[Preview] Shinorubi le danmaku sucré à la française

Shinoburi

Shinorubi est le premier jeu du studio parisien Last Boss 88 disponible en early access dès ce 20 janvier.

Considéré comme genre de niche et assez discret depuis quelques années, le danmaku est un sous genre du shoot’em up dont le gameplay s’articule autour de l’esquive de vagues d’ennemis et de projectiles en tous genres et ce de manière toujours plus délirante. C’est donc, une certaine curiosité et un léger étonnement de voir Shinorubi, premier jeu de Last Boss 88, débarqué en early acces sur Steam 

Plein de salles plein d’ambiances.

Dans ce style de jeu, le voyage compte plus que la destination. Comprenez que vous vous battrez pour le score et non pour finir le jeu. Shinorubi vous octroie d’ailleurs 99 continues de 3 vies pour parcourir les 5 niveaux.

En plus du mode classique qui s’offrira à vous en 5 modes de difficulté, Shinorubi propose d’autres modes tels le Boss Rush, Journey, Cancel, Laser/Shot, Bouclier (avec un bouclier à utiliser/recharger selon le besoin) ou encore Super rank où vous changez la difficulté en temps réel en fonction de l’utilisation de vos armes. Enfin les modes Fury, Scratcher et Gather seront disponibles lors de la sortie définitive

Et comme tout bon voyage il vous faudra choisir votre moyen de parcourir ces niveaux et modes de jeu. 8 pilotes, dont 3 déjà accessibles, caractérisés par leur vitesse, puissance couverture du tir et direction de celui-ci.

Sur le papier, du contenu, du défi et une esthétique qui, sans être particulièrement originale, est assez attirante et dans l’esprit du genre.

Une D.A clivante ?

Mais une esthétique très, trop (?), colorée pour certains yeux peut-être. Un univers hyper sucré et lumineux pouvant déclencher une crise chez un diabétique épileptique et rendant la première partie assez confuse, le temps d’identifier les différents éléments de l’interface : score, bombes, vies.

Pour le reste l’écran est submergé de projectiles mauves tout droit sortis d’un paquet de céréales américaines, et d’ennemis verts et métal et c’est bien ce qu’on lui demande. On aurait juste aimé une palette plus élaborée et diversifiée, ce qui sera d’ailleurs notre principal souci à ce jour. La diversité des couleurs, des ennemis et des niveaux nous semble bien timide, ce qui va un peu à l’encontre du genre. Les screens illustrant cet article ont d’ailleurs été pris sur les 5 niveaux du jeu.

En espérant que le contenu (modes, pilotes, challenge) fasse passer cette critique pour un détail mineur vite balayé par vos vagues de missiles.

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