Vous avez aimé Vampire Survivors ? Vous en voulez plus ? Jotunnslayer hordes of hel est déjà en early access pour vous.
Pour celles et ceux qui ne seraient pas très familier(e)s du genre, Vampire Survivors a ouvert la voie des die & retry survival dans lesquels vous êtes plongés dans une grande map sans sortie, où vous devez survivre à une arrivée incessante d’ennemis. Chaque meurtre peut être récompensé par une ressource qui, une fois ramassée, donne de l’expérience et donc des niveaux qui vont vous donner un choix sur de l’équipement ou un pouvoir.
Et bien Jotunnslayer : Hordes of Hel c’est tout pareil, mais chez les Vikings.
Avec quelques différences notables tout de même. Déjà graphiquement, adieu la DA digne d’une NES qui piquait les yeux mais faisait chaud aux cœurs des vieux et/ou nostalgiques. Ensuite, les personnages sont bien moins nombreux mais disposent d’un arbre de talents individuel. Pour les débloquer, pas de défis ou de trucs à trouver en jeu, mais finir les niveaux à un certain stade de difficulté. Sont donc présents : le berserker, la devineresse, la sœur de la flamme (assassin) et le revenant (archer).
Nord oblige, les niveaux sont au nombre de 5 et prennent place dans 5 des 9 royaumes de la mythologie nordique : Niflheim, Muspelheim, qui sont les deux mondes accessibles à ce stade de l’early access, et viendront : Jotunheim, Svartalfheim, Helheim. Il manquerait donc Alfheim, Migdard, Asgard et Vanaheim pour d’éventuelles mises à jour ou un second opus dans quelques années.
Et mythologie toujours, chaque passage de niveau fera l’objet de choix, comme le genre l’oblige, entre votre classe ou une divinité (Loki, Odin, Thor, Freya et d’autres à venir). Puis vous devrez choisir le pouvoir dans une sous-liste. Ajoutons qu’au niveau 11, on vous demandera de choisir une sous-classe.
Pour le reste, on retrouve les classiques (pour celles et ceux qui auraient poncé Vampire Survivors) armes et effets graphiques qui tournoient un peu partout pour décimer du squelette, du démon, du géant et toutes les autres saletés que les royaumes d’Yggdrasil pourraient nous offrir, du moins selon les développeurs slovaques de Games Farm. Autre différence, le déroulé d’un niveau. Plus court que son modèle, Jotunnslayer Hordes of Hel nous donne 20 minutes pour monter en puissance et réaliser des quêtes qui vont nous apporter de l’or, pour ouvrir des coffres qui apparaitront aléatoirement dans une zone limitée (à l’inverse de celui dont j’ai déjà trop cité le nom).
Au bout de ces 20 minutes, le boss apparaitra, limitera encore plus la zone et vous devrez le tuer pour valider le niveau. Si tel n’était pas le cas, vous pourrez repartir avec votre or pour acheter des talents dans l’arbre qui vous intéresse et des armes avec vos pierres d’armes récupérées. Ce qui est sympa, la possibilité de farmer l’or avec une classe et le dépenser dans l’arbre d’une autre.
Alors que penser de Jotunnslayer : Hordes of Hel à ce stade ? Et bien si mon opthalmo est très content que je ne me casse plus les yeux sur des sprites 8 bits, mon cœur lui reste fidèle. Oui JHOF apporte des choses nouvelles, comme, par exemple, le fait de pouvoir marcher en arrière pour cibler les poursuivants et ainsi faire du kiting, mais l’univers un peu trop vu dans le monde vidéoludique, des graphismes certes jolis mais génériques, un bestiaire, lui aussi, déjà usé et son gros mood Diablo like accompagné d’une musique witcheresque ne me donne pas ce supplément d’âme. Et surtout le jeu semble se diriger en full solo…
Attention c’est une early avec moins des 2/5e mis à notre disposition. De toute façon, on le streamera et on y reviendra jusqu’à sa sortie officielle.
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