Une journée chez Bandai Namco. Une journée à parler et surtout jouer à Little Nightmares 3 et DRAGON BALL Sparking! ZERO. Il y a pire comme journée.
Alors je vais tenter d’améliorer encore un peu plus la vôtre en vous racontant ce que j’ai vu chez Bandai Namco, en ce qui concerne Little Nightmares 3 et Dragon Ball Sparking Zero. Du moins ce que j’ai le droit de vous dire. NDA tout ça tout ça.
Little Nightmares 3 : de l’ambiance avant tout.
Que vous dire que vous ne sauriez déjà ? Les sensations manette en mains ? Car si vous vous intéressez à la licence, vous devez sûrement déjà savoir que votre voyage onirique vous mettra en présence de Low et Alone. Que ces deux personnages vous permettront de jouer à deux en mode coopération en ligne.
Vous choisirez donc qui incarner, l’autre étant le backup (en solo). Un choix entre clef et arc. Entre démolir des obstacles et actionner des roues ou tirer sur des cordes et des oiseaux pour les effrayer, du moins sur ce qu’il m’a été donné de jouer. Un garçon au masque de corbeau et une fille au masque et couettes dont vous découvrirez les histoires à mesure que vous avancerez dans l’aventure.
On se réveille dans un cauchemar du moins comme le voient les films et les enfants. Une ambiance pesante et contemplative, peut-être trop d’ailleurs. Là où un Zelda vous aurait plié le tuto en enchainant les possibilités qu’il vous offre, Little Nightmares 3 le pousse sur 10 bonnes minutes avec de longues échelles à monter, de longues marches à entamer comme pour renforcer cette ambiance éthérée, sans fin.
Le jeu d’ombres et lumières est de toute beauté, l’ambiance et l’impression de pesanteur sont omniprésentes. Mais le jeu pourrait peut-être se montrer trop contemplatif, à nous tirer la manche pour nous dire « regarde comme je suis beau » à chaque tableau. Réponse en 2025 mais les fans de la licence détenue par Bandai Namco devraient aisément y trouver leur compte.
DRAGON BALL Sparking! ZERO
Le gros morceau !
Une grosse présentation, pas loin de 2 heures à l’avoir en mains et toujours plus l’impression d’être directement transporté dans l’anime. C’est beau, léché, et intuitif et comme ce n’est pas un versus, les coups et combos sont très faciles à sortir.
Alors oui, le jeu propose tout un tas d’options d’assistance et de soutien mais cela vient plus du fait de ne pas être dans un versus mais dans la lignée des Tenkaichi. Ici on est là pour s’amuser, découvrir et rejouer une histoire qu’on connaît tous par cœur et qu’on a joué et rejoué depuis 35 ans. L’arrivée de Radditz, le tournoi de Cell, Buu bref vous connaissez le topo.
Ce que vous ne connaissez pas en revanche, c’est le créateur de scénario. A l’instar d’un Mario Maker, vous pourrez construire votre combat, en y mettant qui vous voulez et en y intégrant des contraintes et événements de votre choix. L’ennemi se transformera-t-il une fois sa vie arrivant à un certain seuil ? Vous faut-il affronter plusieurs ennemis successivement ou vaincre avec certains coups ?
De plus, à l’instar du plombier, vous pourrez les partager et donc en récupérer en ligne.
Soyons complets sur les modes de jeu : tournoi pour jouer à 8 avec vos potes dans le salon ou la chambre, le versus classique et bien évidemment le mode Histoire.
En versus classique vous pourrez choisir jusqu’à 3 combattants pour constituer votre équipe, dans une version déjà transformée/évoluée ou non et en combat vous pourrez évoluer ou rétrograder, sauf peut-être pour Broly qui, restant dans sa légende du Hulk de DBZ, ne peut se calmer.
Pour le reste on sera heureux de se replonger dans un gameplay déjà éprouvé mais amélioré. Oui, on doit charger son énergie MAIS la barre monte vite et votre combat ne se résumera pas à vous planquer chacun dans un coin pour charger son Kameha.
De même, certaines attaques sont retravaillées. Le Taiyôken de Ten Shin Han aura l’effet d’un flashbang sur votre adversaire, le Kameha de Goku peut être retenu pour laisser le temps à votre adversaire d’esquiver le néant et se le prendre plein tête.
Puis, il y a les interactions entre personnages qui ont un contentieux, le terrain, destructible à l’envie, et qui s’étend sur des hectares. Facile d’y perdre son ennemi surtout s’il tente de se cacher. L’écran deviendra alors sombre, et lorsque vous le retrouverez, un effet graphique accompagné d’un effet sonore bien connu des fans viendra vous en alerter. Sans représenter une nouveauté, la dégradation de votre personnage et de ses vêtements durant le combat renforcera l’immersion dans un affrontement légendaire.
En bref c’est du tout bon, et il restera à évoquer la personnalisation des personnages et le roster qui pourrait bien être le plus important jamais vu à sa sortie mais on en garde pour le test, le jeu de Bandai Namco étant disponible au 11 octobre.
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