Le salon Play Paris Powered by PAX 2018 s’est tenu ce week-end, une première en Europe, que donne ce nouveau rendez-vous du jeu ?
Comme nous vous l’écrivions, le salon Play Paris Powered by PAX, a tenu ce week-end sa première occurrence à la Villette . Et autant l’écrire de suite ce fut, du point de vue du visiteur, une belle réussite.
Mais avant d’en développer les raisons revenons sur la genèse de Play Paris Powered by PAX. Connu pour ses étapes à Boston, San Antonio, Seattle, Philadelphie ou encore Melbourne, la première Pax européenne s’est clairement orientée vers le public, à la différence d’une Paris Games Week, organisée par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) et plus axée sur les nouveautés et les annonces (qui lui sont chipées par l’E3 ou directement par les éditeurs). De cette différence naît une complémentarité des salons concernés.
PAX, c’est une histoire qui voit le jour en 2004, lorsque l’équipe derrière le comic Penny Arcade décide de créer une convention dédiée au jeu et à sa (ses) culture(s) : The Penny Arcade eXpo. Une petite anecdote sur le nombre de visiteurs ayant réservé leur billet pour la première édition : 1337. Un nombre magique pour gamers, nerds et geeks. Depuis PAX se décline, géographiquement donc, mais aussi dans ses thèmes avec Pax unplugged, Pax Dev et donc Powered by Pax.
Demandez le programme.
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E-Sport, retrogaming, scène indé, jeux de plateaux, conférences et concerts. Un contenu dense.
Côté compétition Coupes de France de Street Fighter V et de Dragon Ball FighterZ, Nintendo league mais aussi R-Cup, Starcraft II Nation Wars V. Des bornes d’arcades apportées par des fabricants ou associations étaient disséminées un peu partout le long du salon. L’association Mo5 proposait une rétrospective de 8 jeux Dragon Ball, Savoie Retro Games présentait des quasi reliques du gaming : 3DO, Saturn, PC Engine, la liste était longue.
Les jeux indé étaient bien présent eux aussi, que ce soient via des jeux déjà connus et appréciés : Hacktag, Deadcells, Orphan Age ou des nouveautés prometteuses telles Pit People ou Eugenics dont nous vous reparlerons sous peu.
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De nombreux jeux de cartes, plateaux, société et de rôles étaient aussi présents. L’actualité Mainstream n’a, bien évidemment, pas été oubliée, puisque Detroit Become Human et God of War étaient jouables en libre accès.
Enfin sachez que la plupart des conférences et compétitions étaient rediffusées en direct sur Twitch via les chaînes Pax et Pax2, des replays devraient donc arriver sous peu.
Un succès critique.
Succès donc. Succès dû au modèle économique (comme souvent, coucou EA) limitant le nombre de places au confort de son publique. Oubliez les files d’attente interminable, les jeux d’esquive de sac à dos. La Play Paris Powered by PAX était agréable à vivre en ce premier week-end de temps estival. Et le cadre de la Villette ajoutait son côté sympathique à l’évènement.
Allées fluides, exposants disponibles, jeux accessibles : la sainte trinité d’un salon réussi. Nous n’avons plus qu’à attendre le retour des organisateurs et exposants sur ce week-end, pour juger de la réelle réussite de Play Paris Powered by PAX.
Mais lorsqu’on en vient à parler (en bien) autant du salon que des exposants, c’est déjà un signe de réussite.
