World of tanks 1.0 : Le lifting de printemps

World of tanks

C’est lors d’un évènement organisé par Wargaming.net que la 1.0 de World of Tanks s’est dévoilée : améliorations, contenu et débat autour de l’histoire et du jeu vidéo.

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On savait déjà que le jeu vidéo aimait le cinéma, l’inverse étant sujet à débat (coucou Mario Bros. et Sonic), on sait désormais qu’il aime aussi les salles de cinéma. Après Cinessessions qui permet une expérience de jeu dans les salles obscures, c’est au Max Linder à Paris que Wargaming.net à organisé sa présentation de World of Tanks 1.0.

Cette présentation a permis aux intervenants d’insister sur quatre points.

La progression du nombre de joueurs.

Avec un développement débuté en 2008 pour une sortie officielle en avril 2011, World of Tanks peut s’enorgueillir d’une progression constante de son nombre de joueurs : 40 millions en 2012 pour franchir la barre des 120 millions l’année passée. Et à la vue de cette version 1.0, qui sera disponible le 21 mars, cette progression ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.

L’utilisation d’un nouveau moteur graphique.

Développé depuis 3 ans maintenant par près de 400 personnes à travers le monde, le moteur Core est l’atout principal de World of Tanks 1.0. Toutes les maps ont été refaites en HD, 29 plus une nouvelle : Glacier. Mais ce travail graphique a bien évidemment été réalisé sur les tanks, les sols, les jeux d’ombres et de lumière, la vision (portée à 25 km au lieu de 1km dans sa version actuelle) et les déformations du terrain, eau incluse. Et par déformation nous pouvons inclure les destructions de bâtiments, qui se veulent beaucoup plus réalistes grâce au moteur Havoc.

Pas d’inquiétude quant à la possibilité de faire tourner correctement le jeu sur votre hardware, les développeurs ont travaillé sur l’optimisation et promette que le jeu sera capable de s’exécuter sur des PC d’il y a 15 ans. Autrement dit, si votre pc fait tourner la version 0.922 de World of Tanks, la version 1.0 ne lui posera aucun problème (mettez à jour vos drivers graphiques tout de même).

La bande-son.

Autre aspect du jeu, tous les sons et musiques du jeu ont été remastérisés. Les musiques ayant d’ailleurs été enregistrées avec la participation de l’orchestre philharmonique de Prague.

La bande son sera d’ailleurs disponible sous peu, sur Deezer, Spotify et iTunes et ce gratuitement grâce à un partenariat avec Sony Music.

Reste donc un seul aspect du jeu, le gameplay et les modes de jeu. Pas de nouveauté sur ces points dans la 1.0, mais questionnées sur le sujet, les équipes ont laissé entendre que des nouveautés feront leur apparition à moyen terme.

Les partenariats.

Cette soirée a aussi été l’occasion pour Wargaming.net d’annoncer un partenariat, d’au moins un an, avec le musée des blindés de Saumur, référence mondiale dans ce domaine, qui a pour vocation de remettre en état et de présenter des blindés de toutes les époques. A ce jour, le musée propose 800 engins dont près de 200 en parfait état de fonctionnement. Ce partenariat permet aux équipe du jeu de se documenter et d’observer les tanks en conditions réelles et permettent aux musée de trouver un financement complémentaire pour la restauration d’engin, notamment d’un tank Panther, utilisé durant la Seconde Guerre mondiale par l’armée allemande.

Autre annonce, la diffusion sur RMC découverte d’un épisode de l’émission Champs de bataille réalisé grâce à la participation de l’éditeur.

Ces partenariats ont permis, à Wargaming.net, d’ouvrir en 2013 un centre d’éducation au sein du musée de Bovington ou de repêcher un Dornier Do 17, bombardier léger de l’armée allemande.

C’est donc tout naturellement que nous en arrivons à la dernière partie de la soirée, un débat autour du thème jeux-vidéo et histoire.

Un débat fade.

Conviés à cette table ronde : le lieutenant-colonel de la Labareyre, conservateur du musée de Saumur, Ronan Boebion rédacteur pour HistoriaGames, Kresimir Gusak, responsables de relations militaires pour Wargaming et Serge Tigneres, scénariste, présentateur et réalisateur de l’émission Champs de bataille.

Et comme le titre du paragraphe le laisse entendre, le débat, dont l’intitulé était : L’histoire et le jeu-vidéo ont-ils besoin l’un de l’autre ?, nous a laissé sur notre faim.

Naviguant entre évidences, auto-promo, phrases toutes faites et réponses hors-sujet, nous ne retiendrons que deux points:

  • L’explication des différences entre jeux-vidéo et simulateur de l’armée. Le premier s’attachant à produire une expérience amusante servie par une réalisation plaisante, le second à recréer le plus fidèlement possible les conditions et paramètres de combat pour que les soldats acquièrent de l’expérience et puissent être en capacité de survivre en condition réelle.
  • Les caractéristiques des véhicules qui peuvent différer de la réalité pour des raison d’équilibrage et de gameplay mais aussi car les manuels techniques officiels peuvent donner des informations contradictoires suivant l’année d’édition.

Hasard du calendrier, Arte Creative, diffuse depuis quelques jours des vidéos réalisées en collaboration avec NotaBene une chaîne histoire sur Youtube, sur cette thématique. Si le sujet vous passionne, nous vous recommandons chaudement leur visionnage. Et comme nous sommes sympathiques voici le premier épisode.

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Personne ne lis jamais ces encarts (mais tu peux cliquer sur les liens)
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