée à partir d’un roman. Comment s’est opéré le choix ? Vous avez lu le livre et décidé d’en faire un jeu ou vous cherchiez un univers ?
Huw Beynon : On avait une idée du jeu que nous voulions faire, nous étions tous très inspirés par Half Life 2, on voulait quelque-chose de très orienté vers la narration. Le livre de Dmitri était la parfaite combinaison de ce que nous voulions faire : un monde post-apocalyptique très riche. De plus Dmitri a collaboré avec nous sur Metro Exodus, il a validé ce qu nous écrivions.
TaG: Il semble que Metro devienne un peu plus survival, quelles limites vous êtes-vous fixés ? Il n’y a pas de craft par exemple.
Huw Beynon : Ce que j’aime dans notre univers ce sont les possibilités qui nous sont offertes pour atteindre un but.
TaG : Metro Exodus proposera plusieurs fins. Pouvez-vous nous en dire plus sur les mécanismes rentrant dans leur déblocage ?
Huw Beynon : Vous allez devoir attendre pour voir (petit sourire en coin). Vous allez devoir faire des choix et ces choix influenceront la fin. Le système s’assure que vous aurez la fin que vous méritez d’avoir.
TaG: Les factions sont-elles présentes juste pour avoir des ennemis différents ou existe-t-il des manières d’interagir avec elles ?
Huw Beynon : Vous allez pouvoir interagir avec elles. A mesure que vous vous éloignerez de Moscou, vous aller rencontrer des factions aux buts et modes de vie différents. Disons que vous ne serez pas obligés d’être agressifs envers elles. Mais vous ne pourrez pas forcement vous en faire des alliées non plus.
TaG: A quelle question, que l’on ne vous a jamais posé, rêvez-vous de répondre, concernant le jeu, la licence ou le studio ?
Huw Beynon : Je crois que personne ne nous a jamais demandé d’où le nom 4A Games (ndlr : le nom du studio de développement de la série) venait. Chacun des quatre fondateurs possède la lettre A dans son prénom. Mais je le vois plus comme les 4 As.
Interview réalisé en marge de la Paris Games Week 2018.
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