Dans le cadre de la Big Ben Week, nous avons eu l’occasion de poser nos mains sur RoboCop Rogue City.
Attendre 2023 pour une nouvelle adaptation d’une licence vue pour la dernière fois en 2014 peut paraitre étonnant surtout en plaçant l’action entre le second et le troisième volet. Ceci dit vu le troisième volet en question…
RoboCop Rogue City, un esprit respecté
Après avoir pris, dubitativement, la manette ou le clavier en main, on est frappé par le respect du matériau de base. La ville de Detroit est bien respectée dans toute sa crasse et sa décadence, les personnages de la licence sont là aussi et collent à leur personnalité filmique et même un peu plus puisque c’est l’acteur d’origine Peter Weller qui double le personnage principal. Enfin l’esprit du film avec une corporation corrompue, des délinquants dont la plupart tentent juste de survivre tandis que le sosie du chanteur de Prodigy lancera la trame principale. Une trame qui utilisera des morceaux du second film RoboCop, comme quoi il ne fallait pas être si étonné de prime abord.
Une trame qui nous permettra d’enquêter, de filer des PV aux délinquants et contrevenants et de défourailler du punk par paquets de 50.
50 % homme, 50 % machine, 100 % tourelle de tank
La problème principal de RoboCop Rogue City est RoboCop lui-même. Fidèle aux films, le personnage à la mobilité et la finesse d’un playmobil. Impossible de sauter ou de se baisser, et ce même si un template nous permettant d’améliorer vie, combat, armure, déduction, mécanique et autres talents nous permettra d’être un peu plus rapide ou de dasher au plus haut niveau. Pas de possibilité non plus de s’incliner vers un mur, du coup on va tout droit et on flingue tout ce qui bouge ou presque, des moments en slow motion nous permettant de tenter de sauver des éventuels otages.
Alors oui on peut utiliser l’environnement mais le respect du personnage en fait un jeu rigide.
Une rigidité qu’on a retrouvé dans les phases d’enquête. C’est tout droit, sans trop de nuance, on utilise le scanner intégré pour déceler des empreintes et procéder à des analyses, mais tout s’enchaine et on n’a pas trop voix au chapitre, sauf dans certaines quêtes très annexes qui nous serviront à montrer notre popularité auprès des habitants pour influer sur certains aspects du jeu (plusieurs variantes de fin ?). En clair, RoboCop était un personnage rigide physiquement et moralement, le jeu retranscrit parfaitement cela le tout dans une réalisation loin d’être honteuse mais un peu datée. A réserver pour de vieux fans ?
N’oubliez pas de passer par nos réseaux sociaux pour continuer à vous tenir informés et découvrir rapidement les dernières nouvelles : Twitter, Facebook, Instagram et même Mastodon. Et pour suivre toutes nos aventures, n’hésitez pas à nous suivre sur Twitch et YouTube.
N’hésitez pas non plus à aller vous promener sur notre site, pour y découvrir nos nos tests de jeux et autres dossiers, ainsi que divers avis au sujet de films ou de séries, ainsi que des guides et astuces pour vos jeux favoris. Et ce n’est pas fini : nous testons aussi des jeux de plateau.
